Larrivée, hier matin, des mobil-homes destinés au village - TopicsExpress



          

Larrivée, hier matin, des mobil-homes destinés au village dinsertion à Lezennes nest pas passée inaperçue. Beaucoup de riverains se sont déplacés sur le site en rappelant leur opposition au projet. Certains dentre-eux fourbissent déjà des armes juridiques. Les familles Roms devraient sinstaller dans ces bungalows au début du mois de septembre. Imprimer- A + « Je suis en rage, on navait pas besoin de ça à côté des habitations », peste cette riveraine. Comme elle, beaucoup dhabitants du quartier se promenaient hier, aux abords du parking de lancien cimetière, rue Monnet, où sinstalleront les trois mobil-homes constituant ce village dinsertion. Larrivée des trois familles (17 personnes) est prévue pour le début du mois de septembre. Si les réactions natteignent pas toutes ce degré de colère, lhostitilité semble unanime. « Cest une honte, pas loin dici il y a une petite jeune qui travaille, mais qui dort dans sa voiture, et on sen fiche », senflamme une passante. Beaucoup sestiment placés devant le fait accompli en regrettant que la municipalité ne les ait pas avertis. « Le maire na pas tenu ses engagements. Il avait promis de nous prévenir avant leur arrivée », témoigne Christophe Théron, dont la maison jouxte le village dinsertion. Pour lui, le choix de lemplacement nest pas opportun. « Ce camp se situe à dix mètres de notre habitation. Pourquoi ne pas lavoir installé en face, sur la friche qui accueillera les ateliers municipaux ? » Lopposant évoque la possibilité de dénoncer le permis de construire devant le tribunal administratif. « Jétudie actuellement avec mon avocat la conformité de cette installation, notamment par rapport au caractère précaire du permis de construire ». Il a également engagé une action devant le tribunal administratif pour dénoncer les délibérations municipales ayant trait au choix des parcelles. La procédure est longue, et devrait aboutir dans quatre mois. « Il y en avait 4 ou 5 possibles, mais certains terrains étaient voisins dhabitations de conseillers municipaux », prétend-t-il. Les opposants disposent dun délai de deux mois pour dénoncer la conformité du permis de construire, soit jusquau 8 septembre. « Mais si nous menons une action en référé, la décision du tribunal pourrait intervenir rapidement », espère Christophe Theron. PAR FRANÇOIS FLOURENS PHOTO « LA VOIX » Cet article vous a intéressé ? Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) :
Posted on: Tue, 29 Oct 2013 06:39:37 +0000

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