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:: LE CORPO-SUPRÉMACISME EN 8 LEÇONS 1- Le patronat et les milliardaires créent leurs propres organismes de recherche et leurs organisations civiles (ONG) qui feignent défendre la cause du monde ordinaire. Ils embauchent aussi plusieurs universitaires de service et achètent la vaste majorité des médias d’information qui, tel de vrais mercenaires, vont promouvoir leurs intérêts et leur idéologie ; 2- Le patronat finance intensément leurs partis politiques et mandate des gens d’affaires pour faire de la politique active en se faisait élire au parlement. Faut aussi embaucher des milliers de lobbyistes qui grenouillent en catimini ; 3- Une fois leurs commandités élus commence alors la mise en place de leur État minimal en sabrant dans les instruments collectifs et le bien commun au nom fallacieux de la liberté individuelle et de la création de richesse. Pour obtenir l’adhésion, faut faire semblant de consulter le monde par le biais de comités et de forums bidons ; 4- Pour arriver à moins d’État et plus de privé, le patronat et les élites imposent à leurs élus asservis de baisser radicalement les impôts des compagnies et des nantis et d’accroître les subventions, les abris fiscaux réservés au gratin et de fermer les yeux sur l’évasion fiscale dans leurs paradis fiscaux. Ainsi, même en période de croissance économique et de gros profits des entreprises, l’État en vient à se priver volontairement de recettes fiscales. On crée donc alors, de toute pièce, une crise permanente et artificielle des finances publiques et une enflure de la dette publique qui serviront de prétexte à implanter leur «gamick». L’ordre est donné de taxer de moins en moins le revenu et la richesse, désormais qualifier de mesure communiste qui pénalise supposément la réussite et l’entrepreneurship ; 5- L’État ayant alors moins d’argent, il s’ensuit évidemment le sous-financement des services publics délabrés qu’il faut alors privatiser aux affairistes et tarifier abondamment ceux qui restent : éducation, santé, pensions, eau, garderies, autoroutes, transport en commun, etc. Ainsi, le patronat arrive à son objectif de tarifier les services publics et de taxer la consommation en lieu et place du revenu et de la richesse. À la fin, la tarification des services publics débouche inéluctablement à leur privatisation ; 6- Le patronat exige aussi des traités de libre-échange jumelés à un processus de déréglementation à tout crin afin d’imposer ses conditions aux travailleurs : sous-traitance, délocalisations, désyndicalisation, précarité de l’emploi, etc. On transforme alors les employés en esclaves. Priorité est alors donnée à la liberté des maîtres du monde de faire ce qu’ils veulent quand ils le veulent sans aucune entrave ou irritant ; 7- Leurs politiciens ont également ordre de privatiser toutes les ressources naturelles (mines, pétrole, forêt, eau, etc.) et les sociétés d’État : Air Canada, CN, Petro-Canada, etc. Préséance est consentie à la propriété privée au détriment de la propriété collective ; 8- Après leur service politique, le privé réembauche leurs élus inféodés à gros prix afin de les remercier pour leur bon travail et les nombreuses faveurs obtenues. C’est ainsi que l’on dicte à la population un monde qu’elle ne veut pas et qui est le siège d’inégalités croissantes : les riches s’enrichissent et la classe moyenne et les défavorisés s’appauvrissent. Le système démocratique devient une illusion. Face à l’absence de services publics universels et gratuit, finie l’égalité des chances face aux services sociaux premiers. C’est ça le monde vu par les George Bush Jr., Margaret Thatcher, Stephen Harper et Jean Charest qui sont au service de la classe dominante tout en simulant hypocritement être au service des intérêts supérieurs du monde ordinaire. Le pire dans tout ça est que la population est tellement «brainwashée» et désabusée qu’elle en vient à voter pour des politiciens qui, étant affranchis aux puissants, adoptent des politiques qui l’appauvriront toujours plus. Voilà bien le comble de l’intoxication. Mais, le mépris et l’exploitation ont leurs limites, comme en font foi ici et ailleurs les millions d’indignés, étudiants et de travailleurs qui sortent dans la rue en disant que la fête est terminée. Faut surtout pas lâcher, au nom des générations actuelles et futures L’État au service de la classe dominante: modus operandi LÉO-PAUL LAUZON - 26 MARS 2012 Voici résumé, en huit étapes, comment l’État en vient à privilégier les intérêts supérieurs de la caste dominante : blogues.journaldemontreal/lauzon/actualites/letat-au-service-de-la-classe-dominante-modus-operandi/
Posted on: Sat, 20 Jul 2013 11:27:32 +0000

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