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Immobilier : la hausse des transactions dans lancien est-elle durable? Les transactions dans lancien reprennent du poil de la bête depuis le mois de mars inShare 5 2 Mathias Thépot | 29/10/2013, 19:27 - 606 mots Depuis quelques mois, les volumes de transactions sur le marché de limmobilier ancien remontent en France. Mais la hausse des taux qui menace et le retrait des investisseurs incitent à la prudence. SUR LE MÊME SUJET A-t-on raté sa vie si lon nest pas propriétaire à 50 ans ? Cécile Duflot Livré à lui-même, le marché immobilier a autorisé tous les excès Immobilier : les taux de crédits cassent le plancher des 3% Immobilier en 2012 : les transactions seffondrent, les prix stagnent Lété 2013 a été plutôt bon sur le marché de limmobilier ancien : à la fin août, 678.000 ventes ont été dénombrées lors des 12 mois précédents, soit le meilleur score de lannée, selon les chiffres du ministère. Les transactions restent tout de même en baisse sur un an de 7,4% malgré une lente remontée observée chaque mois depuis mars 2013. Une note de conjoncture des notaires du 29 octobre ajoute quen Ile-de-France, zone tendue par excellence, 36.290 logements anciens ont été vendus de juin à août 2013, soit une hausse de 6% par rapport à juin-août 2012. Il semble donc se confirmer quun point bas a été franchi au 1er trimestre 2013, assurent les notaires. Et que depuis, les volumes de ventes tendent à se redresser par rapport à lannée précédente. Signe dune offre mieux adaptée à la demande ? Oui, selon Ludovic Huzieux associé gérant du courtier immobilier Artémis courtage. Les vendeurs se raisonnent et les acquéreurs sont prêts à faire des offres cohérentes pour des biens de qualité, explique-t-il. Les acquéreurs acceptent que la hausse des prix sur 10 ans ne se résorbera pas Le toussotement du marché au premier trimestre 2013 a en fait donné du temps aux acquéreurs de résidences principales pour peaufiner leur dossier et arriver face aux vendeurs avec une idée bien précise des conditions dachat auxquelles ils veulent souscrire. Résultat, même sils acceptent désormais que la hausse générale des prix de limmobilier durant 10 ans ne se résorbera quà la marge, leurs exigences sont en contrepartie renforcées, explique Ludovic Huzieux. Désormais ils négocient quelques pourcentages de baisse des prix et portent une attention toute particulière à la qualité du bien. Ils reprennent en quelque sorte le pouvoir après plusieurs années de résignation. A la fin 2010, deux tiers de nos clients nauraient pas négocié le prix dachat. Désormais 80% le négocient, indique le cofondateur dArtémis qui réalise la très grande majorité de son chiffre daffaires en Ile-de-France. Lactivisme des acheteurs est dautant plus renforcé quils voient poindre la hausse des taux dintérêt de crédits et veulent profiter de taux bas pendant quil est encore temps. Les volumes de transactions durablement en hausse? La reprise est-elle pour autant durable ? Surement pas si les taux de crédits immobiliers remontaient trop rapidement. Ce qui nest pour linstant pas le cas, comme lindique lObservatoire référent en la matière Crédit Logement/CSA : depuis juillet, lestaux remontent doucement. Ils ont ainsi repris 14 points de base en trois mois, pour sétablir à 3.04 % en septembre, dans lensemble. Le marché des résidences principales reste néanmoins sous perfusion. Tenu par des taux bas, il se stabilise aux niveaux de 2012, juge Laurent Vimont, président de Century 21. Ce qui masque dans les chiffres globaux le retrait des investisseurs particuliers de limmobilier ancien qui préoccupe fortement les agents immobiliers. Laurent Vimont constate ainsi pour Century 21 un recul du volume des ventes globales aux investisseurs de 5% au second semestre 2012, de 5% au premier semestre 2013, et de 6% au troisième trimestre 2013. Chez Guy Hoquet, le directeur général Fabrice Abraham déplore pour sa part un recul de 15% des ventes aux investisseurs au troisième trimestre 2013. Il lexplique principalement par la médiatisation de la loi sur le logement, dite Alur, de la ministre Cécile Duflot censée encadrer et garantir les loyers des locataires. Trop de réquisitions, de taxations et de réglementations font fuir les investisseurs De même, Laurent Vimont attribue la chute des ventes aux investisseurs depuis lintronisation au ministère du logement de Cécile Duflot au triptyque réquisition, taxation, réglementation orchestré, selon lui, par la ministre. A ce jour, les agents immobiliers prévoient un volume de transactions dans lancien pour 2013 dentre 600.000 et 650.000 logements.
Posted on: Thu, 31 Oct 2013 00:06:13 +0000

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