La politique du Politique Sous les discours chamarrés d’expressions frappantes des politiques, se cachent mille intentions inavouées, donc prises à mot couvert, à telle enseigne que l’interlocuteur ou l’auditeur se trouve fasciné d’émerveillement. Tenir une langue de bois avec une allure qui caresse plus qu’elle ne mord : tel est le pouvoir du Politique. C’est sans désinvolture qu’il manie la langue dans le dessein de professer que de bonnes actions pour ensuite les faire haïr. On a coutume de faire l’économie des états d’âme de cet homme qui n’a nul souci de ce dont se soucient les gouvernés, mais un < malin génie > le possède, le gouverne .Il croit par la magie des mots avoir en son pouvoir tout ce qui fait rêver. Heureusement que le mot chien ne mord pas ! C’est son péché mignon de croire illimitée sa volonté politique, or elle n’est politique que lorsqu’elle répond à une cause, laquelle doit ne être vouée qu’à la cause commune, qui est d’ailleurs l’idéal. Voltaire ne disait pas que c’est n’être bon à rien de n’être bon que pour soi. A regarder la politique du politique de plus prés, il se donne comme âme damnée, comme complice le verbe ; duquel il dépend à mauvais escient .Quel malheur ! Toutes ces considérations sur le politique sont de mauvais aloi. Mais à quoi aspire le peuple ? Un démiurge restaurateur de l’image du vrai politique ? Combien le peuple en rêve ! Pourtant ce n’est pas la mer à boire de gouverner, sauf que cela demande d’avoir un homme habileté pour le faire. Le politique doit avoir à sa vue l’intérêt commun, et sa politique est invitée à être en vue de l’éthique. Le Peuple ne demande pas plus. De Ibrahima Sh Niang...
Posted on: Tue, 25 Jun 2013 22:31:07 +0000
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