LAMOUR DE LA SAGESSE Avant les vacances de la Toussaint j’ai - TopicsExpress



          

LAMOUR DE LA SAGESSE Avant les vacances de la Toussaint j’ai été informé de rédiger un devoir en philosophie. Létonnement de cette information ma littéralement projeté dans la thématique, car comme écrivait Platon à propos dun dialogue entre Socrate et Théétète dAthènes , le sentiment de sétonner est lorigine même de la philosophie. Mon sentiment détonnement ma donc tout de suite mis à laise et je me suis dit: « Tu es sur le bon chemin » et voici que dautres questions se sont mises en travers ce soi-disant bon chemin et ma volonté de remettre mon devoir en bonne et du forme. Les multiples questions qui mont accompagnées pendant le développement de ce devoir étaient entre autres: « Est-ce quil existe un mauvais chemin? », si moi, en effet, je me suis senti à laise sur le bon chemin, « Est-ce quil existe des saints? », vu que le monde catholique fête la Toussaint, « Est-ce quil existe un monde catholique qui fête et un autre monde qui ne fête pas? », et encore, « Qui de ces mondes est sur le bon et qui de ces mondes est sur le mauvais chemin? », « Est-ce que lamour de la sagesse est un monde plein de sages? ». Les questions ne sarrêtant pas et chaque phrase que jécris de nouvelles questions se dévoilent. La philosophie est peut-être une science qui pose question et mon étonnement nest pas seulement lessence de la philosophie daprès Socrate mais contribue aussi à me pousser à philosopher , selon Aristote. Le fait que jai été étonné de rédiger ce devoir pendant les vacances de la Toussaint est alors le premier pas que jai entamé dans le monde amoureux de la sagesse. Je vais, selon les moyens de ma connaissance juvénile dans la matière, me permettre dentrer dans ce monde qui ne peut être, daprès sa définition, quun monde beau, juste et peuplé de sages. Le début de la philosophie est marqué par Thalès de Milet , considéré comme le premier philosophe faisant parti des Sept sages de lantiquité. A ce moment, il faut rappeler que la période Présocratique , cest-à-dire, le temps où tous les penseurs qui ont vécu avant Socrate sont évoqués, principalement par Platon et Aristote, peut faire lobjet dune présentation tendancieuse, car leurs doctrines et leurs vies sont que partiellement connues. Les Sept sages, parmi lesquelles Thalès faisait parti, nétaient pas sept mais vingt-deux , ce qui remet de lhuile sur le feu des questions que je me pose. En effet, plus javance dans le développement de ce devoir plus les questions se multiplient. Donc, pour ne pas se noyer dans locéan de la sagesse je vais me donner un cap pour ne pas tomber de Charybde en Scylla. Revenant à Thalès, qui avait divisé une année en 365 jours et inventé un système afin de calculer la hauteur dune pyramide ou encore la profondeur dun puits, des systèmes qui sont encore actuels de nos jours, pour parler dun homme dont limportance dans le monde de la philosophie nétait pas davoir trouvé des réponses à quelques questions, mais le fait davoir posé ces questions. Réfléchir, ne plus laisser aux Dieux le monopole de résoudre certains mystères, qui donnaient beaucoup de fils à retordre aux citoyens de cette époque, était une révolution de pensée, en d’autres termes, louverture de l’esprit. Les penseurs de ces temps étaient plutôt des ingénieurs, des voyageurs, des médecins, des astronomes et des mathématiciens qui essayés de trouver des réponses à des questions fondamentales, et qui trouvés, au fur à mesure de leurs avancées, des réponses qui leurs procurèrent un certain respect parmi la population mais ils durent aussi craindre dêtre ostraciser pour leurs trouvailles. Souvent ces trouvailles bouleversèrent toute la pensée dune population, qui était éduqué par des mythes et des légendes. Anaxagore, pour avoir soutenu que le soleil était une masse ardente, était condamné à mort pour impiété. La vérité, question primordiale de chaque philosophe, nétait pas toujours bonne à dire. Au début jécris que la philosophie est peut-être une science qui pose question, alors que dans lépoque présocratique, Léon, le Roi des Phliasiens demanda à Pythagore quel était donc lart dont il faisait profession et Pythagore lui répondit, quil nen savait aucun; mais quil était philosophe . Dans cette discussion avec Léon, le Roi des Phliasiens, Pythagore classifia les gens, qui se rendaient aux grandes assemblées à loccasion des jeux publics, en trois catégories. Les uns cherchent la gloire, les autres les richesses, et la troisième catégorie dhommes, certes peu nombreux, regardant tout le reste, sappliquèrent principalement à contempler les choses naturelles. C’est cette dernière catégorie qui se dit « philosophe », cest-à-dire, « amoureux de la sagesse ». Alors que Pythagore décrit les philosophes en tant que contemplateurs, Marc Aurèle sindigne devant lhomme qui tourne autour de tout et qui cherche à deviner ce qui se passe dans les âmes dautrui et qui ne sent pas quil lui suffit dêtre en face du seul génie qui réside en lui, et de lhonorer dun culte sincère . Le raisonnement de Marc Aurèle pourrait faire croire qu’il naimait pas les personnes qui commençaient à réfléchir et à remettre en question le système dans lequel ils vivaient. Une autre phrase de Marc Aurèle souligne cet encerclement manifeste: « Souviens-toi que la philosophie ne veut pas autre chose que ce que veut la nature, alors que toi, tu voulais quelque chose qui nétait pas conforme à la nature . » Au début jai été étonné dune situation extérieur à ma personne, maintenant je suis étonné de lire, même avec une différence de plus dun demi-siècle que le bon nest pas toujours bon pour lun que pour lautre, mais il reste tous amoureux de la sagesse ou de leurs sagesses. Voilà qui me remet dans une situation qui nest plus si à laise qu’auparavant. Létonnement que me procure ces diverses théories massure que je suis encore bien et belle dans le monde de la philosophie, mais je ne peux plus affirmé que tous les penseurs sont des sages et surtout, est-ce que je me retrouve réellement dans un monde qui est beau et juste. Cette question du bon et du mauvais est une question fondamentale en philosophie. Bias de Priène qui disait « que la pire part cest la plus grande », me distance dun grand pas de ce monde beau et juste, mais sa bonté insolite, lorsquil racheta de jeunes captives de Messène à des pirates pour les redonner à leurs parents, fait revivre la beauté et la justesse et surtout mon étonnement, et donc je me retrouve à l’origine de la philosophie. Le fait décrire ce devoir et de toujours me retrouver aux origines démontre tout à fait lesprit critique que lon adopte pour analyser les phrases quon écrit. On sarrête pour remettre les pendules à lheure pour retrouver le juste chemin et pour en faire ressortir les défauts et les qualités. On dirait un mouvement perpétuel qui dure indéfiniment sans apport extérieur sauf celui de se poser des questions. Déjà le fait de se poser des questions nous oppose à la question fondamentale: « Qui est-ce qui pose cette question? » Et voici que les opinions divergent. Lêtre humain, son fonctionnement, sa pensée, sa liberté, a-t-il une liberté, a-t-il une âme, a-t-il une conscience, est-il sur le bon ou le mauvais chemin....encore et encore des questions. Javais écris que je ne voulais pas me noyer dans limmensité de cet océan, mais je crois qu’il faut être un bon nageur pour ne pas être submergé par ce tsunami d’interrogations. Après cette brève escapade dans le monde de la philosophie je peux conclure que la théorie de létonnement étant à lorigine de lamour de la sagesse est une thèse que je soutiens et que je partage. Naturellement, après leffet d’étonnement, il reste un parcours astronomique à faire, en remettant en cause la vie, le savoir, la connaissance, la vérité, le bon et le mauvais, la sagesse et lignorance. Malheureusement, les religions ont bloquées et bloquent toujours ce parcours astronomique, qui remet en question les pensées religieuses basées sur des dogmes anciens, et freinent ainsi le progrès humain et par conséquence recul vers un temps lointain la résolution de l’évolution terrienne. Je suis persuadé que lhumanité serait plus proche de la vérité, même quelle ait été niée par des philosophes tel que par exemple, Gorgias de Léontium, qui raisonna de la manière suivante : « Sur le fait qu’il n’y a rien. S’il y a quelque chose, ce sera l’être ou le non-être ou, à la fois, l’être et le non-être. Mais d’un côté, l’être n’est pas non plus que le non-être, non plus encore que l’être en même temps et le non-être. Il n’y a donc rien. » L’étonnement a reçu un coup de fraicheur en lisant le raisonnement de Gorgias de Léontium. C’est un exemple de raisonnement parmi des milliers et je suis sûr que j’ai sous-estimé l’image que j’ai donnée à l’amour de la sagesse en la renfermant dans un océan de la sagesse, car au contraire de l’océan, l’amour de la sagesse est infini. E. T.
Posted on: Tue, 12 Nov 2013 20:12:23 +0000

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