LISLAM : SES PRINCIPES LÉGAUX, SOCIAUX ET ÉCONOMIQUES • Les - TopicsExpress



          

LISLAM : SES PRINCIPES LÉGAUX, SOCIAUX ET ÉCONOMIQUES • Les fondements du droit islamique • La famille : l’unité de base de la société • L’héritage en Islam • Le droit de possession • Égalité et fraternité • La justice économique : les trois solutions • L’intérêt : la cause de la guerre • La résolution des disputes internationales Les fondements du droit islamique LIslam ne se limite pas dêtre une simple croyance. Il couvre toutes les sphères des activités humaines. La croyance doit être suivie dactions. La Shariah ou Loi islamique est dérivée du Coran et des ahadith, tandis que la solution des problèmes non couverts par ces derniers doit être trouvée dans lanalogie, la logique et le consensus des opinions. Elle possède une stabilité inhérente, puisque, étant dorigine divine, aucune puissance terrestre ne peut la changer. Cette stabilité manque malheureusement dans tout autre code ou système existant en ce moment. La famille : l’unité de base de la société Lespace ne nous permet pas de donner ici un aperçu du droit islamique, mais nous pouvons en citer quelques traits saillants. La famille est lunité de base de la société, et le célibat nest pas encouragé. Des règlements ont été énoncés pour harmoniser les relations entre mari, femme et enfants. LIslam fut la première religion à protéger les droits de la femme, y compris le droit de propriété. Sous ce rapport lIslam devançait les pays chrétiens de 1300 ans. Le divorce, quoique déplaisant au Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l), nest toléré que lorsque les efforts pour une réconciliation ont échoué. Nous sommes contraints de faire remarquer que lEurope, après avoir reproché à lIslam la légalisation du divorce, est passé à lautre extrême, et facilite le divorce à un tel point que la vie de famille est en miettes. La polygamie limitée est permise, car dans certaines conditions la société l’exige. Des cas surgissent même parmi les gens monogames, par exemple dans des cas dinsanité, de maladie incurable, de stérilité de la femme, dun grand surplus de femmes sur les hommes dû à la guerre, où lempêcher serait cruel et encouragerait le vice. L’héritage en Islam La loi sur la succession prévoit que les 2/3 des biens du défunt doivent aller à ses proches parents selon un barème fixé, alors que la part qu’il peut léguer librement demeure fixée à 1/3. Ainsi, les proches parents sont protégés, en même temps quune plus large distribution des biens a été assurée. Le droit de possession Quoique la possession absolue demeure avec Dieu, lhomme a un droit fondamental dacquérir des biens librement ; mais ce droit peut être limité dans lintérêt collectif de la communauté. Le commerce et lindustrie sont des moyens normaux de senrichir ; et largent est un cours légal ; mais lusure et son corollaire — le système ac¬tuel de capitalisme — sont interdits. La thésaurisation de grandes fortunes est répréhensible, car largent doit être investi dans le commerce ou dautres projets semblables. Égalité et fraternité LIslam condamne les distinctions fondées sur la nationalité, la couleur, ou la classe sociale; il ne peut y avoir de races maîtresses, daristocratie, de clergé : le plus noble aux yeux de Dieu est celui qui est le plus pieux. En Islam, la fraternité de lhomme a toujours été un fait actuel, et non une chimère. La justice économique : les trois solutions Au temps du Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.), et sous les premiers califes le problème de la justice économique préoccupait les esprits. Tandis quune égalité absolue est une chimère, le matériel dont dépend le progrès de lhomme constitue un héritage commun, et les fruits du labeur doivent être distribués en conséquence. LIslam empêche la confiscation des biens des personnes riches, leur exclusion, la résiliation des contrats ; car aucune société ne peut être fondée sur linjustice ou sur le ressentiment. Il prévoit plutôt trois moyens pour fermer lécart qui sépare le pauvre du riche. Dabord il y a la défense morale contre le thésaurisation, puis il y a le règlement selon lequel 2/3 des biens dun homme défunt doivent être partagés entre ses parents selon un barème fixé, assurant ainsi une plus grande distribution des biens à chaque génération. Deuxiè¬mement, il y a la Zakāt que nous avons mentionnée plus haut, et selon laquelle des pourcentages fixés du capital dun homme doivent être utilisés pour soulager la misère des autres. Troisièmement, il y a la prohibition de prendre des intérêts. Beaucoup de nos maux actuels proviennent des pratiques financières enracinées dans lusure. Ce système pernicieux permet aux capitalistes — des individus, des trusts ou des corporations — de multiplier leurs biens à linfini, sans effort, mais en saignant la communauté à blanc. L’intérêt : la cause de la guerre Le Saint Coran nous indique que lintérêt est la cause de la guerre. En effet, les nerfs de la guerre sont constitués des sommes énormes que les gouvernements belligérants empruntent pour faire la guerre, laissant aux générations qui les suivent la charge de payer ces dettes. Vue de près, nous trouvons que la connexion entre le commerce et lusure est tout à fait artificielle ; car le commerce et lindustrie peuvent devenir florissants sans lusure. Ceux qui disent que son emprise sur le commerce est tellement forte quon ne peut rien faire pour la déraciner, sont tout autant dans lerreur que ceux qui dans le passé avaient prétendu quavec labolition de lesclavage, la structure économique de la société sécroulerait. Sa cessation encouragerait, au contraire, des investissements et la participation ; des chances seraient données à ceux qui nen ont pas maintenant, et cela ferait promouvoir le bien-être des classes. La résolution des disputes internationales Le Saint Coran a établi les principes pour résoudre les disputes internationales ; et si on voulait les appli¬quer le monde ferait fait un grand pas vers la paix mondiale. En bref, si deux parties en dispute narrivent pas à sentendre amicalement, les autres états doivent se concerter et prononcer un verdict équitable ; alors si lune ou lautre partie refuse ce verdict, ces autres états doivent se liguer pour limposer soit par la persuasion, soit par la pression, et si besoin est, par la force. Quand la résistance aura été brisée, ils doivent résoudre le problème original comme si de rien nétait, et doivent sabstenir dimposer leurs propres réclamations
Posted on: Mon, 18 Nov 2013 11:19:11 +0000

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