KENZA-IMTC- LA PARTIE VISIBLE DE LICEBERG - TopicsExpress



          

KENZA-IMTC- LA PARTIE VISIBLE DE LICEBERG KENZA-IMTC- LA PARTIE VISIBLE DE LICEBERG KENZA-IMTC- LA PARTIE VISIBLE DE LICEBERG KENZA-IMTC- LA PARTIE VISIBLE DE LICEBERG Transport maritime: IMTC suit le même chemin que Comarit… vers la faillite ! Les compagnies maritimes marocaines Comanav Ferry et Comarit ont coulé et plusieurs bateaux d\IMTC sont à l\arrêt ; la situation profite entièrement aux compagnies étrangères. Comment en est-on arrivé à cette situation qui frôle la catastrophe? La réponse est simple : le transport maritime a été libéralisé à partir de 2006 sans que la mise à niveau des compagnies maritimes nationales, de marchandises comme de passagers, ne se réalise faute de mesures d’accompagnement de cette mutation et pour affronter la crise qui s’est déclenchée à partir de2008. Le moins que l’on puisse dire est que le pavillon marocain ne flotte quasiment plus sur les mers et que, pour un pays qui a deux façades maritimes, la question est plutôt préoccupante… La plupart des armateurs marocains ont pourtant essayé de jouer le jeu pour moderniser leur flotte en investissant, entre 2007 et 2010, plus de 5 milliards de dirhams, entièrement financés par endettement auprès des banques. Pour le commandant Mohamed Karia, patron de la compagnie « International Maritime Transport Corporation » (IMTC) qui ne cache pas les difficultés de sa société et du secteur en général, «aujourd’hui, les banquesnefontplus confiance aux armateurs et ont réduit les lignes de crédit pour le financement des dépenses courantes ; les fournisseurs ont suivi en ramenant les délais de paiement de 90 jours à moins de 30 jours», affirme-t-il, ajoutant que les compagnies maritimes de passagers, en plus de devoir faire face à l’augmentation du prix du carburant, ont vu les redevances portuaires pratiquement tripler depuis le transfert de l’activité de passagers du port de Tanger-ville vers celui de Tanger Med. « Tout cela pour le bonheur des compagnies maritimes étrangères et notamment espagnoles de transport de passagers qui profitent de cette situation pour détourner le trafic vers les ports de Sebta et Mellilia avec augmentation du tarif du ticket de la traversée du détroit», explique M. Karia. Le moins que l’on puisse dire est que le pavillon marocain ne flotte quasiment plus sur les mers et que, pour un pays qui a deux façades maritimes, la question est plutôt préoccupante. Si l’on connaît déjà l’histoire de Comarit qui a coulé en même temps que sa filiale Comanav Ferry , aujourd’hui, c’est l’autre compagnie marocaine IMTC qui nous interpelle. Pourtant, avec le récent retour en mer, sur la ligne Tanger Med – Algésiras, du Car Ferry « Atlas » de cette compagnie, qui a séjourné pendant plus de 7 mois au port de Casablanca dont cinq mois à la cale sèche de la zone du chantier naval, et qui avait, auparavant fait l’objet de plusieurs saisies conservatoires, on a pensé que cela pourrait constituer un signe encourageant de sortie de crise da la compagnie du commandant Karia. Mais, apparemment, ce n’est là que l’arbre qui cache la forêt, puisque, en fait, les dernières nouvelles confirment que IMTC est réellement au bord de l’abîme, et semble suivre le même chemin que l’autre compagnie maritime marocaine, Comarit, dont la faillite est déclarée et vraisemblablement irréversible. La crise financière d’IMTC a été publiquement ressentie pour la première fois, à travers une grève du personnel du ferry le Rif, pour non paiement des salaires pendant cinq mois, alors que déjà en janvier 2012, ce bateau avait été mis sous saisie sur demande du tribunal de commerce de Tanger. A ce propos, rappelons que parmi les grands créanciers d’IMTC, il y a la compagnie maritime italienne Grandi Navi Veloce (GNV) qui exploitait la ligne Tanger-Barcelone-Gênes. IMTC assurait alors le rôle d’agent commercial général pour le compte de GNV qui exigeait le paiement de plus de trois millions d’euros au titre des ventes de billets. Fort heureusement, une solution à l’amiable avait été trouvée libérant le ferry Rif de la saisie, mais la situation avait montré la fragilité de la situation de la compagnie IMTC qui incite les fournisseurs à prendre des précautions pour se faire payer, notamment que, d’autre part, les clients tardent à régler leurs factures. La nouveauté c’est que, aujourd’hui encore, l’organisation de sauvetage maritime allemande, Havariekommando, annonce que 3 navires porte-conteneurs appartenant au Groupe IMTC et donnés en gestion à V-SHIP sont bloqués au port allemand de Bremerhaven depuis le 14 juillet 2013. Ces navires qui sont en mouillage ont été abandonnés par l\affréteur Maersk Line en raison de l\insolvabilité de leur armateur le Groupe IMTC, cela outre plusieurs navires porte-conteneurs du Groupe IMTC qui sont désarmés aux ports de Casablanca, Cagliari (Italie), et maintenant Bremerhaven. Ainsi, le Groupe IMTC, qui traverse une grave crise financière depuis plusieurs mois n’arrive plus à maintenir sa flotte en activité, et a préféré, pour des raisons de sécurité, les faire rentrer à quai dans différents ports du Royaume et à l’étranger (Voir tableau indicatif ci-dessous). Date d’entrée au port Nom du Navire Type de navire Port 12 /7/2013 TROiS NAVIRES PORTES CONTENEURS Bremerhaven. 17/05/2013 TOUBKAL PORTE CONTENEUR Casablanca 17/05/2013 RIF (Remis en mer) CAR FERRY Tanger Med 7/05/2013 KENZA PORTE CONTENEUR Cagliari 19/04/2013 FES RORO Casablanca 16/04/2013 TINGHIR PORTE CONTENEUR Casablanca 01/04/2013 MEKNES RORO Casablanca 28/01/2013 ATLAS (Remis en mer) CAR FERRY Casablanca redact@lejournaldetanger
Posted on: Thu, 17 Oct 2013 21:59:06 +0000

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