La fin d’un monde est pour bientôt. Africains, préparez-vous. Partagez ce message. Pour moi, l’Occident est partant. Il joue ces dernières heures de gloire. Le XXIème siècle semble vraiment être celui des grands changements. Je dirai, celui des corrections pour un renversement seulement géographique de l’ordre mondial. Le Centre du monde se glisse tout doucement vers l’Orient. Je dirai même qu’il sera bientôt à destination. L’Europe criminelle, arrogante, menteuse, prétentieuse et belliqueuse, sera d’ici peu réduite à elle-même et ne vaudra plus que sa propre ombre. Sa chute ne sera pas trop spectaculaire aux yeux de ceux qui connaissent un peu son parcours. Elle s’écroulera comme un château de cartes car sa « puissance » repose sur rien. Actuellement, elle est en crise économique. Et si accalmie il y aura, c’est que le mal reviendra avec plus de vigueur. Cette crise n’est que l’une des maladies qui doivent pourrir la vie à la vieille et accéléré sa mort. Le nouveau siècle a levé le voile sur l’Europe des problèmes autrefois masquée. Pas besoin même d’une catastrophe qui frappe les centrales nucléaires et les industries du Vieux monde et de ces enfants d’Amérique du Nord qui depuis les siècles mettent à mal la nature. Ils n’auront plus les moyens financiers de se procurer les matières premières et n’auront plus la force d’attaquer tel ou tel pays pour les spolier. On dit que d’ici 2020 à 2030, quel que soit ce que feront les USA, la Chine prendra la place de première puissance économique. En attendant, c’est l’Europe occidentale, berceau du capitalisme et mère de l’impérialisme qui veut des prêts d’une Chine qu’elle avait dépecée. Mais le mal pour ceux qui, inévitablement seront bientôt nos anciens maîtres, c’est que leur terre ne livre aucune des ressources sur lesquelles repose leur force actuelle. L’Occident vit de l’extérieur, pas parce qu’elle est pauvre (nul n’est pauvre) mais parce qu’elle n’a pas compris elle-même la mondialisation. Ce mot est sorti après la seconde guerre mondiale et le concept n’y aura pas duré 100 ans. La perduration de l’actuelle crise syrienne dévoile une guerre sourde après la guerre froide et montre le poids des futurs successeurs qui s’impatientent à prendre le contrôle du monde. Dénudé et piétiné, le monde blanc ne fera plus peur qu’à lui-même. Et elle tendra la main à ces peuples qu’elle avait pillés, torturés, méprisés, colonisés. Les uns et les autres jetteront à chaque appel à l’aide un coup d’œil dans le rétroviseur de l’histoire. On se rappellera d’il y a un, deux, trois… siècles. Le lendemain du bourreau sera plus toujours triste que celui de ses proies d’autrefois.
Posted on: Wed, 28 Aug 2013 08:14:06 +0000
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