J’observe depuis quelques temps, les portails gérés par les journalistes traditionnels(JT) et ceux administrés par les Journalistes Citoyens(JC). La marge de différence vraiment trop grande. De l’un, la quête du scoop, de la visibilité, du ‘’rank’’, sans maitrise des fondements doctrinaux dont l’ETHIQUE et la déontologie, qui doivent accompagner le processus de transmission de l’information, est sidérante et dangereuse. De l’autre, la maladresse dans l’administration des CMS, la non-maitrise des techniques du Web, entraine un désintéressement des internautes, même si l’effort de professionnalisme est toujours constant. Des Journalistes citoyens profitent de ce lapsus pour s’imposer et générer du trafic et beaucoup d’argent. L’internaute, chez lui, devant sa machine ne pourra jamais faire la différence. Un journaliste écrit un long texte, Un JC qui administre son ‘’Buzzz-senegal.net’’, ou un ‘’galsen-people’’, le résume en paragraphe et y apporte un titre frappant, accrocheur, parfois pompeux. Il le publie moyennant une mention de la source quelque part en bas. Ca y est, ça monte. Le JC n’a pas toujours la possibilité qu’à le JT d’aller sur terrain et surtout d’écrire correctement, de maitriser les différents genres redactionnels. On assiste ainsi à une ‘’E-xploitation’’ d’une classe par une autre. Ceux là plus rapides, calculent le passage des ‘’robots’’ de Google et savent jouer sur les astuces pour être en tête dans Google Actualités. Autre affaire, le déséquilibre entre les JT sont dans les régions et d’autres bien placés dans la capitale. Un exemple, Ndarinfo publie, ils copient et l’affichent. 100 lectures pour nous, 11.000 pour le repreneur. A la fin du mois, l’annonceur lui reverse une forte somme d’argent qu’il empoche sans bruit. Je pense que cette ‘’collaboration’’ est injuste et devra s’arrêter un jour. Doit-on créer un point d’achoppement, de rencontre entre les deux ? Au-delà l’obligation de créer une complémentarité entre le journalisme citoyen et la pratique traditionnelle du journalisme, il faut désormais former les journalistes à maîtriser les outils du Web2. Les journalistes ne doivent plus se sous-estimer ou considérer les outils de l’internet comme l’apanage d’un groupe, comme un monde complexe, trop sophistiqué. Il faut casser le mythe ! Comme les spécialistes des autres domaines qui, en une période, s’imprègnent des techniques et genres rédactionnels de la presse, il faut maintenait que les journalistes soient en même temps des concepteurs de sites, des développeurs d’applications, des gestionnaires de communautés en ligne… Pour une nouvelle génération de journalistes
Posted on: Wed, 14 Aug 2013 13:08:30 +0000
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