Laurent Louis parti combattre en Syrie À l’heure où la - TopicsExpress



          

Laurent Louis parti combattre en Syrie À l’heure où la communauté internationale se perd en conjectures sur l’usage ou non d’armes chimiques pour mater la rébellion syrienne, un parlementaire belge a pris les armes et rejoint les forces de Bachar al Assad. Exclusivité. laurent louis en syrie « Une enquête objective ». C’est actuellement la seule ligne de conduite générale empruntée par les chefs de la diplomatie face à la guerre civile ravageant la République arabe syrienne. Même Moscou a demandé au gouvernement de Damas de coopérer avec les experts des Nations unies. Bachar al Assad venait justement d’autoriser les inspecteurs de l’ONU à se pencher sur ses armements. Dès lors « pourquoi le président aurait-il ordonné une attaque non conventionnelle au gaz toxique ? c’est le plus mauvais timing que l’on puisse imaginer », nous explique Bichara Khader, professeur émérite de l’UCL. Et de poursuivre : « l’unique certitude, à l’instar de l’offensive à Mouadamiyat al Cham, c’est que l’armée enregistre victoire sur victoire face aux rebelles, et laisse derrière elle des victimes en masse. Mais la cause et, surtout, le bilan sont encore indéterminés car aucune information claire ne sort des frontières syriennes ». Pour les médias occidentaux, momentanément privés de correspondants en poste à Damas, le choix des sources pour évoquer les luttes intestines de la Syrie relève du cas d’école, voire du cas de conscience. Le VifEXpresse écrème dès lors sans répit les médias syriens. À procédé peu orthodoxe, découverte inouïe. Une branche armée commanditée depuis Nivelles Home Page Teshreen OnlineAu détour d’une photo d’illustration sur le Tishreen Online, le quotidien syrien entièrement acquis à la cause du régime, un visage familier du paysage politique belge apparaît, celui de Laurent Louis. Le député indépendant de 32 ans, ancien président du MLD, parti désormais dissout, y semble agenouillé, vêtu d’un treillis militaire, le visage terreux, brandissant un mitrailleur automatique. Un sosie? Du surréalisme à la belge ? Les positions du parlementaire sur le conflit syrien ne sont un secret pour personne. En mai dernier, Laurent Louis y voyait « un projet sioniste » et s’en offusquait en séance plénière de la Chambre des représentants : « Il ne s’agit pas d’une guerre civile mais bien d’une invasion étrangère ! Le but est de détruire la Syrie telle que nous la connaissons aujourd’hui pour diviser le pays, affaiblir son allié iranien et permettre au projet du Grand Israël de voir le jour ». Contacté par nos soins, le conseiller en géopolitique de Laurent Louis nous confirme en primeur l’information : « Oui depuis le 15 août, date du dernier message de paix et de tolérance de Laurent sur Twitter, il a rejoint al-Jaysh al-’Arabī as-Sūrī », le plus grand corps de l’armée syrienne. Armée syrienne sur FacebookSous couvert de l’anonymat, le consultant du député belge précise : « sur son profil Facebook anglophone, l’armée syrienne invite quiconque à rejoindre les rangs pour défendre la République. Laurent est donc entré facilement en contact avec le personnel de recrutement. Entré en Syrie en passant par Akçakale, une ville à la frontière turco-syrienne, Laurent a été envoyé sur le front après en 3 jours d’entraînement intensif. Sa première mission était de démanteler une cache rebelle à Jobar, dans la banlieue de Damas ». Aux dernières nouvelles Laurent Louis se porte bien mais aurait déjà perdu du poids. L’on peut naturellement se demander si l’implication armée du politicien fera des émules. « Notre filière compte déjà 7 candidats-soldats, originaires de Baulers, Seneffe et Pont-à-celles. Mais Laurent préfère rester seul sur le terrain pour l’instant ». Réactions politiques mitigées Informé par nos soins, le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders a déclaré que « cet épisode démontre une fois de plus l’importance à réserver aux mouvements entre la Belgique et la zone de conflit ». De son côté, ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet s’est montrée formelle, annonçant que « Laurent Louis sera entendu dès son retour par la police. Le parquet de Nivelles attendra les résultats de cette audition avant la mise en œuvre de poursuites judiciaires ». Interrogé sur l’avenir politique de Laurent Louis, le premier ministre Elio Di Rupo nous a répondu « Laurent qui? ». Enfin, le président de la Chambre, André Flahaut, nous a confié que « Laurent Louis n’a jamais caché son plus grand défaut, à savoir son idéalisme. C’est beau de vivre pour un idéal, c’est même parfois magnifique de mourir pour un idéal ».
Posted on: Sun, 25 Aug 2013 11:00:38 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015