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LES DÉCIDEURS RÉGION SONT EN PANIQUE CONTRE LES ENVIRONNEMENTALISTES: 22 juillet 2013 Le Quotidien JULIEN RENAUD « Un moment important de notre histoire » Le président de la Chambre de commerce du Saguenay promet un automne chargé à partir de la page 1 CHICOUTIMI - La région arrive à un tournant majeur de son histoire sur les plans démographique et économique et bénéficie d’un échiquier qui laisse présager une victoire sans précédent. Mais encore faut-il que ses acteurs et ses citoyens réalisent l’opportunisme politique qui s’offre à eux. (Archives Jeannot Lévesque) Éric Dufour est convaincu que la région va s’en sortir en se tournant vers l’industrie minière. Voilà ce qu’estime le président de la Chambre de commerce du Saguenay, Éric Dufour, à la faveur d’une entrevue de fond accordée au Quotidien. Passionné d’actualité, l’homme d’influence a décidé de sortir de ses vacances afin de coucher sur papier sa réflexion sur l’automne chargé qui attend la région et sur les priorités sur lesquelles tablera la Chambre de commerce. « Un cri d’alarme et de prise de conscience », introduit-il. Et ce sont les virages démographiques et économiques qui mobiliseront la majeure partie des enjeux stratégiques de l’instance pour les mois à venir. Mais d’abord, les constats. Constat démographique Une vague démographique déferle présentement sur la région. Selon M. Dufour, les soupers de retraités ont de plus en plus de convives, et ces derniers investissent de moins en moins, qu’ils soient hommes d’affaires, femmes d’affaires ou citoyens au boulot. Résultat : un problème de main-d’oeuvre. Par chance, selon M. Dufour, le bilan de l’exode est redevenu positif après un combat de longue haleine et de longue durée. Et l’immigration s’est développée, elle aussi, ces dernières années. Le problème se situe plutôt du côté du désir des citoyens d’être membres actifs de ce virage historique, estime le président de la Chambre de commerce. Mais peut-être qu’ils n’ont juste pas encore réalisé l’urgence du virement de bord, ajoute-t-il. De tribord à bâbord, Éric Dufour - et l’instance qu’il représente - entend briser la gêne des jeunes de devenir les acteurs de demain, tout en misant sur une plus grande présence des acteurs d’aujourd’hui pour faire comprendre les changements de demain. Pour y arriver, la Chambre de commerce a un plan en tête, en plus de miser sur le développement de projets mobilisateurs et différents, comme l’exploitation minière, notamment avec Arianne Phosphate, elle compte miser sur l’implication des jeunes (voir autre texte). Constat économique Voilà que les voiles sont hissées, naviguons, ensemble, pour faire place aux questions économiques, poursuivait M. Dufour. Force est d’admettre que l’industrie de l’aluminium souffre de pertes d’emploi et de demandes en baisse, mais surtout d’une trop haute pression du milieu. Même chose pour l’industrie forestière, avec les coupes à l’assuranceemploi et les répercussions sur les entreprises d’ici d’un programme comme celui sur le rétablissement du caribou forestier. « Il y a le caribou forestier, mais aussi le marabout forestier. La base, c’est l’humain. On n’y est plus, et c’est de là que vient ce déséquilibre », commente Éric Dufour, qui souhaite offrir du repos à ces deux industries. « Les milieux de l’aluminium et de la forêt supportent une trop grande pression. Il faut les laisser se replacer, mais aussi, il faut arrêter les études et faire confiance à l’expertise. J’invite le gouvernement provincial à suivre les propositions de la CRÉ, à faire confiance aux experts et à laisser parler leurs compétences », renchérit-il. Et pour éviter d’étouffer ces champs d’expertise, Éric Dufour est convaincu que la région va s’en sortir en se tournant vers l’industrie minière, notamment avec Ar ianne Phosphate, projet d’un milliard de dollars créateur de 500 emplois, ou encore Niobec. D’ailleurs, M. Dufour qualifie Arianne Phosphate comme le potentiel « deuxième RTA » de la région. Aussi, « cela passe par le développement de grappes d’expertise », ajoute-t-il. Opportunisme politique Après les constats et les solutions, place aux moyens, aux appuis. « Pour sortir la région de cette zone humide, nous allons mettre de la pression sur nos élus régionaux pour qu’ils créent un réel chantier économique et qu’ils sortent de la ligne de parti socio-environnementale pour se tourner davantage sur l’économie et la démographie », promet M. Dufour. « Quelle chance nous avons d’avoir autant de ministres dans la région avec des postes d’importance, su r tout avec la récente nomination de Denis Lebel comme lieutenant du Québec au fédéral. Nous avons la meilleure fenêtre possible, et j’ai confiance en nos élus », s’empresse-t-il d’ajouter, saluant au passage les efforts des élus provinciaux, fédéraux et municipaux pour investir dans les infrastructures d’ici, notamment l’aéroport de Bagotville et le port de Grande-Anse. Si M. Dufour soutient fermement que la région a besoin des élus, il mentionne également le rôle important de la population. « Les citoyens doivent être derrière eux », précise t-il. Comme quoi tous doivent ramer dans le même sens pour mener à terme un virage d’une grande ampleur.
Posted on: Mon, 22 Jul 2013 14:09:43 +0000

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