LANGOLAIS DOS SANTOS SCELLE LAVENIR DU CONGOLAIS SASSOU - TopicsExpress



          

LANGOLAIS DOS SANTOS SCELLE LAVENIR DU CONGOLAIS SASSOU NGUESSO En envoyant un corps expéditionnaire au-delà de la frontière de son voisin francophone, Dos Santos, principal soutien de Denis Sassou Nguesso lors de sa prise de pouvoir en 1997, lui envoie un message sans ambigüité : « Ne compte plus sur moi ! ». Mais le message ne va-t-il pas plus loin ? N’y aurait-il pas un post-scriptum à l’attention du peuple congolais : « Si tu te soulèves, nous te soutiendrons. » ? Depuis que Cabinda est devenue le principal pourvoyeur de devises de l’Angola, Dos Santos a accordé des privilèges à sa province éloignée, 15% des revenus de son pétrole lui sont concédés, les routes se construisent et même à travers le Mayombe sans que Luanda prétende réaliser un exploit technologique, l’électrification progresse et Cabinda rattrape rapidement son retard. Les revendications indépendantistes se font moins virulentes et le FLEC perd de son influence alors qu’il est probablement soutenu financièrement et en matière de base arrière par la République du Congo. Dos Santos a bien du mal à avaler l’ingratitude de son encombrant voisin. Que le prétexte à l’incursion angolaise soit, comme le prétend la version officielle congolaise, pour des revendications territoriales nous paraît totalement absurde. Si Luanda revendiquait vraiment ces terres, que ne les a-t-elles annexées quand ses troupes assuraient la « police » au Congo ? Qui s’y serait alors opposé ? En tout cas pas Denis Sassou Nguesso qui se trouvait surendetté vis-à-vis de Luanda. L’incursion angolaise au Niari est un acte de guerre caractérisé. L’incapacité congolaise à y répondre est la démonstration que son armée pléthorique et surarmée n’est pas là pour défendre l’intégrité territoriale mais pour combattre un mystérieux ennemi intérieur que le pouvoir à bien du mal à désigner. Un temps les ressortissants du Pool, puis ceux des Plateaux, sans parler des puissances occultes manipulées de l’Etranger… Le congolais de la rue est humilié : « Comment peut-on laisser ces angolais enlever nos petits ? » se demande-t-il. L’Homme des Masses est de plus en plus isolé. Ses pairs le lâchent, lui qui comptait sur un retrait de l’UA de CPI pour voir bien des menaces judiciaires s’éloigner, essuie un nouveau revers. C’est que les autres présidents en ont assez de voir Denis Sassou Nguesso se mettre en avant à chaque médiation continentale. La France socialiste lui est plus qu’hostile et sans le retour de la droite à lÉlysée, l’avenir lui y est hermétiquement bouché. Pekin, nouveau partenaire privilégié, montre de nets signes d’énervement face à l’image déplorable que ses entreprises entretiennent au Congo. LétourdiQuand aux russes, indiens et autres brésiliens, s’ils demeurent à la table des négociations, ils tardent à s’engager sur le chantier congolais, peu confiants en la conjoncture. Denis Sassou Nguesso aurait-il pris du poids, le costume constitutionnel que l’homme s’était taillé sur mesure craque sous toutes ses coutures, il ne lui va plus. • Veut-il s’en offrir un autre avant l’échéance ? • Peut-il s’en offrir un autre avant l’échéance ? • S’il est poussé hors du pouvoir par l’actuelle constitution, pourra-t-il choisir son successeur en organisant une présidentielle à la Poutine ? L’avenir de Sassou paraît à ce jour bien sombre. Reste à savoir si sa chute, désormais programmée, entrainera avec elle l’ensemble de la haute société mafieuse et corrompue qui possède le pays et si le Congo s’engagera, enfin, vers un partage plus équitable de ses richesses. Sassou ne fera pas de troisième mandat, quiconque espère le contraire est dans un combat d’arrière garde. Une seule question se pose désormais : Qui va lui succéder ? Lionel SANZ
Posted on: Thu, 24 Oct 2013 11:06:12 +0000

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