Il faut distinguer les chevaux qui ont un modèle correct mais qui - TopicsExpress



          

Il faut distinguer les chevaux qui ont un modèle correct mais qui ne sont pas spécialement construits pour une discipline, de ceux qui présentent des défectuosités ou des tares. Les premiers peuvent en principe tout faire, avec plus ou moins d’efficacité, d’élégance ou de puissance, et à condition, comme nous l’avons dit, de suivre une progression adaptée. Les seconds par contre ne pourront exécuter que les mouvements dans lesquels ils peuvent trouver une compensation à leur faiblesse. Ainsi, par exemple, un cheval qui a des mauvais jarrets pourra rendre un service satisfaisant dans un équilibre horizontal, en compensant dans le dos la faiblesse de ses jarrets, mais il pourra difficilement prétendre aux allures rassemblées qui imposeraient une charge trop importante sur les articulations défectueuses. Pour faire une comparaison avec l’homme, tous les sportifs peuvent pratiquer correctement plusieurs disciplines, c’est le cas par exemple du décathlon, mais ils ne brilleront que dans celle qui correspond le mieux à leur modèle. Par contre, quelqu’un qui présente une déficience congénitale, ou qui a été accidenté, ne pourra pratiquer que les activités sportives dans lesquelles il pourra compenser ses faiblesses par un recours à d’autres points de force. Il faut donc à la fois apprendre à repérer les beautés, les défectuosités et les tares, mais aussi comprendre les éléments de compensation ou d’aggravation. Le défaut d’un cheval qui a une tête lourde, par exemple, peut être corrigé par une nuque large et longue ; si par contre la nuque est courte il ne pourra faire autrement que de s’encapuchonner. Dans le premier cas le défaut est en partie compensé et le cheval est acceptable, tandis que dans le second cas le défaut est aggravé et le cheval ne convient pas.
Posted on: Wed, 14 Aug 2013 04:29:19 +0000

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