Les trois Français du Partizan Belgrade sont dévoués corps et - TopicsExpress



          

Les trois Français du Partizan Belgrade sont dévoués corps et âme au club serbe, son coach, ses fans. Et ils n’auront aucun sentiment pour Nanterre ce soir. BELGRADE – DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE LEURS VOITURES se suivent et glissent dans la nuit tombée sur Belgrade, dont les rues n’ont plus aucun secret pour eux. Ils y ont posé leurs valises – tous dans la même rue –, leur avenir basket et l’envie d’une autre vie. Ils sont internationaux français et ont vibré sous le maillot bleu. Pourtant, le Partizan, sa Hala Pionir, arène la plus volcanique d’Europe, la ferveur des fans et l’énigmatique coach Dusko – dit «Dule» – Vujosevic, faiseur de jeunes talents, dessinent aujourd’hui le seul paysage basket qui les intéresse. Le deuxième entraînement de la journée vient de se terminer, ce mercredi à vingt-trois heures. Les Frenchies sont fourbus, mais joyeux de manger du basket du matin au soir. «Depuis que je suis arrivé ici, ma vie a changé», dit simplement Joffrey Lauvergne, le pivot des Bleus, champion d’Europe voilà un mois. « Je suis heureux de me lever tous les matins pour aller m’entraîner. Psychologiquement, depuis que je suis ici, je me sens super bien. J’aime vachement la vie, les gens… » Léo Westermann fut le premier à défricher la piste, débarqué en 2012, puis Joffrey Lauvergne, quelques mois plus tard, et le petit dernier Boris Dallo, arrivé cet été. Ils forment le trio français du Partizan et donnent à la jeune équipe serbe (vingt ans et demi de moyenne d’âge) deux joueurs majeurs, Westermann et Lauvergne, qui, lors du premier match d’Euroligue, où ils ont mené la vie dure au Barça, ont joué comme à leur habitude, trente-cinq minutes en moyenne. C’est pour ça qu’ils sont venus. Pour trouver le meilleur de leur jeu, aller au bout d’eux-mêmes et de l’épuisement, des séances de tir de trois heures, de ces entraînements « où parfois tu ne fais que courir, avec toujours plus d’intensité. Et la seule chose que tu peux faire ensuite, c’est aller te coucher. Il faut s’accrocher, ne pas lâcher mentalement », raconte Dallo, le petit nouveau. Westermann, lui, n’en revient toujours pas de se retrouver dans ce club mythique qui occupait déjà ses rêves d’INSEP, et de la confiance témoignée par le maître des lieux, Dule Vujosevic. «J’avais vingt ans, aucune expérience, il m’a fait confiance pour driver une équipe en Euroligue. Il nous apprend tellement, nous aime tellement qu’on se donne à fond juste pour s’entendre dire : ‘’C’est bien’’», raconte le meneur des Noir et Blanc, qui entame sa deuxième saison d’Euroligue aux manettes du club. Joffrey Lauvergne affirme qu’il a «progressé partout, techniquement. Il n’y a pas un domaine où je n’ai pas progressé. Physiquement, je ne suis jamais fatigué», se marre l’ex-intérieur chalonnais qui avait bluffé le sélectionneur bleu Vincent Collet cet été. Dallo, le « fiston » de Dule Quant à Boris Dallo, après une saison en Pro A à Poitiers, recalé par Antibes, il est au nirvana. Son agent Pedja Materic, un ancien joueur du Partizan, avait proposé à Vujosevic de jeter un œil sur le gamin. Et qu’a dit le coach serbe? «Il a dit à Boris : ‘’Je ne te prends pas parce que tu es bon maintenant, mais parce que je pense voir ce que tu peux devenir’’», raconte Materic. «C’est le fiston de Dule», moquent les deux autres, car Dallo a été autorisé à se rendre chez le coach, quelques semaines à peine après son arrivée… Oui, Vujosevic est le père exigeant et aimant de cette tribu. Il ne passe rien mais veille à tout. Leur donne des livres à lire, exige une hygiène de vie, met en garde contre l’alcool et les filles ravageuses de Belgrade. Il sait tout. Et la légende du Partizan raconte que certains joueurs l’auraient déjà retrouvé… chez eux, en rentrant nuitamment de boîte. Mais pour ces fans qui les invitent dans les restos, pour ce coach qui les couve autant qu’il les pousse, même s’il n’aime pas parler anglais et utilise un interprète, ils sont prêts à se mettre à plat ventresur le terrain. «Il nous montre beaucoup damour. Cest compliqué à comprendre. Quand il te donne une tape dans le dos, tu as l’impression qu’il t’a dit des choses incroyables… Et c’est juste une tape dans le dos», raconte joliment Lauvergne. C’est pour ça qu’ils ne feront aucun sentiment face à Nanterre, ce soir. « Nanterre, ce n’est pas notre problème. Nous, on est des joueurs du Partizan, et on va tout faire pour gagner ce match »,conclut Westermann. Parole de Partizan… LILIANE TRÉVISAN
Posted on: Fri, 25 Oct 2013 22:46:47 +0000

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