LA LOUVE AUX YEUX D’OR. Levé dès l’aube, chaussé de mes - TopicsExpress



          

LA LOUVE AUX YEUX D’OR. Levé dès l’aube, chaussé de mes bottes. J’ai pris mon panier d’osier et mon bâton à fouir. Puis je suis parti dans la forêt à la recherche de champignons. Une légère brume, laissait filtrer les rayons du soleil à travers son rideau opaque. Une odeur de lichen, de feuilles et de moisissures planait dans ces sous bois au sol moussu, marbré de lierre, taché de feuilles mortes et agrémenté de touffes herbeuses . Je marchait entre les fûts des géants de cette forêt, parmi les fougères, à la recherche de cèpes au pied ventru, de trompettes corne d’abondance à la couleur de nuit, de russules aux couleurs multiples, de chanterelles jaunissantes comme un levé de soleil et de bien d’autres cryptogames. Le nez au sol, je tournais en rond. Et ce qui devait arriver arriva, je me suis égaré. Je me suis assis contre le tronc d’un hêtre, perdu dans mes pensées, quand à la conduite à tenir. Et soudain je vis, à travers cette brume, deux yeux qui brillaient comme des étoiles. A quelques mètres de moi, une magnifique louve noire m’observait assise sur son séant. J’étais figé par cette apparition extraordinaire. Pourtant, aucune crainte, n’habitait mon esprit. D’instinct, je ne sais pas pourquoi, je me sentais rassuré par sa présence. Elle c’est levée, à fait quelques pas en se retournant dans ma direction. Elle c’est arrêtée et à recommencée, plusieurs fois le même manège. Je me suis dit, que c’était peut-être une invite à la suivre. Alors je me suis levé à mon tour et j’ai emboîté ses pas. Je marchais derrière elle depuis un bon moment. Une sorte de confiance, c’est établie entre nous. Alors, je me suis approché d’elle et de ma main un peu tremblante je l’avoue, j’ai caressé ses poils épais et doux. D’un petit jappement, elle m’a fait comprendre qu’elle était mon amie. Je me suis accroupi à coté d’elle et j’ai senti sa langue râpeuse me lécher le visage en signe de bienvenue. Elle me guidait, à travers ce labyrinthe végétal, depuis un bon moment. Quand, nous passâmes sous une cascade de lierre épais et dense, qui masquait l’entrée d’une grotte. Après un long chemin tortueux dans l’obscurité. Une lumière diffuse, filtrait à travers une ouverture. Nous, nous dirigeâmes vers cette lueur et qu’elle ne fut pas ma stupéfaction, de découvrir un monde extraordinaire. Le soleil modulait sa palette de lumière, et les bleus du ciel changeaient constamment . L’air y était très doux, une légère brise tiède, apportait avec elle une musique envoûtante et mélodieuse. Un homme d’un grand âge à la grande barbe blanche qui semblait hors du temps et une jolie jeune femme, nous attendaient. Ils m’ont dévisagé et se sont présentés à moi. C’était Merlin l’enchanteur et son épouse la fée Viviane. Tu à eu de la chance m’ont-ils dit ; si la louve, ne t’avait pas accompagnée, tu ne serais jamais arrivé jusqu’ici. Et il est rare que nous tolérions les humains. Alors bienvenu dans le monde d’Utopia. Puisque tu est ici, la louve noire va te guider sur le sentier des merveilles. Ne le quitte sous aucun prétexte et respecte les êtres et les choses que tu croiseras sur ton chemin. Dès lors, je suivi mon guide aux yeux dorés. J’étais fasciné par la beauté des lieux . Des milliers de fleurs aux pétales transparentes comme du cristal, fardées d’une multitudes de teintes chatoyantes, au-dessus des qu’elles, virevoltaient des fées libellules à la grâce et aux couleurs inimaginables à la recherche d’un nectar sirupeux et mielleux. Des arbres et arbustes croulaient, sous le poids de fruits et légumes de toutes sortes, qui poussaient en abondance et repoussaient au fur et à mesure de la cueillette, faite par des lutins joyeux et gais. Cette récolte était acheminée, par des trains de chenilles vers les entrepôts communs. Différents liquides sucrés, jaillissaient à la demande, de sources fraîche pour étancher, sa soif. Puis longeant une rivière aux eaux limpides et claires. Dont les ondes étaient peuplées d’êtres et d’une faune fabuleuse. Les jolies ondines surfaient, dans des gerbes d’écumes tirées par des dauphin bleus. Des naïades d’une grande beautés, se baignaient en chevauchant des hippocampes géants. Des gorgones et autres polypiers dotés de somptueuses couleurs, leurs faisaient la révérence. Des vols d’oiseaux multicolores, déchiraient le ciel comme des arcs-en ciel zébrant l’azur. Des trouvères, baladins et autres ménestrels, se mouvaient sur des nuages roses en déclamant et chantant l’amour courtois. Des chevaliers, sur leurs chevaux ailés, armés de leur seul bouquet de fleurs, la main sur le coeur. Se disputaient des tournois en proses et en vers, pour gagner les faveurs de belles princesses languissantes et passionnées. Pendant, que j’assistais à ces duel de belles lettres. Un homme au visage cuivré, c’est approché de moi. Il était coiffé d’un sablier vide et un réveil sans aiguilles pendait à son cou. Il m’a dit, je suis le maître du temps, qui n’a plus le temps, car ici le temps n’existe pas, la vie y est éternelle. Alors, pour m’occuper, je récite et je narre des fables et des légendes. Ecoute celle-ci. Un homme un jour, c’est perdu dans la forêt. Il tournait en rond, dans son environnement végétal, depuis des jours. La fatigue et le découragement, se sont emparés de lui. Alors, il c’est effondré en pleurs. Une lumière aveuglante, l’a environnée et puis une licorne blanche est apparue devant lui. Elle lui a permis de monter sur son dos, pour atténuer sa fatigue et lui redonner espoir. Pour la remercier, il lui a fait un baiser sur le front. Soudain, dans une gerbe de poussière étincelante, la licorne c’est transformée en jeune et jolie princesse. Ce baiser, avait rompu le sort qui lui avait été jetée. Elle l’à regarder avec son cœur. Et lui le croquant, qui n’était ni jeune ni beau. Lui à donné le sien. L’amour, les à pris sous son aile. Alors main dans la main, ils sont parti vers des lendemains enchanteurs. A t-il voulu me faire passer un message ou juste me conter cette allégorie ? Puis, j’ai repris mon chemin en compagnie de mon amie la louve. Je continuais de m’émerveiller, en contemplant, cet univers prodigieux et fabuleux. Quand, une très jolie nymphe aux longs cheveux blonds, chevauchant un cheval ailé aux reflets d’or c’est arrêtée vers moi. Elle m’ a dit. je suis la fée Mélusine fille de Viviane et de Merlin. Il est temps pour toi de rentres dans ton monde de désolations et de folies et souvient toi de l’histoire du maître du temps. Puis elle c’est envolée vers d’autres ailleurs. J’ai quitté cet endroit magique et féerique avec regrets, en espérant y revenir un jour. La louve noire, m’a raccompagnée dans la forêt. Puis, je ne sais pas pourquoi. Le conte du maître du temps a resurgi dans mes pensées. En donnant mes dernières caresses à mon amie, je l’ai regarder et il m’a semblé, que ses yeux s’exprimaient et voulaient me dire quelque chose. Alors je lui ai donné un baiser sur le front. Et là, une lumière aveuglante, m’a ébloui l’espace d’un instant. Reprenant mes esprit, je vis une apparition extraordinaire là devant moi. Elle avait les traits d’une jolie jeune fille, elle avait à ses cotés, un chat et un chien noir lui aussi. La louve n’était plus là. Mais qu’elle similitude entre mon amie la louve et cette merveilleuse jeune femme. Elle n’était pas princesse, mais en avait la grâce et le charme. De longs cheveux noirs encadrait son beau visage. Mais surtout, elle avait ces magnifiques yeux pailletés d’or avec des reflets d’étoiles. Elle m’a dit ; tu a rompu toi aussi le sortilège avec ton baiser. Je te présent mon chat Méphisto et mon chien Sumo. J’étais fasciné par sa beauté et sa gentillesse. J’ai pris ses mains dans les miennes et moi le croquant, sans charme et sans attraits. Je lui ai ouvert mon cœur, elle a regardée à l’intérieur et m’a offert le sien. Nos regards se sont croisés, nos doigts se son mêlés et nos lèvres se sont unies. J’ai regardé ma mie et je lui ai dit ; dans mon cœur, il y a une fiole qui contient un élixir pour toi, il se compose ; de baisers douceurs, de caresses tendresses, de pensées romantiques, de rêves poétiques. Laisse moi en parfumer ton corps, ton âme, tes pensées et tes rêves, pour t’en faire un voile d’amour qui durera toujours. Puis je suis sorti de ma léthargie, j’avais du m’assoupir. Je me suis levé et j’ai pris le chemin du retour. Il m’a semblé, qu’au-dessus de moi, sur leur nuage d’amour. Aphrodite et Cupidon, se tenaient la main en souriants, ils semblaient content de leur œuvre, car ils venaient de frapper encore une fois. Leurs voix, me disaient, va peut-être qu’elle t’attends ta jolie louve, car tu la connais et tu la verras en compagnie d’un chien et d’un chat noir, de longs cheveux noirs enluminent son joli visage et ses yeux pailletés d’or ont le reflet de l’amour. GUY BOUVOT
Posted on: Wed, 25 Sep 2013 12:18:21 +0000

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