La culture israélienne de la terreur sous fausse bannière Un - TopicsExpress



          

La culture israélienne de la terreur sous fausse bannière Un petit rappel s’impose ici, pour mieux situer le 11-Septembre dans l’histoire. Les Etats-uniens ont une longue pratique dans la fabrication des faux prétextes de guerre. On pourrait remonter à 1845 avec la guerre expansionniste contre le Mexique, déclenchée par des provocations américaines sur la zone contestée de la frontière avec le Texas (la rivière Nueces selon le Mexique, le Rio Grande selon les Texans) jusqu’à ce que des affrontements donnent au président James Polk (un Texan) l’occasion de déclarer que les Mexicains « ont versé le sang américain sur le sol américain. » Après la guerre, un député du nom d’Abraham Lincoln fit reconnaître par le Congrès le caractère mensonger de ce casus belli. Par la suite, toutes les guerres entreprises par les États-Unis l’ont été sous de faux prétextes : l’explosion du USS Maine pour la guerre contre l’Espagne à Cuba, le torpillage du Lusitania pour l’entrée dans la Première Guerre mondiale, Pearl Harbor pour la seconde, et le Golfe du Tonkin pour l’embrasement du Nord-Vietnam. Cependant, seule l’explosion du USS Maine, qui fit peu de morts, relève à proprement parler du stratagème de fausse bannière ; encore n’est-ce pas certain. JPEG - 41 ko Le paquebot transatlantique {RMS Lusitania} fut torpillé le 7 mai 1915 par les Allemands, alors qu’il naviguait dans une zone de guerre. C’est par le slogan {Remember the Lusitania} que le président Woodrow Wilson mobilisa ensuite l’opinion US en faveur de l’entrée en guerre. Le fait qu’une seule torpille ait suffi à couler le navire en quinze minutes suscite des questions. Dans son journal, le colonel Mendel Edward House, conseiller de Wilson, rapporte une conversation qu’il eut peu avant avec le ministre des Affaires étrangères britannique Edward Grey (qui deviendra en 1919 ambassadeur aux États-Unis). « Que feraient les Américains si les Allemands coulait un transatlantique avec des passagers américains à bord ? » demanda Grey. House lui répondit : « Je pense qu’un feu d’indignation balaierait les États-Unis et que cela suffirait à nous entraîner dans la guerre » En revanche, c’est un fait qu’Israël a un passé chargé et une grande expertise des attaques et attentats sous faux drapeaux. Une histoire mondiale de ce stratagème devrait sans doute consacrer la moitié de ses pages à Israël, pourtant la plus jeune des nations modernes. Le pli a été pris avant même la création d’Israël, avec l’attentat du King David Hotel, quartier-général des autorités britanniques à Jérusalem. Le 22 juillet 1946 au matin, six terroristes de l’Irgun (la milice terroriste commandée par Menahem Begin, futur premier ministre) habillés en Arabes pénètrent dans le bâtiment et déposent autour du pillier central du bâtiment 225 kg d’explosif TNT cachés dans des bidons de lait, tandis que d’autres miliciens de l’Irgun répandent des explosifs le long des routes d’accès à l’hôtel pour empêcher l’arrivée des secours. Quand un officier britannique se montre suspicieux, une fusillade éclate dans l’hôtel et les membres du commando s’enfuient en allumant les explosifs. L’explosion tua 91 personnes, majoritairement des Britanniques, mais aussi 15 juifs. Le stratagème fut répété en Égypte durant l’été 1954, avec l’Opération Susannah, dont le but était de compromettre le retrait des Britanniques du Canal de Suez exigé par le colonel Abdul Gamal Nasser avec le soutien du président Eisenhower. Cette opération fut également éventée et reste connu comme « l’Affaire Lavon », du nom du ministre israélien qui fut porté responsable. La plus célèbre et la plus calamiteuse des attaques israéliennes sous fausse bannière est celle du navire américain de la NSA USS Liberty, le 8 juin 1967 au large de l’Égypte, deux jours avant la fin de guerre des Six Jours ; on y voit déjà à l’œuvre une collaboration profonde entre Israël et les USA, l’administration Johnson ayant couvert et peut-être même incité ce crime contre ses propres ingénieurs et soldats. J’ai évoqué ces deux affaires dans un précédent article et n’y reviens pas [27]. En 1986, le Mossad a tenté de faire croire qu’une série d’ordres terroristes était transmise depuis la Libye à diverses ambassades libyennes dans le monde. Selon l’ancien agent Victor Ostrovsky (By Way of Deception, 1990), le Mossad utilisa un système spécial de communication nommé « Cheval de Troie » implanté par des commandos à l’intérieur du territoire ennemi. Le système agit comme station relais pour de fausses transmissions émises depuis un navire israélien et réémises instantanément sur une fréquence utilisée par l’État libyen. Ainsi que le Mossad l’avait espéré, la NSA capta et déchiffra les transmissions, qui furent interprétées comme une preuve que les Libyens soutenaient le terrorisme, ce que des rapports du Mossad venaient opportunément confirmer. Israël comptait sur la promesse de Reagan de représailles contre tout pays surpris en flagrant délit de soutien au terrorisme. Les États-uniens tombèrent dans le piège et entraînèrent avec eux les Britanniques et les Allemands : le 14 avril 1986, cent soixante avions US lâchèrent plus de soixante tonnes de bombes sur la Libye, ciblant principalement les aéroports et les bases militaires. Parmi les victimes civiles du coté libyen se trouvait la fille adoptive de Kadhafi, âgée de quatre ans. La frappe fit capoter un accord pour la libération des otages états-uniens détenus au Liban, ce qui permettait de conserver le Hezbollah comme ennemi numéro un aux yeux de l’Occident. JPEG - 22.1 ko Isser Harel, fondateur des services secrets israéliens, aurait prédit au chrétien sioniste Michael Evans en 1980 que le terrorisme islamique finirait par frapper les USA. « Dans la théologie islamique, le symbole phallique est très important. Votre plus gros symbole phallique est New York City et le plus haut bâtiment sera le symbole phallique qu’ils frapperont » En rapportant cet entretien dans une interview en 2004, Evans, auteur de "The American Prophecies, Terrorism and Mid-East Conflict Reveal a Nation’s Destiny", espère faire passer Harel pour un prophète. Les esprits rationnels y verront plutôt l’indice que le 11-Septembre mûrissait depuis 30 ans au sein de l’État profond israélien. La capacité de manipulation du Mossad à cette époque peut encore être illustrée par deux histoires analysées par Thomas Gordon. Le 17 avril 1986, une jeune irlandaise du nom d’Ann-Marie Murphy embarque, à son insue, 1,5 kilos de Semtex dans un vol Londres-Tel-Aviv. Son fiancé, un Pakistanais du nom de Nezar Hindaoui, est arrêté alors qu’il tente de se réfugier à l’ambassade de Syrie. Tous deux ont en fait été manipulés par le Mossad, qui obtient ainsi le résultat souhaité : le gouvernement Thatcher rompt ses relations diplomatiques avec la Syrie. Mais la manipulation est éventée en haut lieu (comme Jacques Chirac le confiera au Washington Times) [28]. En janvier 1987, le Palestinien Ismaïl Sowan, une taupe du Mossad ayant infiltré l’OLP à Londres, se voit confier, par un inconnu soit-disant envoyé par son chef à l’OLP, deux valises bourrées d’armes et d’explosifs. Ismaïl en fait part à ses contacts au Mossad, qui lui font faire un aller-retour à Tel-Aviv, puis le dénonce à Scotland Yard comme suspect dans un projet d’attentat islamiste à Londres. Ismaïl est cueilli à son retour à l’aéroport d’Heathrow et inculpé sur la base des armes trouvées chez lui. Résultat : le Mossad rentre dans les faveurs du gouvernement Thatcher [29]. Après l’attentat du 26 février 1993 contre le WTC, le FBI arrêta le Palestinien Ahmed Ajaj et l’identifia comme un terroriste lié au Hamas, mais le journal israélien Kol Ha’ir démontra qu’Ajaj n’avait jamais été mêlé au Hamas ou à l’OLP. Selon le journaliste Robert Friedman, auteur d’un article dans The Village Voice le 3 août 1993, Ajaj n’était en réalité qu’un petit escroc arrêté en 1988 pour fabrication de faux dollars, condamné à deux ans et demi de prison et libéré au bout d’un an après un marché avec le Mossad, pour le compte duquel il devait infiltrer les groupes palestiniens. À sa libération, Ajaj subit un sheep-dipping classique en étant à nouveau brièvement emprisonné, cette fois pour avoir tenté de passer des armes en Cisjordanie pour le Fatah. On a donc, avec l’attentat de 1993 contre le WTC, un précédent et prototype du 11-Septembre, dans lequel sont démontrées la responsabilité d’Israël dans le terrorisme et sa volonté de faire accuser les Palestiniens. JPEG - 49.7 ko L’attentat contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires en 1992, qui fit 29 morts et 242 blessés, fut instantanément mis sur le compte de kamikazes du Hezbollah ayant utilisé un camion piégé. Mais le juge chargé de l’instruction révéla des pressions exercées par des délégués états-uniens et israéliens, ainsi que des manipulations de preuves et un faux témoignage destinés à orienter l’enquête vers l’hypothèse d’un camion piégé, alors que les faits indiquaient que l’explosion provenait de l’intérieur du bâtiment. Lorsque la Cour Suprême argentine confirma cette thèse, le porte-parole de l’ambassade d’Israël accusa les juges d’antisémitisme. Il est intéressant de rappeler ce qu’écrivit Philip Zelikow avec John Deutch en décembre 1998 dans un article de Foreign Affairs intitulé « Catastrophic Terrorism », imaginant à propos de cet attentat de 1993 que la bombe fût nucléaire, et évoquant déjà un nouveau Pearl Harbor : « Un tel acte de ‘terrorisme catastrophique’ qui tuerait des milliers ou des dizaines de milliers et affecteraient les nécessités vitales de centaines de milliers, peut-être de millions, serait un point de non-retour dans l’histoire des États-Unis. Il pourrait provoquer des pertes humaines et matérielles sans précédent en temps de paix et réduirait à néant le sentiment de sécurité de l’Amérique à l’intérieur de ses frontières, d’une manière similaire au test atomique des Soviétique en 1949, ou peut-être pire. […]. Comme Pearl Harbor, cet événement diviserait notre histoire entre un avant et un après. Les États-Unis pourraient répondre par des mesures draconniennes, en réduisant les libertés individuelles, en autorisant une surveillance plus étroite des citoyens, l’arrestation des suspects et l’emploi de la force létale [30]. » Le 12 janvier 2000, selon l’hebdomadaire indien The Week, des officiers des Renseignements indiens ont arrêté à l’aéroport de Calcutta onze prêcheurs islamistes qui s’apprêtaient à embarquer sur un vol à destination du Bengladesh. Ils étaient soupçonnés d’appartenir à Al-Qaïda et de vouloir détourner l’avion. Ils se présentèrent comme des Afghans ayant séjourné en Iran avant de passer deux mois en Inde pour prêcher l’islam. Mais on découvrit qu’ils possédaient tous des passeports israéliens. L’officier des services de Renseignement indien déclara à The Week que Tel Aviv « exerted considerable pressure » sur New Delhi pour les faire libérer. Le 12 octobre 2000, dans les dernières semaines du mandat de Clinton, le destroyer USS Cole, en route vers le Golfe persique, reçoit l’ordre depuis son port d’attache de Norfolk de faire le plein dans le port d’Aden au Yémen, une procédure inhabituelle puisque ces destroyers sont généralement approvisionnés en mer par un pétrolier de la Navy. Le commandant du navire exprima sa surprise et son inquiétude : le USS Cole avait fait récemment le plein à l’entrée du Canal de Suez, et le Yémen est une zone hostile. Le USS Cole était en manœuvre d’amarrage lorsqu’il fut abordé par un dinghy destiné apparemment à l’évacuation des poubelles, qui explosa contre sa coque, tuant 17 marins et en blessant 50. Les deux « kamikazes » pilotant l’embarcation périrent aussi dans cet « attentat-suicide ». L’attaque fut aussitôt attribuée à Al-Qaïda, bien que Ben Laden ne l’ait pas revendiquée et que les Talibans nièrent que leur « hôte » ait pu être impliqué. L’accusation donna aux États-Unis un prétexte pour forcer le président yéménite Ali Abdullah Saleh à coopérer à la lutte contre l’islamisme anti-impérialiste, en fermant pour commencer treize camps paramilitaires sur son territoire. En plus de cela, quelques semaines avant les élections, l’attentat fut l’October Surprise qui porta Bush au pouvoir. John O’Neill fut chargé de l’enquête. Au FBI depuis vingt ans, spécialiste expérimenté du contre-terrorisme, il avait déjà enquêté en 1993 sur l’attentat à la bombe au WTC. Son équipe en vint à soupçonner Israël d’avoir tiré un missile depuis un sous-marin : le trou était en effet indicatif d’une charge perforante et inexplicable par la seule explosion du dinghy. Les soupçons étaient partagés par le président Saleh, qui évoqua dans une interview à Newsweek la possibilité que l’attaque soit due à Israël, « essayant de nuire aux relations USA-Yémen [31]. » O’Neill et son équipe subirent l’hostilité de l’ambassadrice US, Barbara Bodine. Ils se virent interdire de plonger pour inspecter les dégâts. Finalement, profitant de leur retour à New York pour Thanksgiving, Bodine leur refusa l’entrée au Yémen. Les membres de l’équipage du Cole se virent ordonner de ne parler de l’attentat qu’au Naval Criminal Investigative Service (NCIS). En juillet 2001, O’Neill démissionna du FBI. Il se vit peu après offrir un poste de responsable de la sécurité au WTC, qu’il devait assurer à partir du 11 septembre 2001. Son corps fut retrouvé dans les décombres du WTC, après qu’il ait disparu depuis deux jours. Quant à Barbara Bodine, elle intégrera en 2003 l’équipe corrompue de la Coalition Provisional Authority (CPA) de Baghdad. JPEG - 41.8 ko Où s’arrête la liste du faux terrorisme islamique de conception sioniste ? Le « New York Times » et d’autres journaux rapportèrent que le 19 septembre 2005, deux agents des forces spéciales britanniques (SAS) furent arrêtés après avoir forcé un barrage à bord d’une voiture remplie d’armes, munitions, explosifs et détonateurs, qu’ils conduisaient déguisés en Arabes. On soupçonne qu’ils planifiaient de commettre des attentats meurtriers dans le centre de Bassora durant un événement religieux, pour attiser les conflits entre shiites et sunnites. Le soir même, une unité du SAS libéra les deux agents en détruisant la prison à l’aide d’une dizaine de tanks assistés par des hélicoptères. Le capitaine Masters, chargé de l’enquête sur cette affaire embarrassante, mourut à Bassora le 15 octobre.
Posted on: Mon, 01 Jul 2013 08:56:48 +0000

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