LES PRINCIPES ELEMENTAIRES DE L’HERMENEUTIQUE BIBLIQUE PAR REV. - TopicsExpress



          

LES PRINCIPES ELEMENTAIRES DE L’HERMENEUTIQUE BIBLIQUE PAR REV. PASTEUR JOHN WENDELA johnwendela@gmail Nous avons une seule Bible au monde, mais il existe plusieurs interpretations qui causent tant de confusions dans le chef des enfants de Dieu.Pourquoi ? LE SOUCI DE BIEN INTERPRETEREt ENSEIGNER LA PAROLE DE DIEU Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même et tu sauveras ceux qui t’écoutent (1 Ti. 4 :16 – italiques de l’auteur). Tout serviteur de Dieu doit prendre à cœur cette exhortation. Il doit avant tout veiller sur soi-même. Il doit s’assurer que son comportement donne un bon exemple de la sainteté. Deuxièmement, il doit veiller sur son enseignement parce que son salut éternel et celui de ses disciples dépend de ses enseignement, comme l’a ci haut déclaré Paul,[1]Si un pasteur embrasse des fausses doctrines ou néglige de dire la vérité a son église, son sort et celui de sa congrégation est éternellement désastreux. Il n’y a aucune excuse pour un faiseur de disciples qui prêche ou enseigne une fausse doctrine parce que Dieu lui a donné Son Esprit et Sa parole pour le guider dans toute vérité. Ceux qui répètent les enseignements des autres sont des perroquets spirituels.Ils sont susceptibles de commettre les erreurs de ceux qu’ils copient parce qu’ils n’étudient pas profondément la parole qu’ils enseignent. Pour pouvoir se protéger contre cette mauvaise habitude, nous devons avoir des motivations pures et purifier nos cœurs (1) pour pouvoir plaire à Dieu et (2) aider les autres à se préparer pour le jour du Seigneur Jésus et pouvoir résister à la mode de vouloir s’enrichir a tout prix, et devenir puissant et populaire. Nous devons, en plus de cela, étudier intelligiblement la parole de Dieu afin que nous ayons une compréhension parfaite et équilibrée. Paul écrivit encore à Timothée, disant: Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’ait point à rougir, qui dispense droitement la parole de vérité (2 Ti. 2 :15). Lire, méditer et étudier la parole de Dieu doivent être un disciple que tout serviteur de Dieu devrait développer. Le Saint-Esprit l’aidera à mieux comprendre au fur et à mesure qu’il étudie diligemment les écritures. Il doit veiller pour pouvoir « dispenser droitement la vérité de la parole ». L’un des défis majeurs de l’église d’aujourd’hui c’est la mauvaise interprétation de la parole de Dieu. Les pasteurs déboussolent leurs congrégations par leur mauvaise interprétation de la parole de Dieu. C’est très dangereux. Jacques lança l’appel suivant : Mes frères, qu’il n’y ait point parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement (Ja. 3 :1). Pour ce faire, il est impératif que tout faiseur de disciples sache comment interpréter la parole de Dieu dans toute droiture. Il doit avoir pour but de comprendre et communiquer parfaitement l’essence de n’importe quel passage. Interpréter la parole de Dieu c’est comme interpréter les paroles d’une autre personne. Si nous voulons comprendre correctement ce qu’un auteur ou un orateur signifie, nous devons faire recours à certaines règles d’interprétation. Elles sont basées sur le bon sens. Dans ce chapitre, nous verrons les trois principales règles d’interprétation biblique qui sont : (1) Lire intelligiblement, (2) lire contextuellement et (3) lire honnêtement. Règle 1: Lire intelligiblement. Interpréter littéralement tout ce que vous lisez, Exceptées les expressions et les figures de style La Bible, tout comme d’autres écrits, est pleine des figures de style, telle que la métaphore, l’hyperbole et l’anthropomorphisme. Celles-la devront être respectées comme tel. Une métaphore est un procédé de langage qui consiste dans une modification de sens par substitution analogique. Les écritures contiennent bon nombre de métaphores. L’exemple type est le dernier repas du Seigneur avec Ses disciples : Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : buvez-en tous car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés (Mt. 26 :26-28). Jésus voulait-Il dire que les ingrédients de ce repas représentaient littéralement Son corps et Son sang ? Notre bon sens dit que non. Les écritures disent clairement que ce fut du pain et du vin, ni moins ni plus. Aucun changement littéral de vin en sang ou du pain en chair n’est mentionné. Que ce soit Pierre ou Jean, eux qui furent présents pendant ce repas, aucun d’entre eux n’a mentionné une telle chose dans ses épîtres. Et je ne crois pas que les apôtres aient joué le rôle des cannibales ! Certains refusent en disant : « Jésus n’a-t-il pas dit que le pain et le vin étaient Son corps et Son sang. Nous croyons les paroles de Jésus seulement. » De telles personnes doivent savoir que Jésus a également dit qu’Il est la porte (voir Jean 10 :9). Est-il pour autant devenu littéralement une porte ayant sur elle des charnières et des poignets ? Jésus dit qu’Il est la vigne et que nous sommes des branches (voir Jean 15 :5). Est-il littéralement une grappe de raisins. Sommes-nous des branches de vigne ? Jésus dit qu’Il est la lumière du monde et le pain descendu du ciel (voir Jean 9 :5, 6 :41). Est-il vraiment la lumière qui émane du soleil ? Est-il réellement un morceau de pain ? Toutes ces expressions ne sont qu’une métaphore, comparaison entre deux choses fondamentalement différentes mais ayant quelques similarités. Jésus est comme une porte et comme une grappe de raisin mais Il n’est littéralement une porte et une grappe de raisin. L’explication de Jésus sur la sainte cène est également une métaphore. Le vin est comparé à Son sang, et le pain à Son corps (jusqu’a un certain niveau). Les Paraboles de Christ Les paraboles de Christ sont comme des métaphores.Elles commencent souvent par les mots, comme, donc ou car.Ils donnent aussi des leçons spirituelles en comparant les similarités de deux choses essentiellement différentes. C’est un point important à se souvenir lorsque nous les interprétons. Sinon, nous risquerions de nous perdre en recherchant la signification de chaque petit détail de chaque parabole. Les métaphores et les paraboles ont des divergences et doivent s’arrêter la. Si je dis, par exemple, à ma femme : « Tes yeux ressemblent a une piscine », je signifie que ses yeux sont bleus, profonds et attirants. Je ne veux pas dire que les poissons y nagent, les oiseaux s’y posent ou qu’ils gèlent pendant l’hiver. Prenons trois paraboles de Jésus, tous bases sur des comparaisons. Le premier parle du grand filet: Le royaume des cieux est encore semblable à un filet jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute espèce. Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent ; et, après s’être assis sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais. Il en sera de même à la fin du monde. Les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, là où il y aura des pleurs et des grincements des dents (Mt. 13 :47-50). Est-ce que le royaume des cieux est fondamentalement identique au filet ? Absolument pas !Ils sont très différents quoi qu’ils présentent certaines similarités. Tout comme les poissons sont sélectionnés et scindés en deux catégories distinctes, les bons et les mauvais, en les faisant sortir du filet, les gens de ce monde seront sélectionnés pour voir ceux qui méritent entrer dans le royaume de Dieu. Les méchants et les justes que vous voyez vivre ensembles dans ce monde, ils seront un jour séparés. Et c’est là que la similarité s’arrête. Les poissons nagent mais les gens marchent. Les poissons sont séparés par les pêcheurs tandis que les justes et les méchants seront séparés par les anges. Les poissons sont jugés par leur goût après la cuisson tandis que les gens sont jugés par leur obéissance ou désobéissance envers Dieu. Les bons poissons sont mis dans des vases etles mauvais sont jetés tandis que les justes hériteront le royaume de Dieu et les méchants seront jetés en enfer. Cet exemple montre combien chaque parabole et chaque métaphore font des comparaisons imparfaites parce que les choses tenues en comparaisons sont fondamentalement différentes. Nous ne devons pas aller loin au delà de l’intention de l’auteur, supposant que les dissemblances sont des similarités. Nous savons, par exemple, qu’en réalité tous les bons poissons sont préparés par le feu et les mauvais sont jetés dans l’eau pour nager quelques jours de plus. Telle ne fut pas l’intention de Jésus, parce qu’il eut agi contre son but. Ce passage particulier n’enseigne pas (peu importe ce que l’on a habitude de dire) une « stratégie de filet » dans l’évangélisation où nous amenons tout le monde, bon et mauvais, dans l’église ! Ce passage ne dit pas que la plage est le meilleur endroit pour évangéliser. Ce passage ne prouve pas que l’enlèvement de l’église aura lieu après la période de tribulations.Ce passage n’enseigne pas que notre salut dépend du choix souverain de Dieu car les poissons, dans cette parabole, n’ont aucun rôle à jouer dans leur sélection. Ne force pas les paraboles de Christ à dire ce que vous voulez. Restez Sur Vos gardes Voyons une autre parabole de Jésus très familier. La parabole de dix vierges : Le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent pas de l’huile avec elles ; mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l’huile dans les vases. Comme l’époux tardait, toutes s’assoupirent et dormirent. Au milieu de la nuit, on cria : voici l’époux ; allez à sa rencontre ! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages : donnez de votre huile car nos lampes s’éteignent. Les sages répondirent : non, il n’y en aura pas assez pour vous et pour nous ; allez plutôt chez ceux qui en vendent et achetez pour vous. Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle de noces, et la porte fut fermée. Pus tard, les autres vierges vinrent, et dirent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit : Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. Veillez donc, puisque vous ne savez, ni le jour, ni l’heure (Mt. 25 :1-13). Quelle leçon peut-on tirer de cette parabole ? La réponse se trouve dans la dernière phrase. Soyez prêts jusqu’au retour du Seigneur, car Il peut tarder un peu plus que vous le prévoyiez. Comme je l’ai dit précédemment, Jésus a adressé cette parabole à quelques-uns de Ses disciples sincères et obéissants (voir Mt 13 :3). Dans cette parabole, Pierre, Jacques, Jean et André sont exhortes a rester prêts jusqu’au retour de Christ. Cela signifie que même un disciple, s’il ne reste pas à sa garde, il peut ne pas être prêt au retour de Christ. Voila pourquoi Jésus les prévenait. Cette parabole nous enseigne que ceux qui sont prêts aujourd’hui peuvent ne pas l’être le jour de son retour. Les dix vierges furent toutes prêtes au départ. Mais cinq d’entre elles se trouvèrent non prêtes. Si l’époux était revenu très tôt, toutes les dix seraient entrées dans la salle des noces. Qu’est ce que les cinq sages et les cinq folles représentent réellement? Est-ce la moitié des chrétiens qui seront prêts au retour de Christ ?Non. Et cette huile c’est quoi? Représente-elle le Saint-Esprit ?Non. Est-ce qu’elle signifie que ceux qui sont baptisés du Saint-Esprit, sont les seuls qui, entreront dans le royaume des cieux ?Non. Peut-on dire que le Seigneur reviendra à minuit parce qu’il nous est rapporte, dans cette parabole, que l’époux vint à minuit? Non. Mais pourquoi l’époux n’a-t-il pas demande au cinq vierges sages d’aller voir si c’est réellement leurs amies folles et les laisser entrer ?Il aurait annule le sens de cette parabole. On peut, peut-être, dire que les cinq folles se sont endormies parce qu’elles n’avaient plus assez de lumière pour tenir jusqu’au bout, tout comme les chrétiens insensés qui marchent dans les ténèbres finissent par s’endormir spirituellement au prix de leurs vies. Peut-être qu’il y a une similarité entre la fête de noces de cette parabole et la fête de noces de l’Agneau, mais a condition qu’on torde pas le sens de la parabole ou celui de ses divers détails. Porter du Fruit La pire des interprétations que je n’aie jamais entendues sur les paraboles de Jésus fut l’explication donnée par un prédicateur sur la parabole du Blé et de l’Ivraie. Lisons d’abord la parabole : Il leur proposa une autre parabole, et il dit : « Le royaume de Dieu est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé et s’en alla. Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison lui dire : Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? Il leur répondit : c’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : veux-tu que nous allions l’arracher ? Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et à cette époque, je dirai aux moissonneurs : arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier » (Mt. 13 :24-30). Et voici l’explication donnée par le prédicateur en question: Il est certain que lorsque le blé et l’ivraie poussent, ils semblent identiques. Personne ne peut les différencier avec succès.Il en est de même pour le monde et l’église. On peut pas savoir qui est chrétien et qui ne l’est pas. Ils ne peuvent pas être identifiés par leur façon de vivre car bon nombre de chrétiens, tout comme les païens, n’obéissent pas à Christ. Dieu seul connaît leurs cœurs, et il les séparera à la fin du monde. Ce n’est pas du tout le message de la parabole de l’Ivraie et du Blé. Par contre, l’objectif principal de cette parabole est de montrer justement qu’il existe une nette différence entre les croyants et les non croyants. Vous remarquerez que cette différence fut constatée aussitôt que le blé commença à germer (v.26). L’ivraie est facilement identifié parce qu’elle ne porte pas de fruits. Jésus a expressément choisi l’ivraie, parce qu’elle ne porte pas du fruit, pour symboliser les méchants qui seront rassemblés et jetés dans l’enfer à la fin. Le principal message de cette parabole : tout vrai chrétien porte des fruits mais les païens n’en portent pas. Même si les méchants, vivant parmi les chrétiens, ne sont pas encore juges, il y a un jour ou Dieu les séparera des justes et les jettera en enfer. Jésus a, en effet, donné la signification de cette parabole particulière pour qu’il n’y ait personne qui cherche une signification au delà de celle qu’Il a donnée : Celui qui sème la bonne semence est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. Or comme on arracha l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le fils de l’homme enverra ses anges qui arracheront de son royaume tous les scandales et tous ceux qui commettent l’iniquité ; et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors, les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur père. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ! (Mt. 13 :37-43). Hyperbole Une deuxième figure de style qu’on trouve souvent dans la Bible est l’hyperbole. Une hyperbole est une exagération délibérée faite en vue d’insister. Quand une mère dit à son enfant : « Je t’ai appelé mille fois pour venir prendre ton dîner », c’est juste une hyperbole. Une illustration biblique d’une hyperbole est la déclaration de Jésus nous interpellant a couper certains membres de nos corps : Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’entre pas dans la géhenne (Mt. 5 :30). Si Jésus a réellement dit que nous devons nous couper notre main droite si nous péchons, personne n’aurait encore sa main droite !Normalement, le problème du péché ne réside pas dans nos mains.Jésus nous enseigne certainement que le péché peut nous envoyer en enfer. Nous pouvons éviter le péché en nous éloignant des tentations et tout ce qui est susceptible de causer notre chute. Anthropomorphisme La troisième figure de style que nous rencontrons dans les écritures estl’anthropomorphisme. C’est une tendance à concevoir la divinité à l’image de l’homme, et à attribuer aux êtres et aux choses des réactions humaines. Nous lisons, par exemple, en Génère 11 :5 : L’Eternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. C’est de l’anthropomorphisme car il est invraisemblable que Dieu Omniscient puisse prendre tout un voyage du ciel à la terre pour ce que les hommes construisaient sur Babel! Plusieurs érudits bibliques considèrent que tout passage qui décrit les parties du corps de Dieu, tels que les mains, le nez, les yeux et les cheveux n’est que l’anthropomorphise. Ils concluent bien sur en disant que Dieu le Tout-puissant ne peut pas avoir de tels membres u corps humain. Aucun de ces détails ne me convainc pas pour diverses raisons. Primo, les écritures déclarent que nous avons été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Alors, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image et selon notre ressemblance (Gen. 1 :26). Certains enseignent que notre ressemblance avec Dieu réside dans le fait que nous sommes des êtres conscients, que nous avons le libre arbitre, etc. Cependant, une autre déclaration similaire à Genèse 1 :26 nous dit autre chose, quelques chapitres après : Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth (Gen. 5 :3 – italiques de l’auteur). Ceci signifie certainement que Seth fut physiquement semblable à son père Adam. Si c’est la signification de Genèse 5 :3, sûrement que Genèse 1 :26 signifie la même chose. Le bon sens et la bonne interprétation le confirme. Plus tard, nous avons quelques descriptions de Dieu tel que vu par certains auteurs bibliques. Moïse, par exemple, avec soixante-treize autres Israélites ont vu Dieu : Moïse monta avec Aaron, Nadab, Abihu, et soixante-dix anciens d’Israël. Ils virent le Dieu d’Israël ; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté. Il n’étendit point sa main sur l’élite des enfants d’Israël. Ils virent donc Dieu, et ils mangèrent et ils burent (Ex. 24 :9-11 – italiques de l’auteur). Si vous demandiez à Moïse de vous dire si Dieu a des mains, que vous répondrait-il ?[2] Le prophète Daniel eut, lui aussi, une vision de Dieu le Père et Dieu le Fils : Je regardais pendant que l’on plaçait des trônes.L’ancien des jours [Dieu le Père] s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure ; son trône était comme des flammes de feu et des roues comme du feu ardent. Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix millions se tenaient en sa présence. Les juges s’assirent et les livres furent ouverts...Je regardais pendant mes visions, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un Fils de l’homme [Dieu le Fils]; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit (Dan. 7 :9-10 ; 13-14 – italiques de l’auteur). Si vous demandiez à Daniel de vous dire si Dieu a des cheveux blancs avec une forme Lui permettant de s’asseoir sur un trône, que vous dirait-il ? Cela étant, je suis convaincu que Dieu le Père a une forme glorieuse semblable, d’une manière ou d’une autre, à la forme de l’être humain, mais cette forme n’est pas faite de la chair et du sang ; elle est spirituelle (voir Jean 4 :24). Comment pouvez-vous discerner les écritures qui doivent être interprétées littéralement et celles qui doivent être interprétées symboliquement ou figurativement ? C’est facile si vous raisonnez un peu. Interprétez littéralement chaque écriture, à moins qu’il n’y ait aucun autre choix que d’interpréter symboliquement ou figurativement. Les prophètes de l’Ancien Testament et tout le livre de l’Apocalypse sont remplis des symboles, expliqués et non expliqués. Mais les symboles ne sont pas difficiles à identifier. Règle 2: Respectez le contexte. Chaque passage doit être interprété de manière à harmoniser avec le reste de la Bible. Le contexte historique et culturel devra être pris en considération, à la mesure du possible. Lire les écritures sans tenir compte de leur contexte actuel et biblique constitue la principale cause d’une mauvaise interprétation. Il est possible de faire dire à la Bible tout que l’on veut lorsqu’on déplace les écritures de leur contexte normal. Saviez-vous qu’on peut dire n’importe quoi en s’appuyant a la Bible ?On peut même prouver que Dieu n’existe pas. Il est écrit, dans le Psaume 14, qu’: « Il n’y a pas de Dieu » (Ps 14 :1). Si nous cherchons une interprétation parfaite, nous devrons lire ce verset en respectant son contexte : « L’insensé dit dans son cœur, Dieu n’existe pas » (Ps.14 :1 – italiques de l’auteur). Ce verset prend alors une tournure significative, complètement différente de la première ! Un autre exemple : J’ai une fois entendu un prédicateur dire qu’il est très important que chaque chrétien soit « baptise par le feu ». Il commença son sermon par les paroles de Jean-Baptiste situées dans Matthieu 3 :11 : « Moi, je vous baptise dans l’eau pour la repentance, mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi. Je ne suis même pas digne de délier ses sandales. Lui, il vous baptisera de l’esprit et du feu ». Il bâtit tout son sermon sur ce passage. Je me souviens l’entendre dire : « Ce n’est pas suffisant d’être baptisé par le Saint-Esprit ! Jésus veut que vous soyez, en plus, baptises par le feu, comme le déclare Jean-Baptiste ». Il continua en disant que nous sommes remplis de zèle pour le royaume de Dieu si et seulement si nous sommes baptisés par le feu. En fin, il fit un appel, vers l’estrade, à l’intention de quiconque voulait « être baptisé par le feu ». Ce pauvre prédicateur commit malheureusement l’erreur classique qui consiste à déplacer les écritures de leurs contextes. Quelle était l’intention de Jean-Baptiste quand il déclara publiquement que Jésus baptiserait par le feu ? Pour trouver la réponse, nous devons lire les deux versets qui précédent le verset cité par ce prédicateur, et lire en plus le verset qui suivant. Jean dit : Et ne prétendez pas dire en vous mêmes : nous avons Abraham pour père ! Car je vous le déclare que de ces pierres-ci, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne porte pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu (Mt. 3 :9-10 – italiques de l’auteur). Nous apprenons qu’une partie de l’audience fut constituée des juifs qui pensaient que leur salut vient de leur lignée. Le sermon de Jean fut évangélique ! Nous apprenons également que Jean avertissait les incrédules en leur signifiaient qu’ils courraient le danger de se faire jeter dans le feu.Il est raisonnable de croire que le feu dont il parle au verset 10 et le même dont il parle au verset 11. Ca devient plus clair quand on lit le verset 12 : Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point » (Mt. 3 :12 – italiques de l’auteur). Au versets 10 et 12, Jean parle du feu de l’enfer en utilisant, surtout au verset 12, une métaphore disant que Jésus divisera les gens en deux groupes différents – le blé, dont Il « amassera dans son grenier » et la paille dont Il jettera dans « un feu qui ne s’éteint jamais ». Si nous retournons un peu en arrière, nous voyons Jean dire, au verset 11, que Jésus baptisera les uns, ceux qui croient en Lui, dans le Saint-Esprit, et les autres, ceux qui ne croient pas en Lui, dans le feu de l’enfer. Dans ce cas, personne ne peut s’arroger le droit de prêcher aux chrétiens la nécessité du baptême de feu ! En plus de chercher le vrai sens du contexte actuel, nous devons respecter ce qu’enseigne le reste du Nouveau Testament. Existe-il un seul un exemple, dans livre des Actes, où les chrétiens « furent baptisés dans le feu » ?Non. L’unique récit auquel on pourrait faire allusion est la description de Luc sur les événements du jour de la pentecôte. A cette occasion, les disciples furent baptisés dans le Saint-Esprit. Ils parlèrent en langues et les flammes de feu apparurent sur leurs têtes. Mais Luc ne dit pas que c’est ça le baptême de feu. De surcroît, il n’y a aucune exhortation ou instruction, dans aucune des épîtres, disant que les chrétiens devraient se faire baptiser dans le feu. Ce faisant, nous pouvons conclure avec certitude que nous les chrétiens nous ne devons pas chercher a être baptisés par le feu. Le Faux Evangile L’évangile est très souvent mal interprété par les prédicateurs et les enseignants, parce qu’ils ignorent son contexte. C’est pour cette raison qu’il existe beaucoup de faux enseignements sur la grâce de Dieu. A titre d’exemple, l’enseignement de Paul, dans Ephésiens 2 :8, disant que nous sommes sauvés par la grâce et non par les oeuvres, a été abusé aux dépens du faux évangile. Son contexte a été ignoré. Paul écrivit : Car, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.Et cela ne vient pas de vous. C’est un don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie (Eph. 2 :8-9). Beaucoup se contentent exclusivement de la déclaration de Paul disant que le salut c’est par la grâce, que c’est un don et non le résultat de nos œuvres. De ce fait, contrairement a ce que témoignent des centaines d’autres versets, ils déduisent qu’il n’existe aucun rapport entre le salut et la sainteté. Quelques-uns arrivent à dire que la repentance n’est pas du tout un préalable au salut. Ce sont la les exemples classiques de la mauvaise interprétation des écritures causée par l’ignorance du contexte. Regardons d’abord ce que notre passage en question dit dans son entièreté. Paul ne dit pas que nous sommes sauvés par la grâce seulement, il dit plutôt que nous sommes sauvés par la grâce au moyen de la foi. La foi est aussi importante que la grâce dans cette équation du salut. Les écritures déclarent que la foi sans les œuvres est morte, inutile et ne peut pas sauver (Jacques 2 :14-26). Ainsi donc, Paul n’enseigne pas que la sainteté est de moindre importance dans le salut. Il dit que nos efforts humains ne peuvent pas nous sauver ; la fondation de notre salut c’est la grâce de Dieu. Sans la grâce de Dieu, on ne peut pas être sauvé. Le salut opère dans nos vies lorsque nous répondons, par la foi, à la grâce de Dieu. Le résultat de la foi c’est l’obéissance, le véritable fruit de la foi qui sauve.Si nous regardons le verset qui suit dans le même passage, la signification s’éclaircit davantage. Paul dit : Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour des bonnes œuvres que Dieu a préparés d’avance, afin que nous les pratiquions (Eph. 2 :10). L’unique raison qui a fait que nous soyons régénérés par le Saint-Esprit, et que nous soyons devenus des nouvelles créatures en Christ, est que nous puissions accomplir les bonnes œuvres dans l’obéissance. Ainsi, l’équation du salut devient : La grâce + la foi = Salut + Obéissance C’est-à-dire : la grâce plus la foi égalent (donnent) au salut plus l’obéissance. Lorsque la grâce de Dieu est reçue dans la foi, ça résulte toujours au salut et aux bonnes actions. Malheureusement, ceux qui ont retire les paroles de Paul de leur contexte ont concocté une autre formule : La grâce + la foi - l’obéissance = le salut. C’est-à-dire : la grâce plus la foi sans (-) l’obéissance égalent au salut. C’est une hérésie. Si nous méditons encore plus sur le contexte de ces paroles de Paul, nous allons découvrir que la situation a Ephèse fut identique a celles des autres villes où Paul a prêché. Les juifs enseignaient les nouveaux convertis de se faire circoncire et de garder certains rituels de la loi de Moïse pour être sauvés. Paul se refera à la circoncision et certains rituels lorsqu’il écrivit sur « les œuvres » qui ne peuvent pas sauver (voir Eph. 2 :11-22). Si nous continuons la lecture un tout petit peu en réfléchissant sur le contexte de la lettre de Paul aux Ephésiens, nous trouverons que Paul croyait à l’importance de la sainteté pour le salut. Que l’impudicité, qu’aucune espèce d’impureté, et que la cupidité ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints. Qu’on entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance ; qu’on entende plutôt des actions de grâces. Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire, idolâtre n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par des vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la, colère de Dieu vient sur les enfants de la rébellion (Eph. 5 :3-6 – italiques de l’auteur). Si Paul croyait réellementque la grâce de Dieu pouvait sauve les gens, même si ils ne se repentissent pas de leur immoralité, cupidité et de leur impureté, il n’aurait pas fait de telles déclarations. Les paroles de Paul mentionnées dans Ephésiens 2 :8-9 ne peuvent être saisies à moins qu’on considère le contexte entier de sa lettre aux éphésiens. L’Uniformité des Écritures Le message de la Bible est consistant, du début à la fin, parce qu’il est inspiré par la même Personne. C’est pourquoi nous devons respecter le contexte pour bien interpréter n’importe quel passage biblique. Dieu ne peut pas dire quelque chose dans un verset et Se contredire dans un autre verset. Sachez bien que lorsque nous avons l’impression que Dieu se contredit dans un passage donne, nous devons étudier sérieusement ce passage jusqu’à ce que notre interprétation harmonise avec le Sien. A titre d’exemple, plusieurs paroles du sermon sur la montagne donnent l’impression que Jésus se contredit ou corrige même certaines lois de l’Ancien Testament. Par exemple : Vous avez appris qu’il a été dit : œil pour œil et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre (Mt. 5 :38-39). Jésus fait une citation de la loi de Moïse et donne une déclaration qui semble la contredire. Comment pouvons-nous interpréter ces paroles ? Dieu a-t-Il changé d’opinion sur le comportement et sur la morale ? Croyez-vous que la vengeance était-elle acceptable dans l’Ancien Testament mais qu’elle est prohibée dans le Nouveau Testament? Seul le contexte peut nous aider à comprendre ce passage. Ces paroles de Jésus furent principalement adressées à Ses disciples (voir Mt. 5 :1-2), et ces derniers ne savaient que la parole de Dieu qui leur était prononcée par les scribes et les pharisiens dans leurs synagogues. Là, ils entendaient dire que : « Œil pour œil, dent pour dent » est une loi. Ce commandement fut abusivement tordu par les scribes et les pharisiens parce qu’ils ignoraient son contexte. Dieu ne voulait pas que Son peuple interprète cette loi comme étant une permission de se venger. Il a en effet dit, dans la loi de Moïse, que la vengeance lui appartient (Deut. 32 :35), et que Son peuple doit faire du bien à son ennemi (Ex. 23 :4-5). Mais les pharisiens et les scribes ignoraient ces commandements et inventèrent leur propre interprétation de : « Œil pour œil, dent pour dent » s’arrogeant ainsi le droit de se venger. [3] Ils ignoraient le contexte. Le commandement de Dieu : « Œil pour œil, dent pour dent » est dans le contexte des lois relatives a la justice dans les tribunaux d’Israël (voir Ex. 21 :22-24 ; Deut. 19 : 15-21). Le simple fait d’instaurer les tribunaux parmi Son peuple révèle que Dieu désapprouve la vengeance personnelle.Les juges impartiaux sont plus habilités, à trancher les différends, que les offensés. Dieu veut que les juges et les tribunaux infligent des punitions correspondant aux crimes commis. D’où, « œil pour œil, dent pour dent ». Ainsi, nous parvenons à harmoniser ce qui semblait contradictoire au paravent. Jésus a simplement aidé Son auditoire, compose exclusivement des gens condamnes a suivre des mauvais enseignements toute leur vie, à comprendre que Dieu ne favorise pas la vengeance. Tel est la substance de la loi de Moïse que les pharisiens avaient tordu le sens. Jésus n’a pas contredit la loi qu’Il avait donnée à Moïse. Il a révélé le véritable but de la loi, telle que prévu par Dieu. Ceci nous aide également à comprendre parfaitement la position de Dieu lorsque nous nous chamaillons jusqu’à nous traîner, les uns les autres, dans des tribunaux. Dieu ne veut pas que les offenses restent impunies, c’est pourquoi Il a instauré des tribunaux. Les offenses que les chrétiens subissent de la part des autres chrétiens ou des incroyants doivent être sanctionnées. Le Nouveau Testament dit que lorsque les chrétiens ne parviennent pas à se réconcilier eux-mêmes, une médiation des frères ou soeurs en Christ est nécessaire (voir 1 Cor. 6 :1-6). Il n’y a aucun mal si un chrétien traduit en justice un païen qui l’a offense injustement. Tel doit être le cas de grandes offenses telles qu’arracher un oeil ou une dent ! Les petites offenses sont comparées au fait d’être giflé sur la joue gauche, ou être traduit en justice pour des petites disputes (telle qu’une chemise), ou encore d’être forcé à marcher un Kilomètre. Dieu veut que Son peuple L’imite et fasse preuve d’une grâce extraordinaire envers les pécheurs et les gens mal intentionnés. Dans la même logique, Il y a un grand nombre de sincères chrétiens qui, prétendant obéir à Christ, refusent de porter plainte contre ceux qui les volent ou les détruisent. Ils se croient donner « l’autre joue » alors qu’en se laissant faire, ils montrent aux voleurs que leurs crimes ne sont pas punissables et leur encouragent à perpétrer les crimes. De tels chrétiens n’aident en rien tous ceux qui ont été dépouillés par le même voleur. Dieu veut que justice soit rendue et que les malfaiteurs se repentent. Mais si quelqu’un vous offense, et qu’il s’agisse d’un petit rien tel qu’une gifle, ne le traduisez pas en justice. Faites preuve d’amour et de bonté. Interpréter l’Ancien Testament à la Lumière du Nouveau Nous ne devons pas seulement interpréter le Nouveau Testament à la lumière de l’Ancien, mais nous devons toujours interpréter l’Ancien Testament a la lumière du Nouveau. Par exemple, il y a pas mal de chrétiens sincères qui, ayant lu la loi diététique de Moïse, ont conclu que tout chrétien qui se respecte doit s’abstenir de certains types d’aliments. Si ces chrétiens avaient lu, tout au plus, deux passages du Nouveau Testament, Ils auraient compris que la loi diététique de l’Ancien Testament n’est pas applicable dans la Nouvelle alliance. Il leur dit : « Vous aussi, êtes-vous donc sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l’homme ne peut le souiller ? Car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis s’en va dans les lieux secrets, [qui purifient tous les aliments] (Marc 7 :18 –19). Mais l’esprit dit expressément que dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines des démons, par hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier et de s’abstenir des aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâce par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâce, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière (1 Ti. 4 :1-5). Dans la Nouvelle Alliance, nous sommes assujettis à la loi de Christ, non pas celle de Moïse (voir 1 Cor. 9 :20-21). Bien que Jésus ait approuvé l’aspect moral de la loi de Moïse (l’incorporant dans la loi de Christ), ni Lui, ni Ses disciples, personne n’a enseigné que les chrétiens devraient s’abstenir à certains types d’aliments comme mentionnés dans la loi de Moïse. Cependant, il est clair que quelques chrétiens de l’église primitive, les juifs convertis, continuèrent à s’abstenir de certains types d’aliments, comme l’exigeait la loi de Moïse, à cause de leurs convictions culturelles (voir Actes 10 : 9-14). Et lorsque les païens commencèrent à croire en Jésus, les chrétiens juifs leur demandèrent d’observer cette loi de Moïse pour ne pas scandaliser leurs voisins juifs (voir Actes 15 :1-21). Il n’ y a donc aucun mal de voir un chrétien qui observe la loi de Moïse, aussi longtemps qu’il sait que son salut n’en dépend pas. Quelques-uns d’entre les chrétiens primitifs crurent qu’il était mauvais de manger la viande sacrifiée aux idoles. Paul recommande ceux-la qui ont une conception différente de marcher dans l’amour envers leurs frères « les plus faibles » dans la foi (voir Rom. 14 :1) pour ne pas les scandaliser. Si quelqu’un s’abstient d’une telle nourriture, par conviction pour Dieu, il doit être féliciter pour sa dévotion (même si ses convictions ne sont pas fondées), et ne doit surtout pas être condamné à cause de son ignorance. De même, ceux qui s’abstiennent des aliments quelconques, par convictions personnelles, ne doivent pas juger ceux qui ne s’abstiennent pas. Ces deux groupes doivent cohabiter en amour comme le dit Romains 14 :1-23. Quoi qu’il en soit, nous devons interpréter l’ancienne révélation (Ancien Testament) à la lumière de la nouvelle (Nouveau Testament) parce que la Bible est une révélation progressive. Aucune des révélations de Dieu n’est contradictoire ; elles sont toujours complémentaires. Le Contexte Historique et Culturel Autant que faire se peut, nous devons respecter le contexte historique et culturel des écritures que nous étudions. Avoir certaines notions sur l’aspect historique, culturel et géographique du passage biblique que vous voulez traiter, vous permet d’avoir plus d’éclaircissements que vous ne disposiez pas au paravent. Il faut évidemment faire recours à d’autres livres supplémentaires. Une bonne Bible d’étude constituerait un avantage majeur. Voici quelques illustrations qui montrent comment une information culturelle ou historique peut nous éviter la confusion lorsque nous interprétons la Bible : 1) Les écritures parlent des gens qui montent prier sur le toit (voir Actes 10 :9) ou qui percent le toit cherchant Jésus (voir Marc 2 :4). Il est important de savoir qu’a cette époque la les toits étaient généralement faits des dalles. Il y avait des escaliers à l’extérieur des telles maisons qui cheminaient vers le toit. Si nous n’avons pas cette information, nous pourrons penser que les gens escaladaient les murs pour arriver au toit, et devraient percer la dalle pour s’y cramponner ! 2) Dans Marc 11 :12-14, nous voyons Jésus maudire un figuier alors que « ce n’était pas la saison des figues ». Il est utile de savoir que les figuiers portent toujours un peu de figues même si ce n’est pas la saison des figues, ce qui justifie l’attente et la réaction de Jésus. 3) Dans Luc 7 :37-48, nous voyons une femme entrer dans la maison, d’un pharisien, où Jésus était en train de dîner. Cette femme pleurait derrière Jésus, et commença à mouiller Ses pieds de ses larmes et les essuya avec ses cheveux, les baisa et les oignit de parfum. Nous pouvons nous demander comment une telle chose pouvait-elle se réaliser Jésus assis à table. La femme était-elle sous la table ? Comment avait-elle réussi à contourner les pieds des autres convives attablés ? La réponse est que « Jésus se penchait sur la table ». La coutume exigeait qu’on se penche sur la table, en s’appuyant sur une main posée par terre et mangeant avec l’autre. C’est dans cette position que Jésus fut adore par cette femme. Ceci nous aide également à comprendre comment Jean parvint a poser sa tête sur la poitrine de Jésus pour Lui poser des questions, lors du dernier repas. Jean était assis, le dos vers Jésus. C’est pour cela qu’il se pencha simplement vers Jésus, et Lui posa discrètement sa question (voir Jean 13 :23-25). Le fameux tableau de Da Vinci, symbolisant le dernier repas du Seigneur, montre Jésus assis sur table au milieu de Ses disciples, six a chaque coté, révèle que le peintre ne savait rien de la Bible. Il avait besoin du contexte historique !
Posted on: Fri, 13 Sep 2013 00:15:04 +0000

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