Le monde de la culture pèse plus lourd que l’industrie - TopicsExpress



          

Le monde de la culture pèse plus lourd que l’industrie automobile Une étude d’EY (ex-Ernst & Young) met en avant le poids important de neuf industries culturelles en France. Les objectifs affichés sont multiples : définir des intérêts communs et mieux se défendre à l’avenir. Le monde de la culture pèse plus lourd que l’industrie automobile Les industries culturelles pèsent lourd en France et elles le font savoir. Au début de l’année, Jean-Noël Tronc, nouvellement intronisé à la direction de la Sacem, a mandaté le cabinet EY (ex-Ernst & Young) pour réaliser une étude inédite : mesurer le poids des industries culturelles en France, que ce soit au niveau du PIB ou de leur contribution à l’emploi. Dès sa prise de fonctions, Jean-Noël Tronc avait en effet affiché une certitude : les industries culturelles sont un vivier en termes de création de richesses et d’emplois ; elles ne sont pas délocalisables ; et la France y a plusieurs champions, comme Universal Music dans la musique, Hachette Livre dans l’édition ou Ubisoft dans le jeu vidéo. Un écosystème français L’objectif est de montrer que ces industries restent porteuses quand d’autres, qui retiennent l’attention des pouvoirs publics, semblent condamnées. Dans un univers numérique de plus en plus dominé par les géants asiatiques et américains, la priorité devrait être de défendre un écosystème culturel tricolore. Car non seulement la Culture au sens large résiste mieux que le reste de l’économie dans un contexte de crise économique, mais elle contribue au maillage des territoires, même si beaucoup de ces industries ont leur centre névralgique à Paris. Adoptant une conception très large de la notion d’industrie culturelle, l’étude d’EY passe au peigne fin neuf filières – musique, spectacle vivant, cinéma, télévision, radio, jeu vidéo, livre, presse et arts graphiques – et calcule leur poids économique. Au total, elles pèsent près de 75 milliards d’euros de chiffre d’affaires (2,8 % du PIB) et représentent plus de 1,2 million d’emplois (5 % de l’emploi en France). Avec un tel périmètre, dont les contours ne manqueront pas de faire débat (intégrer la presse ou l’ensemble de la télévision dans les industries culturelles n’est pas une évidence), la Culture pèse plus lourd que le luxe, l’automobile ou les télécommunications et se classe au cinquième rang des secteurs français. En prenant seulement en compte son impact direct (61 milliards d’euros de chiffre d’affaires), elle se situe à la huitième place économique, entre l’automobile (59 milliards) et la chimie (62 milliards). D’abord, se faire entendre La filière graphique et plastique représente à elle seule un quart des emplois et du chiffre d’affaires généré, mais EY ne va pas assez loin dans son étude pour en appréhender la diversité (lire ci-contre). En revanche, pour des filières comme la musique, le cinéma ou encore la télévision, la photographie est plus fidèle. Ainsi, la télévision fournit à elle seule 176.000 emplois en France et est le troisième pourvoyeur d’emplois dans le domaine culturel. « Cette étude a plusieurs objectifs. D’abord, constituer un groupe d’intérêt commun, pour en montrer la diversité et le poids. Ensuite, elle servira à définir des stratégies et à trouver des engagements communs. Je suis persuadé que les uns doivent apprendre des expériences des autres», estime Marc Lhermitte, associé chez Ernst & Young et auteur de l’étude. Elle vise aussi à ce que ces industries soient mieux entendues par les pouvoirs publics français et la Commission européenne, au moment où la mise en route de négociations entre les Etats-Unis et l’Europe pour un traité de libre-échange ou encore le projet bruxellois de Communication cinéma ont mis en évidence les menaces qui pesaient sur elles. Par Gregoire Poussielgue lesechos.fr comment Artprice
Posted on: Thu, 07 Nov 2013 11:03:10 +0000

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