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Le Quotidien Infos flash : Baisse de la tension à Tivaouane, mais l’attente est toujours de mise La une Dossiers Les allées du quotidien Reportage Portrait Confidences Lequotidien Mag Présidentielle 2012 Accueil Société Politique Economie Sport International Culture Opinions et débats Médias Infos people Faits divers Sciences et Techonolgies Joola an 10 Editorial Infos pratiques Cahiers ramadan Recettes Vos annonces Centre d’accueil pour enfants de la rue au Lac Rose : Tremplin pour une vie meilleure Écrit par Mame Woury Thioub samedi 15 juin 2013 13:00 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police Imprimer E-mail Soyez le premier à commenter! Évaluer cet élément 1 2 3 4 5 (0 Votes) Au Sénégal, les enfants peuvent être battus, torturés ou martyrisés sans que la société ne s’en émeuve outre mesure. Beaucoup préférant voir dans ces épreuves une forme d’éducation qui à terme profitera à l’enfant. Ce sont ces croyances qui en fin de compte maintiennent des systèmes d’éducation totalement arbitraires qui envoient les enfants dans des daara où en lieu et place des repas et de l’enseignement coranique, ne leur sont servis que châtiments et bastonnades. Et quand ils se révoltent pour quitter ce monde de violence, la rue leur tend les bras. Mais c’est là qu’ils risquent de rompre définitivement avec la société. Mais malgré la faiblesse des moyens dont ils disposent, certaines Ong se sont investies pour aider ces enfants en rupture à renouer avec leurs pa­rents, à réapprendre à vivre. A une cinquantaine de kilomètres de la capitale sénégalaise, au milieu des dunes blanches qui bordent le littoral de la Grande côte, se trouve Deni Biram Ndao. C’est ici que s’est installé le Village pilote du Lac rose (Vplr). Plus connu sous le nom de Tremplin, le centre d’accueil pour adolescent en rupture est un ensemble de bâtiments à la couleur ocre à base de latérite qui se fondent harmonieusement dans le paysage dunaire. Le centre qui a été créé depuis 2008 accueille actuellement son 6e groupe : 49 jeunes garçons dont l’âge varie entre 13 et 25 ans. Dans cet espace circulaire bordé de bâtiments, les jeunes vivent au plus près de la nature et travaillent à se construire un avenir loin de la rue. Cheikh Diallo, arbitre international de rugby est le responsable de ce centre. Sous sa poigne, les jeunes que Village pilote a sortis de la rue réapprennent la vie en communauté. Ici, l’on s’évertue à allier discipline et compréhension, motivation et effort. Autour des différents ateliers, maçonnerie, menuiserie bois, maraîchage, cuisine, etc., les jeunes suivent 2 ans de formation et 6 mois d’accompagnement. C’est au terme de ce cursus que le jeune rejoint sa famille. «Il y a trop de centres qui n’envisagent pas le retour en famille et cela est dangereux. Les gamins n’ont pas à vivre en permanence dans un centre, ce n’est pas un lieu d’éveil. Il y a de l’adversité, de la violence et il faut toujours faire sa place avec des gamins qui arrivent de la rue. Notre objectif a très vite été de rechercher les familles et de retourner le gamin dans sa famille au Sénégal, en Guinée Bissau et en Gambie, pas mal, quelques cas en Mauritanie et au Mali et là, récemment en Côte d’Ivoire. On organise le retour en famille après quelques mois de stabilisation au centre et avec un projet de retour, essentiellement scolaire pour les jeunes.» Ce programme de retour «est plus compliqué pour les plus âgés. C’est pourquoi on a créé le Tremplin en 2008 pour les 16 – 25 ans. Il n’y a pas beaucoup d’associations qui prennent en charge cette tranche d’âge parce que c’est un public qui a de nombreuses années de rue, de délinquance, de violence, d’aller-retour en prison et de drogue. Et surtout le retour en famille n’est pas possible parce que la rupture est entérinée depuis longtemps». Alors, «on s’est dit qu’il fallait leur donner une prise en charge plus longue et leur apprendre un métier pour les autonomiser», explique le secrétaire exécutif de Village pilote Loïc Treguy. Les 16 – 25 ans, une cible difficile Des activités de formations sont donc dispensées aux jeunes en plus des cours d’alphabétisation dispensés par Mme Diallo. La formatrice explique qu’il s’agit plutôt d’alphabétisation fonctionnelle avec des «enfants (qui) apprennent d’abord à nommer les outils qu’ils utilisent dans leur apprentissage». Dans la chaleureuse petite salle de classe, quelques tables banc accueillent des jeunes apprenants. C’est aussi le lieu pour Mme Diallo de les former à la vie. «J’insiste beaucoup sur le regard que ces jeunes portent sur la femme», explique celle qui fait figure de mère pour ces jeunes, trop souvent sevrés de la présence de leur génitrice. Tout en face, un puits, quelques animaux de bats se regroupent dans un coin de verdure. C’est ici que se tient la classe de maraîchage. Ici aussi, l’on cherche à doter les jeunes apprenants d’une plus-value. C’est ainsi que, selon le responsable, seule une agriculture bio est pratiquée. L’objectif que se sont fixés les animateurs, c’est de garder les enfants occupés. Aussi, l’emploi du temps est quasi militaire. Réveil à 7h du matin suivi du petit déjeuner à 7h 30. A 8h tapantes, la cloche installée dans la cour sonne le début des activités. Entre 13 et 14h, c’est le moment du déjeuner et d’une petite pause. Ensuite, retour en classe jusqu’à 17h où la cloche sonne la fin de la journée de travail. Ensuite, place aux activités ludiques et au sport. Ici, le rugby est roi au point que l’équipe des dragons de Vplr est engagée dans le cham­pionnat national de rugby des moins de 19 ans. Situé à quelques encablures du centre de santé de la croix rouge à Icotaf, le refuge accueille les plus jeunes pensionnaires de Village pilote. Ici, 21 petits garçons de 5 à 12 ans attendent en toute tranquillité d’être ramenés dans leur famille. Pour la plupart, il s’agit de jeunes talibé ayant fugué des daara pour échapper à des maltraitances. «Ce sont des enfants que nous avons récupérés en écoute mobile, qui ont été placés par des personnes ou qui, se sentant en danger, sont venus directement ici», explique la responsable du centre Joséphine Ndiaye. Ici aussi, les enfants apprennent à lire avec des bénévoles. Ils suivent un cours de maraîchage à côté de discussions et autres sports, rugby, yoga et capoeira notamment. L’objectif étant de les stabiliser après les traumatismes subis dans les écoles coraniques d’abord puis dans la rue ensuite. Des challenges au quotidien Au Tremplin comme au Refuge, les difficultés ne manquent pas. La principale étant le financement. En effet, explique Cheikh Diallo, «il faut 350 à 500 000 francs Cfa par semaine pour faire vivre le Tremplin». Des sommes que l’Ong s’évertue au quotidien à fournir avec la menace d’une rupture qui plane sur la tête des enfants. «Trouver des financements c’est la croix et la bannière. On fait du porte-à-porte. On est aidé par la coopération espagnole et la coopération andalouse, l’Ile de France, la ville de Dakar sur des aspects techniques. Mais là, on a besoin de financements supplémentaires. Le gouvernement intervient indirectement à travers une convention qu’on a avec l’hôpital Principal. Ils nous font la gratuité des soins, ce qui n’est pas négligeable. On n’a jamais plus de trois à 6 mois de visibilité et c’est toujours une inquiétude de se dire que ça risque de fermer», se désole M. Treguy. Mais cela n’empêche pas Village pilote de se fixer, de se définir des objectifs dans le futur. «Ce qu’on veut, c’est de pouvoir proposer une solution globale de l’identification dans la rue ou en prison jusqu’à la réinsertion sociale et professionnelle et le retour en famille. Et donc, de dire que le gamin qui est suivi par exemple par un animateur, que ça soit cet animateur qui va le ramener en famille. Il n’y a pas beaucoup d’interlocuteurs et du coup, cela confère beaucoup de confiance aux enfants.» Autre projet nourri par l’Ong, explique Cheikh Diallo, c’est la mise en place d’une ferme pouvant assurer l’approvisionnement de tout ce beau monde, mais aussi d’un restaurant où les jeunes pourront non seulement suivre des cours de restauration mais aussi la construction d’un complexe sportif de rugby. [email protected] Lu 949 fois Publié dans Focus Mame Woury Thioub Mame Woury Thioub Dernier de Mame Woury Thioub Pour atteindre l’émergence : La Cnes demande un environnement des affaires propice Prix des hydrocarbures Pas de hausse pour ce mois ENGAGEMENT - Vaincre la petite corruption : Un combat loin d’être gagné Réaction des policiers : «La faute revient aux autorités» INDUSTRIE - Résultats financiers : Les ciments de Dangote bétonnent leurs profits Plus dans cette catégorie : « Pa Moussa, rescapé de la rue : «Ce qui me faisait le plus souffrir…» Laissez un commentaire Message * Entrez votre message ici... 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Posted on: Tue, 06 Aug 2013 16:13:18 +0000

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