La Tunisie est gravement malade ! Je tiens tout d’abord à faire - TopicsExpress



          

La Tunisie est gravement malade ! Je tiens tout d’abord à faire une précision ou plutôt à donner ma lecture en ce qui concerne les évènements du 14 janvier. Je vais peut-être choquer et décevoir quelques-uns, mais je pense que la période, que nous traversons en ce moment, n’a plus besoin de sentiments mais bien au contraire, elle a besoin d’objectivité et de pragmatisme, et pour bien préparer son avenir il faut faire une bonne lecture et avoir bien compris son histoire. Durant la période précédant le 17 décembre 2010 et le 14 janvier 2011 un coup d’état était en train d’être préparé dans le plus grand secret étant donné que le régime novembriste a montré ses limites et tous les observateurs étaient d’accord que nous étions arrivés à une fin de règne. Seulement la grogne populaire s’était déclenchée en envahissant les rues et s’était accélérée d’une manière inattendue par l’envahissement des rues de Sfax le 12 janvier 2011. Dans les coulisses et dans le plus grands secret, toujours, les instigateurs du putsch, lequel d’ailleurs n’était pas programmé pour cette période, ont vu en cela une opportunité à saisir pour renverser le régime en place. Une grève générale était alors programmée pour le 14 janvier et voilà que la colère populaire atteint les rues de Tunis. L’occasion est en or et il ne faut en aucun cas la rater. Les putschistes ont alors décidé de saisir cette occasion et d’avancer la date de leur coup d’état, seulement les dernières retouches n’étaient pas faites et dans la précipitation un certain nombre de haut responsables, particulièrement au niveau de la sureté de l’état et au niveau sécuritaire n’étaient pas mis au parfum et le putsch à foiré. Ce mort-né (le putsch) a été transformé par ses propres instigateurs, et pour éviter la guillotine étant donné que les choses leurs ont échappé car zaba pensait revenir, en révolution ou révolte populaire ayant fait fuir zaba !!!!! Pour preuve, ni ceux qui étaient dans les rues, ni ceux qui se sont réellement révolté, ni même les partis de l’opposition et encore moins les islamistes, qui d’ailleurs à l’époque se terraient comme des rats sous terre, n’ont prononcé ce terme (révolution), c’était effectivement les premiers responsables, les ministres même de zaba qui ont qualifié cette chose de « révolution populaire ». Il faut être simple d’esprit pour croire à ce genre de scénario !!! Mais voilà que le peuple a commencé à croire à ce mensonge, d’autant plus que ce sont les premiers responsables de l’état qui le confirme, et il a commencé à vouloir être le premier acteur de cette imposture. Les partis d’opposition de l’époque ont commencé à usurper ce mensonge et vouloir être acteur principal de ce « faut vrai mensonge ». Ce fut alors Kasba 1 et 2 et voilà que les évènements prennent une vitesse vertigineuse et commence à échapper à ceux-là même qui ont fait croire au peuple qu’il a fait une « révolution ». Le 23 octobre 2012 fut le premier tournant de la Tunisie, le peuple se réveille le lendemain des élections avec une gueule de bois et prend conscience de la gravité de la chose. Etant donné que c’est la chose qui lui manque le plus « la démocratie », le peuple et les responsables aussi bien de l’état que des partis d’opposition ont voulu joué aux grands démocrates et sont rentrés dans un jeu ressemblant à une roulette russe ; ayant donné naissance à une troïka qui est aujourd’hui au pouvoir. Aussi bien Moncef Marzouki que Mustapha Ben Jaafar qui sont psychologiquement atteint par l’amour du pouvoir ont tous deux utilisés leurs principes, s’ils en avaient, comme paillasson pour atteindre respectivement Carthage et le Bardo ! Mais Nahdha tire toutes les ficelles et commence à envahir les structures de l’état en balançant quelques fois à ces deux guignols un os pour s’en occuper. Evidemment ce parti islamiste sait parfaitement ce qu’il fait, nous sommes en période transitoire qui les intéresse uniquement pour placer les mécanismes nécessaires pour leur durée éternelle au pouvoir. En parallèle ils ont réussi à former leur branche dure pour ne pas dire une branche armée qui vient à leur secours à chaque fois qu’ils sont en difficulté politique au niveau de l’ANC ou même des difficultés au niveau social. Les choses ont commencé par des agressions verbales, ensuite des agressions musclés contre les intellectuels, les journalistes, les artistes et tous ceux qui ne sont pas de leur avis. Tout le monde se rappelle de l’affaire de l’Africa, de la Abdellia et j’en passe. Sur le plan purement politique, ils sont réquisitionnés pour faire foirer des meetings de partis d’opposition et tout ce que nous avons vécu comme évènements décevants et rétrogrades. Mais la société civile est forte en Tunisie, les partis d’opposition commencent à s’organiser et à se faire une vraie place sur l’échiquier et cela perturbe et dérange nos islamistes, parce que nulle n’a le droit d’être conte Dieu ou de s’opposer à une idéologie véhiculée par eux en nous faisant croire que c’est celle de Dieu. Nous arrivons alors à l’assassinat et aux meurtres politiques, avec bien sûr la complicité d’un gouvernement en place, au moins dans le fait où rien jusque-là n’a été résolu. Aujourd’hui le peuple commence à organiser et à faire sa vraie révolution, non pas le mensonge du 14 janvier, mais la vraie et la seule révolution que le peuple tunisien va faire et réussir et c’est une révolution pour déloger les islamistes. Un sit-in a démarré hier soir le 27 juillet 2013 au Bardo, il est évident que la répression policière, non pas novembiste mais islamiste est présente et fait de son mieux pour protéger non pas les structures de l’état mais seulement les nahdhaouis. C’est pourquoi, et pour rester pragmatique comme je l’ai annoncé au début du texte, en parallèle avec le sit-in qui doit obligatoirement réussir, ils faut faire déloger tous les responsables nahdhaouis récemment nommés à la tête des administrations centrales, régionales et locales, des gouvernorats, des municipalités … et les remplacer par des responsables qualifiés, technocrates et non partisans à l’image de ce qui s’est passé à Sidi Bouzid. De continuer la pression dans les rues, de protéger les bâtiments de l’état : postes de police, gouvernorats, municipalité, hôpitaux, écoles… et surtout de ne pas tomber dans la provocation, notre combat et une lutte civilisée qui dénonce la violence d’où qu’elle vienne. Je profite de cette occasion pour faire un appel à tous les tunisiens libres et libérés, tous les tunisiens honnêtes de venir rejoindre et soutenir les manifestants sur la place du Bardo de faire un bloc solidaire avec les députés qui ont gelé leur activité dans l’ANC. VIVE LA TUNISIE DEMOCRATE ET QUE DIEU ME PRESERVE DES ISLAMISTES, LES DIABLES JE M’EN CHARGE.
Posted on: Sun, 28 Jul 2013 17:34:30 +0000

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