La Séléka vomit par la population et le Tchad s’invite dans la - TopicsExpress



          

La Séléka vomit par la population et le Tchad s’invite dans la crise centrafricaine Les Séléka se comportent en despérados sur toute l’étendu du territoire centrafricain. Ils tuent en toute impunité femmes, enfants et vieillards sans moyens de défense. Selon les mieux informés pénétrés ces jours-ci, c’est le sentiment d’un ras-le-bol à la limite d’une phobie pour ceux qui prétendent gérer nos affaires en lieu et place des autochtones. Il est certes connu de tous que la République Centrafricaine est un pays économiquement faible, politiquement et diplomatiquement des compétences à revendre. Certains pays notamment le Soudan et le Tchad profitent de cette faiblesse pour lui marcher sur les orteils. Deby ne doit pas oublier que dans sa prétendue lettre du 17avril 2012, Djotodia aurait promis des opérations de déstabilisation du Tchad voisin. Avérer ou non, mais cela tout de même des menaces sérieuses pour le régime de N’djamena. Apres le changement intervenu le 24 mars dernier, on s’attendait à ce que les éléments des mouvements rebelles de la coalition Séléka soient accueillis en héros de la libération. Grande a été l’indignation du peuple qui ne comprend plus l’acharnement de ces seigneurs de cœur qui tuent à tout bout de champ les paisibles citoyens. De par leurs reflexes de va-t-en guerre, ils sont devenus indésirables et rejetés par l’ensemble de la population centrafricaine. Pays ingouvernable Aujourd’hui, éhontés, ils circulent dans la ville sous cape et deviennent amers lorsqu’on les désigne ou les indexe sous le vocable de Séléka. Car, Séléka est synonyme de terreur. Le procès des pillards de Boy-Rabe a sonné d’une justice des hommes contre les forces du mal.il est établi qu’ils sont en réalité des boucs émissaires qui permettent enfin à Djotodia de trouver quelques minutes de sommeil car, son ascension au pouvoir, il est insomniaque à cause de ces éléments dits incontrôlés qui rendent le pays ingouvernable à leur manière sadique. Ils expliquent cette situation par le fait qu’ils ne sont pas payés par leurs employeurs depuis qu’ils sont à Bangui. Raison pour laquelle, ils érigent des barrières illégales dans les villes de provinces pour satisfaire leurs besoins de subsistance. Pendant se temps, la population prise en otage souffre leur martyre. La présence incongrue de l’armée tchadienne dans certaines villes du pays est venue enfoncer le clou à telle enseigne que l’on ne sait plus à quel saint se vouer pour ramener la sécurité et la paix. Dans cette confusion, le Tchad se prévalant de sa puissance pétrolière s’invite dans la crise centrafricaine pour endeuiller de nombreuses familles. Aussi, les termes des accords de Libreville n’incluent pas une telle ingérence outrancière. Il ya un contingent tchadien au sein des forces communautaires de la FOMAC ou encore de la MISCA. Rien n’explique l’appel de Djotodia à des forces spéciales de l’armée tchadienne surtout que les organisations de la société civile ont initié une pétition pour recueillir au moins 500 mille signatures pour demander le retrait des troupes tchadiennes de la FOMAC. Il appartient maintenant aux nouvelles autorités de faire respecter la loi et impliquer les FACA afin qu’elles assurent la sécurité de la population civile. Le Pays
Posted on: Fri, 13 Sep 2013 10:34:12 +0000

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