La prise de pouvoir par la coalition rebelle de la Seleka en mars 2013 a plongé le pays dans une nouvelle crise à la fois sécuritaire, politique et humanitaire. Si l’Etat centrafricain s’effondre, de nouveaux réseaux criminels pourraient s’implanter dans le pays et déstabiliser la région. La réussite de la transition n’est pas seulement un impératif pour les Centrafricains. C’est également un impératif de sécurité pour ses voisins : une « somalisation » lente du pays déstabiliserait rapidement toute la région une transition réussie permettra de poser les jalons d’une meilleure gouvernance et coûtera in fine moins cher aux bailleurs que l’assistanat qu’ils pratiquent avec complaisance depuis des années en RCA. La Centrafrique ne devienne un territoire ingouvernable au coeur de l’Afrique ; Actuellement attentistes, les partenaires internationaux doivent s’engager davantage aux plans politique et financier pour encadrer et financer la nouvelle transition. Les défis à relever pour les nouvelles autorités, dont l’unité est loin d’être acquise. Les dissensions au sein de l’ancienne coalition rebelle, la prolifération des armes à Bangui, la dégradation du climat social pourraient compromettre le bon déroulement de la transition. Un échec de la nouvelle transition rendra la RCA impossible à gouverner et donnera naissance à une zone grise au cœur du continent. Car la sécurité est la clé de voûte de la nouvelle transition. Les autorités paraissent dépassées par les évènements. Les premières missions régaliennes de l’Etat qui consistent à assurer la sécurité et l’ordre ne sont pas remplies, de l’aveu même de la Seleka la prolifération des armes font craindre une montée en puissance de la criminalité dans une ville jusque-là relativement épargnée par ce phénomène. Les dissensions au sein de la Seleka apparaissent également au grand jour. Le mouvement semble instable : certains généraux ne cachent pas leur profond mécontentement vis-à-vis des décisions prises par leurs représentants. Certains dénoncent la nomination d’anciens officiers des FACA à des postes importants au sein de la nouvelle armée et le népotisme de certains dirigeants du mouvement. Symbole de cette méfiance, on note l’absence au sein de la nouvelle hiérarchie militaire des FACA de plusieurs chefs militaires réputés de la Séléka. La période de transition peut, si elle est bien menée, sortir le pays de cette situation. Le gouvernement d’union nationale, véritable mosaïque politique, a la difficile mission de rattraper le temps perdu et d’accomplir les réformes de gouvernance attendues depuis fort longtemps. Dans un pays où tout parait urgent, il devra d’abord faire preuve de réalisme et accorder la priorité aux urgences sécuritaires, humanitaires, budgétaires et politiques. Pour ce faire, la transition a besoin d’un double dispositif de soutien : un accompagnement politique et militaire étroit des Etats de la CEEAC avec l’appui des Nations unies et de la France et une aide financière et technique très encadrée par les bailleurs. La transition politique sur fond d’impunité .L’insécurité est très grande dans le pays ,les armes circulent en masse. Tous les jours la population est victime des agissements criminels de séléka (kidnapping, torture, exécution sommaire, rançon, braquage, viol, etc., « Aucune circonstance exceptionnelle, quelle qu’elle soit ,qu’il s’agisse de l’état de guerre ou de menace de guerre ,d’instabilité politique interieure ou de tout autre état d’exception ne peut être invoquée pour justifier la torture » d’après la Convention des Nations Unies contre la Torture Les Séleka pillent camions, voitures sur les axes routier du nord et sud s’en prennent aux biens des villageois et utilisent de plus en plus la technique de l’enlèvement contre rançon. Leurs activités criminelles sont facilitées par la défaillance de l’Etat. La violation des droits de l’Homme commises par les éléments de la seleka placés sous l’autorité du chef de l’Etat, notamment les exécutions sommaires des éléments de la garde présidentielle (Faca) Les enlèvements des FACA , habitants le 4è arrondissement :le soldat GATONOU Joe habitant le quartier Cité jean 23 a été enlevé par les seleka et retrouvé mort le jour suivant ,la caporal Chef WANFIO Lucien et le soldat DAZI Dieudonné ont été enlevés le dimanche 23 juin 2013 et conduits dans une destination inconnue et leurs parents sont dans le désarroi. « La personne humaine est sacrée et inviolable, chacun à droit à la vie et à l’intégrité corporelle » la liberté de la personne est inviolable Les éléments de la Seleka ont mené une attaque systématique ou généralisée contre la population surtout l’étendue du territoire Centrafricain contre la population civile et ont commis des viols, des actes de torture, des atteintes à la dignité humaine ou de la personne, des pillages et des exécutions extra judiciaires . Nul ne peut commettre des crimes à grande échelle en toute impunité Des crimes contre l’Humanité : Viol, torture, atteintes à la dignité de la personne, notamment humiliante et dégradante, pillage d’une ville ou d’une localité « nul ne sera soumis ni à la torture, ni au viol, ni à des sévices ou traitements cruels, inhumains, dégradants ou humiliants. Tout agent qui se rend coupable de tels actes ,sera puni conformément à la Loi. Ou est passé la justice dans notre pays ? Le Chef de l’Etat de la Transition : -Incarne et symbolise l’unité nationale, il veille au respect de la Constitution, assure son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité et la pérennité de l’Etat. -Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, du respect des accords et traités. Il est le chef de l’Armée ; Il est responsable de la défense nationale. IL est de bonne moralité ; il assure le bien être du peuple, Mais ……malheureusement NDOTODJIA , il doit démissionner en urgence afin de préserver la paix en Centrafrique. En conclusion il n’y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l’Homme seront violés en quelque partie du Monde » RENE CASSIN.
Posted on: Thu, 27 Jun 2013 08:33:05 +0000