LES MISES EN SCENE NE SERVENT PAS LA CAUSE PROBLEMATIQUE Il est de lordre normal des choses que les membres de la diaspora mauritanienne qui revendiquent leur appartenance à l’opposition s’activent pour faire entendre une voix discordante à celle du régime d’Ould Aziz. Mais il est aussi normal que les membres de cette même diaspora commencent à méditer sur la célébration, depuis 2 ou 3 ans, du 28 Novembre et au-delà du 28, sur des questions telles : Pourquoi, nous opposants, faisons-nous de la politique, et en vue de quoi ? Pourquoi et pour qui organisons-nous des manifestations et des rencontres ? Quel est notre rôle et quelle tache devrions-nous jouées dans les crises rémanentes et cycliques que connaît le paysage politique ? Nous n’aimons pas tout autant que nous sommes de telles questions parce qu’elles nous mettent et nous rappellent nos responsabilités dans la conjoncture présentes et passées…… Je disais tantôt que les membres de la diaspora aux USA doivent méditer sur la célébration du 28 Novembre après 2 ou 3 ans d’expérience. Une évaluation et une fixation d’objectifs sont NECESSAIRES ET IL EST DU ROLE DES PARTIES PRENANTES (Morales ou individuelles) DE FAIRE UN BILAN ET DE SE FIXER QUELQUES OBJECTIFS pour une vision politique d’ensemble. Les célébrations du 28 Novembre sous l’angle du deuil sont, dans le principe, une excellente affaire politique. Malheureusement, nous constatons que dans la méthode de célébration de cette année transparait une pédagogie insidieuse de la soumission a des agendas cachés assortie d’une espèce de campagne de décervelage qui bat son plein par laquelle on capte les cœurs des uns et on embobine les autres dans des discours préfabriqués visant à s’approprier un idéal mal élucidé…… Constamment manipulée et acculée à la servitude des agendas cachés et ne faisant jamais ou presque de recul nécessaire a la réflexion, a la planification et a lévaluation des activités, la diaspora, avec ses moyens limités, se laissent berner par des agissements aussi toxiques et inhibiteurs que CEUX DONT ON REPROCHE LE POUVOIR EN PLACE. L’heure n’est-elle pas venue suffisamment pour interroger ses pratiques en lieu et place des PRECIPITATIONS préjudicielles ! L’heure n’a-t-elle pas sonné pour arrêter le cinéma et les consolations mal placées des DONNEURS DE LECONS qui ne cessent de se déculpabiliser en versant tout le venin sur les maures au moment où nos propres frères Halpoulaars, Soninkes, Hratines sont au service de la dictature et des injustices ? L’invite est CLAIRE : Arrêtons de nous consoler et de jeter l’anathème sur les autres en jetant un coup d’œil sur nos COPIES ! Celle de la gestion de nos activités après plus de deux décennies d’exil aux USA……..Il est temps de réfléchir sur nos incohérences et NOS carences illustrées, hélas, par la torpeur, le manque de débats et surtout par la disparition ET/OU LA paralysie qui caractérisent des structures préexistantes telles que le CDDHM qui a disparu de la circulation ..................................... Quel intérêt avons-nous à CELEBRER continûment des martyrs dans une vaste campagne de fabrication d’objectifs imprécis prétendument mis en place pour laver l’affront du régime raciste de Taya ? Hélas ! Nous n’en tirons et n’en tirerons que des délices fugaces truffées d’émotions et de larmes. Et le lendemain nous tomberons très rapidement dans nos us et reflexes politiciens génératrices de toutes ces relations exécrables qui opposent le paysage politique que tout devait souder….. QUELQUES PISTES A notre humble avis, si dans nos célébrations, des objectifs (politique et intellectuel) ne sont pas fixés, nous trouvons cela une PERTE de temps et d’énergie. En effet à quoi bon de ressasser des tragédies, des faits, des tortures, des assassinats au moment où nous ne nous fixons aucun agenda au sortir de ces célébrations POUR TRAQUER les assassins, les tortionnaires qui se pavanent aux USA, en Europe.......Si nos activités ne sont ni mesurables et ni évaluables, elles ne seront jamais audibles et par conséquent elles seront inutiles. Ainsi, et comme nous l’avons exprimé et assumé dans les réunions, notre appréciation est discordante par rapport à celle de la majorité qui nous semble naviguer à vue ET APPAREMMENT SANS OBJECTIF MESURABLE DONC SANS UNE POSSIBILITE DE SAVOIR DANS 2 OU 5 ANS CE QUE NOUS AVONS APPORTE DE SUBSATANTIEL AU COMBAT QUE NOUS PRETENDONS MENER….……., il ne serait pas saugrenue de MOBILISER toutes les ressources intellectuelles, juridiques, politiques pour, entre autres, INITIER UNE PLAINTE aux USA Oui pour CONTINUER LES CELEBRATIONS mais dans un esprit d’une action intellectuelle et politique crédible. J’aurais souhaitee que la diaspora aux USA se fixe 2 objectifs au finish de cette journee historique : 1. Rédiger un mémorandum qui sera un ouvrage qui exposera clairement les faits, les témoignages et les autres données liées à l’exécution des 28 officiers et sous-officiers. Ce document sera agrémenté par les données déjà existantes et par des donnes Audio et vidéo d’Inal 2. Initier et ou Rédiger une PLAINTE AUX USA pour traquer les criminels et les assassins qui pourraient être tentées par les USA pour des raisons professionnelles, académiques ou autres 3. Développer des stratégies de médiatisation du mémorandum 9Envoi aux pays membres des NU, Explication de notre démarche dans les TV et Radios américaines………..) Senghor disait en 1960, que lindépendance était une lutte perpétuelle et que pour mener le Sénégal au développement, il fallait un type dHommes nouveaux. Moi je dis que le combat politique est une lutte perpétuelle qui passe par la CONVICTION dont le siège est le CŒUR. Et ce combat exige une foi en soi et en ses moyens et ses capacités surtout celles qui fondent la CONVICTION. Il nous faut absolument concilier nos actes avec léthique de la conviction car il ya des fondamentaux et une éthique de la responsabilité car nous aimons, de bonne guerre, les postes de responsabilité mais poste de responsabilité doit être arrimée a l’obligation de rendre compte. Une action ne sera jamais PRODUCTRICE si elle se complait dans les activités faciles et les discours faciles. Nous devons accepter de discuter de nos erreurs, de nos fautes et de nos incohérences dont le soubassement est entièrement généré par les complaisances, les tricheries et autres ambitions insensées qui sont enfouies en nous. Cest Cocteau qui disait quil faut autant CULTIVER SES DEFAUTS QUE SES QUALITES. Par cultiver ses défauts, il voulait dire que nous ne devons aucunement les OCCULTER. Adama NGAIDE. USA
Posted on: Fri, 22 Nov 2013 15:59:00 +0000
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