Jaimerais vous partager cette lettre que jai reçue dune amie - TopicsExpress



          

Jaimerais vous partager cette lettre que jai reçue dune amie enseignante. Ça vaut la peine de se rendre à la fin ************************************************ Le Québec senrichit avec elles et eux ? Une lettre ouverte par une personne ordinaire, pas une quelconque vedette, qui parle de ce quil a vécu. À lire sans faute, et faire suivre. Vérifiez sur le 411. Cet nom existe bien, au numéro de téléphone inscrit sur la lettre. Opinion dun enseignant à la retraite. Bonjour , En lisant votre article daujourdhui portant sur les difficultés rencontrées par les enseignants et les directions dans nos écoles, concernant les accommodements, jai crû bon vous envoyer ce message. Je suis retraité du monde de lenseignement depuis juillet 2009. Je viens dune famille de 12 enfants dont 7 ont été enseignants ou directeurs décole. Jai une formation dorthopédagogue et jai enseigné au primaire dans des classes spéciales durant 14 ans. Puis jai demandé à travailler dans des classes régulières durant 7 ans. Après 21 ans dans lenseignement, je suis passé à la direction dans des écoles de la CSDM. 3 ans comme adjoint à lécole Félix-Leclerc (450 élèves) dans Côte des Neiges. 4 ans comme directeur de lécole Notre-Dame-de-la-Défense (300 élèves), dans la Petite Italie. Jai fini ma carrière comme directeur, à lécole des Cinq-Continents (600 élèves en deux pavillons) dans Côte des Neiges. Je veux vous raconter quelques anecdotes dont jai été personnellement témoin, concernant les accommodements et le racisme. - Jétais à lécole Félix-Leclerc, située aux frontières dOutremont, lors de lattentat sur les tours du World Trade Center en 2001. Il y avait dans lécole une forte communauté arabo-musulmane. Nous avions aussi quelques élèves juifs, en provenance de lex-URSS ou de pays de lEst. La tension était palpable entre ces deux communautés. Il fallait voir les parents tout autour de la cour décole, surveiller les enfants pour que les petits arabes ne soient pas maltraités par les autres ou, pour que les petits juifs ne se fassent pas intimider par les petits arabes. On se serait crû transporté au Moyen-Orient. Comme adjoint, responsable de la discipline, jai dû convaincre les parents, un par un, de faire confiance aux surveillants pour maintenir la paix sur la cour décole. - Cest dans cette école que jai vu des parents arabes demander que leur enfant soit changé de classe parce que lenseignante était une Haïtienne (en fait cétait Paula Moreau, la mère du chroniqueur artistique Herby Moreau, une enseignante remarquable). Naturellement nous navons pas accordé cet accommodement. Notre astuce était de demander aux parents de nous faire leur demande par écrit, en énumérant les motifs de la demande de transfert. Aucun nosait mettre sur papier leur demande à caractère raciste! - Une autre mère arabe exigeait que sa fille obtienne le transport scolaire pour se rendre à notre école. Après vérification, je lui ai fait remarquer que jamais sa fille nobtiendrait lautobus scolaire car elle habitait juste en face de lécole Bedford. Elle ma rétorqué que sa fille ne pouvait fréquenter cette école car il sy trouvaient beaucoup trop de noirs. Comme nous avions des places à Félix-Leclerc, jai dû accueillir sa fille en lui disant quelle serait peut-être assise parmi des petits noirs, même à notre école. Jamais je ne lui ai pas accordé laccommodement du transport scolaire. - Pour décongestionner les écoles primaires du quartier Côte des Neiges, la CSDM a construit une toute nouvelle école : Lucile Thysdale, juste à côté de lécole secondaire Lavoie. Pour remplir cette nouvelle école, un territoire a été délimité tout autour, grugeant sur les territoires des écoles primaires voisines. Nous avions donc la responsabilité dinformer certains de nos parents, que leurs enfants allaient être déplacés vers cette nouvelle école. Voilà quun père arabe sest présenté pour protester de façon intempestive. Il sadressait à moi, même si je lui indiquais que la direction de lécole cétait ma patronne, une directrice dexpérience et très compétente. Il nen démordait pas, il sadressait à moi, comme si ma directrice navait pas existé, alors quelle était à côté de moi. Sur un ton vindicatif, sinon irrespectueux, il nous interpellait à haute voix, nous invectivait et nous menaçait. Il exigeait que ses filles restent à notre école. Jai dû le rencontrer au-moins à 3 reprises dans mon bureau. Il nous traitait de racistes qui ne déplaçaient que les enfants arabes . Je lui expliquais que les déplacements se faisaient en fonction du nouveau territoire, à partir des codes postaux. Malgré quil ait menacé de poursuivre lécole et la commission scolaire, jamais nous navons cédé à ses menaces. À un moment donné dans mon bureau, alors quil répétait ses exigences, son épouse, une femme voilée, a dit quelques paroles. Il sest tourné vers elle en vociférant : Taies-toi ! Tu parleras lorsque je te le dirai. Je me suis tourné vers elle, en linvitant à me dire ce quelle avait sur le coeur. Elle ma exprimé ses sentiments. (Peut-être qua la maison elle a reçu une correction, qui sait). À partir de ce moment-là, jai remis la monnaie de sa pièce à monsieur, en ne regardant que son épouse, même lorsquil sadressait à moi ! - Une femme dune gentillesse extraordinaire ma marqué à lécole Félix-Leclerc, par sa bonté, sa générosité et son dévouement. Elle était dorigine tunisienne, mère de 2 garçons (8 ans et 11 ans). En arrivant au Québec, son mari a exigé quelle porte le voile. Elle a refusé, car elle ne lavait jamais porté en Tunisie. Après plusieurs chicanes familiales, elle sest séparée. Faten ma dit que son ex disait à ses fils que leur mère était une putain parce quelle ne portait pas le voile. Jai convoqué les 2 garçons à mon bureau pour leur dire que leur mère était la meilleure mère du monde ! Que très peu de femmes portaient le voile au Québec et quelles nétaient pas des putains pour autant. Que leur père était très mauvais de parler ainsi de leur mère. Faten allait mourir, quelques années plus tard, suite à un cancer de lestomac, rongée sans doute par la peine et par les menaces et les insultes de son ex- mari. - Faten était une des nombreuses femmes musulmanes (Tunisiennes, Marocaines, Algériennes, Libanaises, Syriennes) qui ne portaient pas le voile et qui étaient épanouies et bien intégrées à la Société québécoise. Quelle ne fut pas ma surprise, un bon jour, de voir une suppléante se présentée avec le voile sur la tête. Cétait une Québécoise de souche qui était tombée amoureuse dun musulman, en même temps quelle était tombée sous son emprise, de toute évidence. Croyait-elle donner la leçon à toutes ces merveilleuses femmes musulmanes de naissance, qui sétaient libérées de ce vêtement qui nétait en fait quun signe de soumission, beaucoup plus quun signe de croyance religieuse ? Jen aurais pour des heures encore à vous écrire des dizaines dexemples daccommodements déraisonnables dont jai été témoin dans mes autres écoles. Les Québécoises de souche, comme Françoise David, Christine St-Pierre ou Julie Miville-Deschesnes, qui sopposent à la Charte et à des balises pour mettre un terme aux demandes daccommodements, soit ne savent pas ce dont elles parlent, soit elles se sont laissées convaincre par des femmes voilées soumises, que cétait suite à un choix personnel libre quelles portaient le voile. MENSONGE ! Cest bien plutôt suite à des pressions familiales, parentales, maritales, sociales ou religieuses. Mais aucunement un choix libre et réfléchi. Je vous signale 3 contradictions dans le port du voile : 1° Le port du voile serait suggéré aux femmes musulmanes, afin de ne pas attirer lattention sur elles, par modestie ou par pudeur concernant leurs atouts féminins. Ne réalisent-elles pas que dans nos sociétés occidentales, comme très peu de femmes sont voilées, cest en portant le voile quelles attirent lattention sur elles. On les remarque tout de suite dans la rue, dans les parcs, dans les super- marchés, dans les salles durgence ou dans les services publics alors quon ignore où sont les athées, les bouddhistes et les chrétiennes. On repassera pour la discrétion. Surtout lorsque leur voile devient une décoration flamboyante ou un étendard (comme linvitée de TLMEP ce dimanche soir). Leur geste est plutôt un geste de provocation, pour affirmer haut et fort leur appartenance culturelle et religieuse islamiques, dans nos sociétés modernes occidentales. Imaginez si à chaque fois que nous croisons une femme voilée, les chrétiens faisaient un signe de la croix, pour leur signifier quelles vivent dans une société de tradition chrétienne ! Elle en éprouveraient peut- être, à leur tour, un certain inconfort, tout comme nous devant leur voile. 2° Si le voile est porté pour cacher les atouts féminins (chevelure, gorge, nuque fine, poitrine généreuse) pourquoi des petites filles de 5 ans à 11 ans dans nos écoles primaires, portent-elles le voile ? Que cachent-elles ? Elles nont pas de sein tout comme les petits garçons de leur âge ! Ce serait leur choix libre à 5 ans, 6 ans, 7 ans, 8 ans ou 9 ans, alors quelles ne sont pas pubères ? On repassera pour la liberté de choix ! On commence déjà, à cet âge à leur laver le cerveau et à les préparer à être bien soumises, rendues à la puberté. 3° Si cest un choix libre, pourquoi lorsquelles décident de ne pas porter le voile, sont-elles exclues de leur famille ou de leur communauté ? Pourquoi deviennent-elles la cible de menaces et dintimidation ? Pourquoi certaines, qui veulent vivre à loccidentale, sont-elles victimes de crime dhonneur ici et ailleurs ? Vous avez dit choix libre mesdames David, St-Pierre et Miville-Deschesnes. Honte à vous de maintenir vos consoeurs musulmanes sous lemprise de préceptes religieux obsolètes datant du Moyen-Âge, imposés par des imams machos qui ne veulent surtout pas perdre le contrôle sur les femmes de leur communauté. On repassera pour la libération de la femme ici et ailleurs !!! Luc Lemoine (514) 525-6580
Posted on: Sun, 27 Oct 2013 03:17:01 +0000

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