Le cloud sur Xbox One : à quoi ça sert ? Concrètement, c’est - TopicsExpress



          

Le cloud sur Xbox One : à quoi ça sert ? Concrètement, c’est quoi ? Depuis l’annonce de la Xbox One, Microsoft nous vante les mérites du cloud. Ce nom un peu à la mode ces derniers temps est peut-être mal compris pour certains, ou vaguement par d’autres, bref, il est temps de faire le point sur ce que peut réellement apporter cette technologie. C’est quoi le cloud ? Mais au juste, c’est quoi le cloud ? Il s’agit simplement d’un espace de stockage de données extérieur à la console. Quand elle est connectée à Internet, la console et ses jeux peuvent accéder à cet espace. Concrètement, il s’agit de 300 000 serveurs (ordinateurs) montés par Microsoft, connectés entre-eux et accessibles par la Xbox One via Internet. Voilà pour la théorie. Maintenant en pratique, nombreux sont les joueurs qui se demandent à quoi ce cloud peut servir réellement, et entre les déclarations de Microsoft, celles des développeurs, les cas concrets et le futur, nous allons démêler tout ça. Les exemples de Phil Spencer Phil Spencer est responsable des studios Microsoft. Autant dire qu’il doit bien connaitre ce qui se prépare en secret ou pas pour les prochains jeux Xbox One. Il détaille ainsi trois utilisations principales du cloud Xbox One. La première est relative aux serveurs dédiés de Call Of Duty : Ghosts, nom de code ThunderHead. Ici, « le cloud fournit au développeur un environnement en ligne à faible coût sur une base cohérente » dit-il. Dans le futur, d’autres jeux bénéficieront des avantages de ces serveurs dédiés, et on rappelle que Titanfall bénéficiera lui aussi de serveurs dédiés. Forza Motorsport 5, lui, sauvegardera sur le cloud des informations relatives aux joueurs et à leurs façons de jouer. Cela servira à simuler dans vos propres courses les comportements de vos amis lorsque ces derniers ne sont pas connectés au moment où vous jouez. Le troisième et dernier exemple est que les développeurs ont la possibilité de déplacer une partie des calculs du processeur de la console dans le cloud. En gros, d’envoyer certains calculs à l’extérieur de la console, dans le cloud, afin que ce dernier fournisse les résultats. Cela permet en théorie de conserver de la puissance dans la console afin qu’elle se concentre sur certaines tâches tendis que d’autres sont réalisées dans le cloud. Un exemple concret de déportation de calcul que nous avons vu C’était à l’E3 2013, nous avons pu assister à une présentation concrète de ce que peut apporter le cloud à la Xbox One. Il s’agissait d’une application utilisant les données du système solaire de la NASA, et visant à reproduire les astres qui y gravitent. Le développeur qui nous faisait la présentation pouvait aisément zoomer où il voulait. Lorsque la Xbox One n’était pas connectée au cloud, 40 000 objets étaient affichés à l’écran. Une fois connectée au cloud, plus de 300 000 objets étaient affichés, avec un chiffre qui variait en temps réel dans le haut de l’écran. L’affichage des objets supplémentaires s’est fait de façon instantanée et le nombre d’objets affichés à l’écran se mettait à jour en même temps. C’est pour l’instant la seule démonstration des bénéfices du cloud à laquelle nous avons eu droit avec preuve devant nos yeux. Il semblerait que cette démo interne soit proposée au public lorsqu’on allume sa Xbox One comme l’ont montrées les premières vidéos leakées du dashboard Xbox One (qui sont supprimées régulièrement sur Youtube). Le nom de cette application est Savage Frontier mais on ignore si ça restera accessible pour la sortie de la Xbox One le 22 novembre. Pourquoi pas de cloud sur 360 ? A ceux qui se demandent pourquoi Microsoft a attendu tout ce temps pour le faire sur Xbox One au lieu de l’implémenter sur Xbox 360, la réponse est que le cloud existe déjà sur Xbox 360. Il permet par exemple le stockage des sauvegardes de ses jeux ou de retrouver ses morceaux écoutées sur Xbox Music depuis n’importe où. La différence, c’est que Microsoft accentue maintenant sa communication sur ce cloud, et notamment en évoquant cette déportation de puissance de calcul, chose qui n’était pas évoquée avec le cloud Xbox 360. Les mauvaises langues diront que cette communication est arrivée au moment où les spécifications techniques de la Xbox One ont pu être comparées avec celles de la PS4, cette dernière se révélant à priori plus puissante sur le papier, de prime abord évidemment puisque tous les détails n’ont pas encore été révélés. Pour l’instant, on peut donc dire que le cloud sur Xbox One ne semble pas changer radicalement la vie des joueurs. Son utilisation pour réaliser des calculs additionnels dans les jeux semble intéressante mais son application concrète dans les jeux qui arrivent reste encore à prouver. On ne demande qu’à voir ça de nos propres yeux ! En attendant, les autres bénéfices apportés, tels que les serveurs dédiés ou le drivatar de Forza sont bien là.
Posted on: Sun, 22 Sep 2013 10:18:38 +0000

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