LETTRE AU CHEF DE L’ETAT MUHINDO NZANGI : LE HEROS DE HORS-LA-LOI A Monsieur Joseph Kabila Kabange, Président de la République Démocratique du Congo, Avec tous nos honneurs et révérences, Excellence, Je suis un Congolais vivant à Goma, au Nord-Kivu depuis 1967.Je suis né à Kyondo dans le territoire de Lubero. J’ai fait mes études primaires à l’école Métropolitaine et secondaire à l’Athénée de Goma et ma formation universitaire à Kinshasa. Ma lettre ouverte s’adressant à votre excellence est une réflexion sur la dépravation de mœurs dans notre pays. La société semble mordre à cette déviation qu’elle est obligée d’applaudir tout ce qui est révolté, opposé, aigris, irréfléchis, mal fouillé ; dans notre province depuis les années 2000.Le cas Muhindo Nzangi est révélateur ! Excellence monsieur le Président de la République, J’ai difficile à m’expliquer pourquoi quand une femme ou un homme prend l’initiative de vous outrager, de vous transgresser, de s’opposer aux lois de notre pays… il devient un célèbre, un héros ou un éligible. Ceci devient une habitude, des mœurs, une mode que nous ne pouvons laisser sans explication ni sans remède au plus vite possible afin que les enfants de nos enfants ne trouvent en cette période des traces de tares qui rongent toute une nation. A mon âge, je ne savais pas qu’un citoyen pour avoir manqué du respect à une autorité ; est démocrate. A mon âge, je ne savais pas qu’un candidat député pour être élu ; doit avoir un discours de l’opposition pendant qu’il est de la majorité. A mon âge, je ne savais pas que punir une faute c’est enfreindre aux droits de l’homme et à la liberté. Excellence monsieur le Président de la République, Aujourd’hui on veut nous faire croire que la raison est à l’opposition contre votre régime et ainsi le pays, notre Congo, doit devenir une nation de hors- la-loi qui ne respectent rien et qui désobéissent à tout ! Je viens de passer un moment douloureux pour mon peuple réputé sage, calme, travailleur, organisé, docile, respectueux, responsable, uni pour la cause de notre agglomération ; qui soutient l’irréparable qu’avait lancé notre fils à Goma en date du 11 Aout 2013. Excellence monsieur le Président de la République, Contrairement aux autres, qui visiblement n’aiment pas notre frère Muhindo Nzangi, je ne peux me permettre de manquer du respect à notre nation malgré tout ce qu’il faut lui reprocher, car l’œuvre humaine est loin d’être une perfection. Notre député a mal parlé en invitant notre peuple de vous traiter comme à la chute de ATT au Mali si non faire pression sur vous d’ordonner la reprises des offensives et de ne pas considérer le dialogue de Kampala. Notre député a mal agi en confirmant qu’il a vu les cadavres des Rwandais au sol, un mois après la victoire de l’armée Congolaise. Notre député s’est embourbé dans un vedettariat inutile, en s’appropriant le combat de la société civile et l’accuser de démission en cherchant à plaire à un public qui déraisonne quand on lui parle des mots chocs qui sabotent l’Etat et qui vont dans le sens du commun de mortels. Contrairement aux autres, qui lancent de messages odieux, fantaisistes, populeux, sentimentaux sur Internet, je prends mon courage de vous dire que le sort de notre désormais ex-député est mérité mais attend votre clémence sans une quelconque pression de notre part. C’est une classe de hors-la-loi qui n’a pas de repère et qui se retrouve dans des bouderies et transgressions illégitimes que nul ne supporterait. Excellence monsieur le Président de la République, Dans notre culture il est dit qu’un enfant trop gâté fini par faire ses besoins dans la casserole. Muhindo Nzangi semble avoir été trop gâté dans son parti politique qu’il se permettait de tout dire, de tout faire jusques à arriver à cracher dans la main qui le nourrissait. C’est une évidence que notre jeune député a été imbu de lui-même et son passé trop chargé d’invectives peut traduire ce qu’il est aujourd’hui. Depuis 2008, Muhindi Nzangi est un cas qui est toujours en problème avec lui-même, avec la société et avec la politique. Déjà son premier procès est sur son âge qu’il a du falsifier pour passer député provincial. En Septembre 2008, le Juge du Tribunal de Grande Instance de Goma avait rendu un verdict de cinq ans de prison ferme contre le député provincial du Nord-Kivu, en l’occurrence, l’honorable Muhindo Nzangi pour faux et usage de faux. Rappelez-vous que l’Honorable Nzangi était accusé par Faustin Matsoro d’avoir menti sur son âge pour son éligibilité à la députation provinciale lors des élections législatives de 2006. Ce jugement est donc en faveur de Faustin Matsoro, du sérail du RCD-Goma, et candidat malheureux aux élections législatives de 2006. Trouvé coupable par le tribunal de Grande Instance de Goma, Muhindo Nzangi avait critiqué le jugement qui selon lui était émaillé d’irrégularités et a promis d’aller en appel. Excellence monsieur le Président de la République, La suite des aventures rocambolesques du député provincial Muhindo Nzangi est connue. Celui qui avait promis de ravir une partie du parc national des Virunga, patrimoine mondial afin d’y faire habiter une certaine population de notre territoire de Lubero va fuir ses électeurs « dupés » qui n’avait plus confiance en lui. Il va jouer à « l’opposant-extrême » en ville de Goma , afin de mériter les considérations naïves d’une population qui avait besoin d’écouter des députés bavards et dérangeurs que sérieux. Sa ruse de s’apprendre aux autorités municipales, provinciales, nationales et à certains responsables va le faire élire au détriment de la raison et de la sagesse. Une jeunesse égarée, sans repère va croire qu’elle a eu un député défenseur des causes de petits mais ,hélas, en observant le comportement tartuffe et diabolisant du jeune adventiste député Muhindo Nzangi ;nous avions vite compris que sa carrière ne fera pas long feu. Nous nous empêchons de parler de ses nombreux mensonges à la population, aux déplacés de guerre de Mugunga quand il est revenu dire qu’il apportait seul des dons pourtant c’était une aide de l’assemblée nationale. Excellence monsieur le Président de la République, Muhindo Nzangi, mon propre frère n’est pas que mauvais malgré sa vie pleine de lugubres calculs. Il sait prier. Il est bien marié et l’un des rares parents responsables dans une société où la fidélité et l’amour familiale font défaut. Il a les mérites d’un bon père de famille. Excellence monsieur le Président de la République, Vous ayant retracé le fond de ma pensée et les vérités sur mon frère Muhindo Nzangi, je me permets de croire que dans votre magnanimité il en ressortira des options de pardon et d’autorité sur tout citoyen de notre nation. En effet, il nous semble qu’il faut du respect de l’autorité mais que cette noblesse est devenue un accessoire dans lequel semble se perdre le plus noble du petit Congolais. Nous ne pouvons être considérés comme le pays de héros du hors-la-loi. Un châtiment exemplaire fait mal ou fait couler des larmes mais son remède est salutaire dans la douleur. Muhindo Nzangi mérite sa peine et la prison à cause de ses multiples imprudences et son gout exagéré du m’as-tu-vu et du vedettariat mesquin. Nous ne pouvons léguer à notre postérité un pays de désobéissants et surtout quand ils sont du pouvoir. Excellence monsieur le Président de la République, Je termine avec respect, ma missive en vous implorant encore une fois de bien cerner dans votre sciage et savoir qui est réellement avec vous et de vous. Tout homme est reprochable et cette règle ne peut échapper à votre honneur mais notre peuple mérite une rééducation continuelle afin de n’est plus sombrer dans un autre cas Nzangi. Avec l’expression de mes hommages les plus déférents et mes salutations patriotiques. Goma le 18 Aout 2013 KAMBALE NZOLI MAHAMBA
Posted on: Tue, 20 Aug 2013 05:34:34 +0000
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