LAfrique est notre avenir. Le Sénat français pense pour les - TopicsExpress



          

LAfrique est notre avenir. Le Sénat français pense pour les intérêts français bien entendu, comme les autorités chinoises, américaines et autres pensent pour leurs intérêts. Si les industriels français (car il sagit bien ici dintérêts économiques en priorité) pensent pouvoir tirer du lait de lAfrique, il est quasi sur que cest au détriment de la vache... Mes salutations à toutes et tous, Nelly Ducray, ancienne tekrurienne To: [email protected] From: [email protected] Date: Fri, 1 Nov 2013 23:50:30 +0000 Subject: Département dHistoire Senat Francais: LAfrique est notre avenir Chers Tekruriens, J’aimerais savoir ce que vous pensez de ce rapport publie sur le website du Senat français et titre LAfrique est notre avenir.” Personnellement je crois que tant que les autres définiront exclusivement ce que nos relations avec eux seront, ces relations se feront contre nos intérêts. Ceci est vrai pour la France, mais aussi pour la Chine, les USA, et les autres. Nous devons repenser par nous-memes notre place dans le monde et mettre en avant nos intérêts d’aujourd’hui et de demain, comme tout le monde. Best, IS POUR RELANCER LES RELATIONS DE LA FRANCE AVEC LES PAYS AFRICAINS FONDÉES SUR DES INTÉRÊTS COMMUNS DANS UN PARTENARIAT RÉNOVÉ Première priorité : Tenir un autre discours sur lAfrique et définir une stratégie ambitieuse et cohérente : il sagit de quitter le « vieux récit » sur une Afrique du passé, comprendre et mettre en valeur les mutations économiques en cours, développer un narratif plus juste des liens unissant la France à des pays africains qui ne sont pas seulement partie prenante de notre histoire, mais aussi des éléments clés de notre avenir. 1) Définir la relation de la France aux pays africains dabord en fonction de nos intérêts partagés : des millions de Français qui sont dorigine africaine, ou vivent ou ont vécu en Afrique, des intérêts économiques et stratégiques, un enjeu pour la sécurité de la France comme de lAfrique. 2) Se départir des préventions postcoloniales et assumer le fait que lAfrique nest pas seulement partie prenante de notre histoire, mais aussi un élément clé de notre avenir. 3) Établir une stratégie africaine de la France sous la forme dun Livre blanc sur lAfrique en associant des membres représentant le Parlement, les administrations, les opérateurs, les ONG intervenant en Afrique et des personnalités qualifiées françaises, étrangères et notamment africaines. 4) Créer un programme de soutien « pour une écriture franco-africaine dune histoire partagée » afin de promouvoir le travail déquipes mixtes franco-africaines sur létude de notre histoire commune. 5) Poursuivre louverture des archives sur la période coloniale. Deuxième priorité : Améliorer le pilotage de la politique africaine et la cohérence des actions menées sur le terrain. Devant le constat dune politique éclatée à tous les niveaux, le groupe de travail souhaite renforcer le pilotage de la politique africaine. En dehors du Livre blanc dont lobjectif est de fédérer toutes administrations sur des objectifs communs, il propose : 6) De créer un ministère de la coopération internationale et du développement de plein exercice rassemblant les services concernés du ministère des affaires étrangères et du ministère des finances. 7) Dinstaurer une structuration régionale de notre dispositif diplomatique avec la nomination dambassades chefs de file régionaux et la mise à jour régulière de «stratégies-régions» validées au niveau interministériel. 8) Détudier la possibilité dans certains pays de mutualiser notre dispositif diplomatique avec certains partenaires européens afin de constituer des ambassades communes. 9) De mettre en place une cellule de haut niveau en charge de la gestion civilo-militaire des situations de crise afin dassurer une véritable coordination entre les responsables du développement et de la sécurité là où la France est présente. Cette cellule aura pour fonction de coordonner les actions de prévention des crises ou de gestion des situations post-crises afin de favoriser le rétablissement des services publics et privés essentiels au fonctionnement normal dun pays. Troisième priorité : Renforcer nos liens économiques avec lAfrique qui décolle. Le groupe de travail estime quil faut désormais accentuer notre regard sur les opportunités économiques quoffre le décollage dune partie du continent africain. Pour cela, il propose de : 10) Structurer une démarche internationale par géographies et par secteurs qui correspondent aux besoins des marchés africains, renforcer nos moyens de soutien aux entreprises dans les pays les plus dynamiques tels que lAfrique du Sud, le Nigéria, la Côte dIvoire, et le Kenya, mais également lÉthiopie, le Ghana, le Botswana, la Tanzanie ou le Mozambique 11) Développer la pratique du portage des PME par les grands groupes présents sur le continent dans une démarche adaptée aux réalités africaines. 12) Développer des stratégies de conquête des marchés africains par le bas de la Pyramide et créer avec Proparco un fonds dinvestissement en partenariat public privé sur ce type de stratégie « le bas de la Pyramides » impliquant des nouvelles technologies et des entreprises françaises. 13) Mettre fin à lhémorragie des services économiques en Afrique, établir des stratégies régionales avec lensemble des services intervenant dans le domaine économique, renforcer les synergies entre Ubifrance, les Missions économiques, les Chambres de Commerce et dIndustries (CCI), en France et à létranger (Uccife), les conseillers du Commerce extérieur de la France (CCEF), Oséo, Coface, Pacte PME International, et les Opérateurs spécialisés du commerce international (OSCI). Soutenir les postes dépourvus de service économique ou de soutien commercial. 14) Inscrire dans le COM de lAFD un mandat dans le cadre de sa mission au service du développement de dialogue avec les entreprises privées et les bureaux détudes français et de promotion de léconomie française autour de lexpertise. 15) Fixer à PROPARCO des objectifs de co-investissement avec des entreprises françaises et soutenir son développement en renforçant ses fonds propres et lui garantissant une plus grande autonomie organique par rapport à lAFD. 16) Plaider au sein de lOCDE et du G20 pour une clause de réciprocité sur louverture des marchés financés par lAPD afin de pousser les pays émergents à délier leurs financements ou, le cas échéant, à exclure leurs entreprises des appels doffres financés par lAPD. 17) Renforcer les exigences environnementales et sociales dans les dossiers dappel doffres pour les marchés financés par la coopération française afin de permettre aux bénéficiaires de ces financements déliminer, au stade de la pré-qualification et de lévaluation des offres, des entreprises ou des propositions qui ne seraient pas conformes techniquement sur le volet responsabilité sociale et environnementale et de sanctionner une entreprise qui ne respecterait pas ses engagements lors de lexécution de son marché. 18) Faire établir par le Comité pour les métaux stratégiques (COMES) et le SGDSN une étude des intérêts de la France en Afrique en matière dapprovisionnement stratégique et prendre en compte les conclusions de cette étude dans la définition de notre stratégie africaine. 19) Engager le processus formel dadhésion à linitiative sur la transparence dans les industries extractives (ITIE). 20) Engager la transposition par la France des dispositions des directives comptables concernant certaines obligations pour les entreprises extractives européennes de publier pays par pays et projet par projet les revenus tirés de lexploitation des ressources extractives versés à des Etats et définir une stratégie dexemplarité des entreprises publiques françaises intervenant dans ce domaine en Afrique. 21) Soutenir les initiatives et les programmes des banques multilatérales de développement dans le domaine des industries extractives. 22) Renforcer notre coopération en faveur du renforcement de capacité au profit des programmes de lUEMOA et notamment du Programme Économique Régional (PER). 23) Veiller à ce que la conclusion des Accords de partenariat économique (APE) ne nuise pas à lintégration régionale, inviter la Commission européenne à faire preuve de plus de souplesse dans les négociations daccords de partenariat économique régionaux afin de déboucher sur un aboutissement positif et un renforcement de la coopération européenne en faveur de l’intégration. Pour plus de details: senat.fr/rap/r13-104/r13-104_mono.html *~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~* Ibra Sene, Ph.D. Assistant Professor Department of History & International Relations Program The College of Wooster 400 E. University Street Wooster, OH 44691 USA P: (330) 263-2622 F: (330) 263-2614 E-mail: [email protected] *~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*
Posted on: Thu, 28 Nov 2013 13:16:16 +0000

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