Le chalet. (Chronique.) J’apprenais la semaine dernière, un - TopicsExpress



          

Le chalet. (Chronique.) J’apprenais la semaine dernière, un peu en même temps que vous, que notre bon cher maire Lavallois s’était fait prendre, et c’est le cas de l’écrire, les culottes à terre. J’assistais, en humble spectateur, devant le petit écran de cette encore récente télé Toshiba 20 pouces payée 400 piasses il y’a 20 ans, à l’autodestruction sur la place publique du dernier Maire Lavallois. Tout ça par l’entremise de ma télé qui marche toujours bien, soit dis en passant. J’assistais, dis-je, en passif spectateur, à cette théâtrale conférence de presse ou l’on voyait ce maire titubant dans les fleurs de ce tapis qu’il avait lui-même placé devant lui. Le maire qui se confondait en excuses autant oxydées que le plus vieux des métiers. Même si je n’ai pas entendu ni écouté de bout en bouts tout ce qu’il disait, je me faisais cuire une omelette pendant ce temps (6 blancs d’œufs, tomates et champignons), l’omelette faisait du bruit en cuisant, j’arrivais mal à bien entendre par moments, je savais quand même ce qu’il disait. Ce qu’il disait m’intéressait moins que la manière employée. L’omelette était délicieuse. Comme bien d’autre avant lui, une fois pris au même piège, l’on tentait de réduire l’implication. Certaine demie-vérités m’ont toutefois fait sourire un peu. Qui essayait-il de convaincre en tentant de nous faire avaler ce piano, un peu bancal, que non non non, aucune faveur du genre n’avait été obtenue. Remarquez que, obtention de faveur(s) ou pas, échange ou pas, m’en fou un peu. Un peu pas mal même. Sans que personne ne lui demande quoi que ce soit, notre client, pris la main dans le sac, ira s’auto décrédibiliser devant nous tous quoiqu’il en soit. Je retiens cependant, aux dires de certaines sources, que quelques coquineries de quelque genre avaient été échangées, sous forme de jeu, de part et d’autres. Coquineries tout de même tarifées, me suffirait-il de mentionner. Je ne peux m’empêcher de penser qu’il aura fallu que ces coquineries en vaillent la peine, tout ce beau monde s’étant donné rendez-vous au chalet familial de notre personnage principal. Peu de temps suivant l’arrivée des personnages connexes, j’en aurais insulté quelques uns et quelques unes si j’avais dis ‘’accessoires’’, on peut présumer du début et fin de l’échange de coquineries. (…) J’imagine que le chalet avait été désigné comme endroit de choix par le Maire et client. Une chambre d’hôtel de n’importe quel endroit aurait probablement fait l’affaire mais qui suis-je pour lancer une affirmation ou avancer une proposition semblable. Une mésentente sur le tarif aura toutefois eu lieu (avant ou après les coquineries?). Sentant la soupe chaude devenir un peu plus chaude, nos deux actrices personnages connexes auraient ourdi un sinistre plan pour soutirer une plus généreuse compensation pour l’échange de bons-procédés, le Maire s’offrait en victime fortuite. Notre Maire-client finira même par avouer avec son air plus que pantois que les escortes n’avaient pas été gentilles mais pas gentilles du tout avec lui. Il a sans doute voulu passer sous silence que les coquineries échangées n’avaient de coquines que leur apparence. On aura tenté, en vain, de nous faire croire et convaincre que, finalement, il en était pour rien notre bon client. Dans mon boute, on dit vouloir en prendre d’autres pour des valises. Questions (2) que j’aurais posés à notre protagoniste en conférence de presse. Les réponses ‘’entre brackettes’’ sont présumées et fruits de ma plus pure imagination: -Pourquoi avoir choisi votre chalet Monsieur le Maire? ‘’ Pour la vue sur le lac.’’ -En avez-vous parlé, discuté, échangé avec votre conjointe à propos de votre vœux de faire apprécier auprès ou avec d’autres femmes, autrement inconnues, de cette vue sur le lac? ‘’ Je ne comprends pas votre question. Vous voulez-dire la vue sur le lac ou les coquineries?’’ (…) Je retiendrai simplement ceci. Que ce métier, ou style de vie, exercé par nos deux personnages connexes représente le plus vieux métier ou commerce du monde. Que notre depuis devenu ex-maire, fut-il conducteur de camion, représente l’image même du plus vieux client du même monde et que l’échange de dites coquineries n’ont d’originales que les coquineries elles-mêmes. (---) Une chronique que j’écrivais l’an dernier, Beaux-arts et pèlerinages, relatait cette courte rencontre vécue par votre humble serviteur. Je rencontrais Slojena, femme au cul magnifique, dans un établissement licencié Montréalais. Ses études aux Beaux-arts (McGill), le pèlerinage à Compostelle, sa fille de 8 ans (Liya), ses humbles origines familiales, son enfance Ukrainienne à Odessa, sa base de culture générale et, par-dessus tout, son sens critique illustraient en tout et en parties son unicité. Il eut été raisonnable de lui acheter ces quelques fleurs. Pour son cul? Oui. Pour son cul. Pour l’ensemble de son œuvre incluant son cul. Le contemplatif que je suis parfois aurait choisis des fleurs les plus belles. Même si, conscient d’emblée, que ce jeu là n’aurait rien eu d’original. Pas même ne serait-ce que l’entretien de cette idée de lui donner ces fleurs. Même que cette idée et son entretien demeurent plus vieux que le plus vieux des métiers. Nul besoin de se rendre jusqu’à devoir appeler les services du plus vieux métier pour, fut-il, tenter de jouer au plus vieux des jeux. Je dis ça comme ça. (+++) La sortie est par là. Ma prochaine chronique (demain ou mardi) sera rédigée en textes et aussi en images. Une première pour moi. Elle portera sur ma sécheuse. Avis aux intéressés qui, comme moi, se seraient procuré un ensemble laveuse sécheuse frontales. L’alcôve prévue à cet effet dans mon loft s’est révélée un peu trop réduite pour accueillir convenablement l’ensemble même si j’avais préalablement mesuré le tout au pif. À lire et voir si cette situation puisse vous paraitre tout à coup familière. Contraint d’effectuer l’installation de la sécheuse à l’aide d’une sortie de ventilation latérale, en français on dit ‘’exasse’’, ma chronique en textes et images en démontrera le bon procédé. C’est facile. Même un néophyte comme moi n’aura nécessité qu’une demi-heure pour fitter tout ça. Si vous appliquez à la lettre mes indications, vous n’aurez pas de troubles. Une demi-heure. Pas plus. Garanti. Une couple de crisses pis un ou deux tabarnacs pendant l’installation mais pas plus que ça. Même pas assez pour en parler. Bon séchage. (+++) Problématique. Une fois de temps en temps ne me dérange pas. Mais fini par me tomber sur le système lorsqu’employés trop souvent. Entendu un peu partout; ‘’la situation est problématique’’, ‘la problématique tient au fait que l’administration fourre le chien et cause des emmerdes’’. ‘’Les changements climatiques sont problématiques pour les populations situées au nord et au sud’’. L’emploi relativement récent dans notre langage populaire du néologisme ‘’problématique’’ et le ‘’au niveau’’ me gossent d’égale façon. Par exemple; ‘’ne pas porter de visière au hockey peut occasionner des blessures au niveau des yeux et au niveau du visage’’. C’est pourtant bien simple. On a juste à dire ‘’blessures aux yeux’’ et/ou ‘’blessures au visage’’ Problématique? Même bagosse. ‘’La situation X cause tel problème’’, ‘’le problème tient au fait que l’administration Y fourre le chien’’. ‘’Les changements climatiques peuvent être néfastes au nord comme au sud.’’ (+++) Il pleut. La manière dont c’est partie là, j’ai bien peur que nous allons avoir un été 2013 pluvieux, frais et gris. Du temps de cul jusqu’en septembre. Courage. Aussi bien en rire, on a déjà vu ou ça pourrait être pire. Les changements au niveau du climat; ce qu’ils peuvent devenir problématiques parfois. :p
Posted on: Sun, 30 Jun 2013 17:14:01 +0000

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