L une de mes cheres amies m a envoyée ce texte tellement dur à comprendre et il me demande de lui écrire une thèse à propos ! s i vs plait, j ai besoin de quelques idées à propos ! ne soyez pas avares, je suis sur que mon compte est riche de philosophes et de grands intellectuels ! Notre époque postchrétienne, qui semble avoir oublié jusqu’au nom de Dieu, n’ignore pourtant pas un certain sacré. Les merveilles de la nature saisissent chacun à l’improviste et tel univers mental hermétiquement clos se fissure brusquement au spectacle de la voûte céleste, de l’océan ou des cimes montagneuses. Qu’il rapporte la nature à son Créateur ou qu’il ne s’élève au-dessus d’elle, l’homme voit son orgueil se briser contre la majesté de l’univers. Devant le mystère de la création, chacun redevient le petit enfant qui s’éveille au monde et qu’il n’a cessé d’être. Son Père céleste se fait connaître au moyen de ce qui a été fait. Le livre de la nature lui enseigne le Créateur – puis le guide jusqu’à l’être, l’ouvre à la métaphysique, l’introduit à la causalité et à la finalité. Les créatures manifestent la sagesse, la puissance et la bonté divine ; nos connaissances et nos concepts en proviennent tous. Parce qu’ils n’ont pas réfléchi sur les œuvres de ses mains, vous les détruirez et vous ne les rétablirez pas. Le respect de la nature forme ainsi un socle intellectuel et émotionnel sur lequel tous peuvent s’accorder : autant le croyant, respectueux de l’œuvre divine, que l’incroyant, saisi par la majesté et la beauté de la nature. Nécessité philosophique et religieuse pour l’homme de foi ; nécessité concrète et rationnelle pour les autres, victimes de la pollution et de la dégradation de l’environnement. Pourtant le discours écologique, qui s’appuie sur ces intuitions, véhicule des accents révolutionnaires autrement plus inquiétants. En outre, tous les partis se hâtent de « recycler » les idées écologiques et il se forme une pensée écologique unique dont nul ne s’avise et que personne ne conteste. Un discours omniprésent accapare les médias, lieu de la pensée publique, une nouvelle idéologie émerge. Et peu à peu, sous couvert de protection de la nature, tous les secteurs de la société se voient imposer un contrôle indirect : l’économie d’abord, que l’on soumet à des contraintes sans rapport avec les bénéfices attendus en matière de santé ; les médias, toujours soucieux de se faire l’écho des mouvements de société, de les amplifier ou de les créer ; puis l’éducation, les loisirs, les transports etc. Ne serions-nous pas en présence d’un discours totalitaire masqué dont les potentialités révolutionnaires ont été gravement sous-estimées ? Ne verrions-nous pas la subversion de la véritable écologie, respect de l’œuvre du Créateur ? La nouvelle idéologie devra fournir un « principe central et unificateur » autour duquel la société mondiale pourra se construire et se définir. Ce principe devra l’informer tout entière, permettre de définir tant les objectifs sociaux que les normes de comportement individuel, être accepté par les peuples de l’Ouest et de l’Est, du Nord et du Sud. Il devra ne heurter de front aucune sensibilité religieuse ou « philosophique » mais faire au contraire avancer la cause syncrétiste et l’apparition d’une religion mondiale. Ce principe devra aussi permettre au pouvoir mondial d’intervenir, directement ou non, dans tous les secteurs de la société. Il lui faudra réaliser, dans la mesure du possible, la synthèse entre le dynamisme économique du libéralisme et le puissant contrôle exercé par l’Etat communiste sur la société. Il devra permettre d’instaurer un gouvernement mondial. Le Nouvel Ordre Mondial qui, par définition, cherchera à exercer un totalitarisme global, s’interdira donc autant que possible le recours à la confrontation. Cherchant à rallier le plus grand nombre et à éviter la partition bipolaire de la guerre froide, il ne pourra (à long terme) désigner un ennemi intérieur. Il lui faudra également séduire les ennemis du mondialisme, ou tout au moins les diviser. Pour résumer, ce principe devra permettre de définir une nouvelle civilisation et se décliner selon toutes les dimensions : idéologique tout d’abord, puis religieuse, éthique, démographique, politique, économique etc. La nouvelle idéologie devra aussi tirer les leçons de l’expérience soviétique. L’usage de la contrainte et de la répression, symbolisé par le KGB, les Goulags et le Plan, devra être abandonné ou réduit et transformé. La contrainte sera remplacée par l’incitation
Posted on: Thu, 29 Aug 2013 00:50:07 +0000