Le paludisme aussi appelé malaria (de litalien malaria, qui, - TopicsExpress



          

Le paludisme aussi appelé malaria (de litalien malaria, qui, signifier « mauvais air », est une maladie infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium, propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles. Le parasite du paludisme est principalement transmis, la nuit, lors de la piqûre par une femelle moustique du genre Anopheles, elle-même contaminée après avoir piqué un individu impaludé. Le parasite infecte les cellules hépatiques de la victime puis circule dans le sang, en colonisant les hématies et en les détruisant. De nombreuses espèces animales homéothermes sont parasitées par des Plasmodiidae, qui leur sont inféodés ; lhumain ne peut être parasité par des Plasmodium animaux, exception faite du Plasmodium knowlesi. Sur les cent-vingt trois espèces du genre Plasmodium répertoriées, seules quatre sont spécifiquement humaines : Plasmodium falciparum responsable dune grande majorité des décès, et trois autres qui provoquent des formes de paludisme « bénignes » qui ne sont généralement pas mortelles Plasmodium vivax, Plasmodium ovale, et Plasmodium malariae. Plasmodium knowlesi que lon croyait jusquà une date récente spécifique aux espèces simiennes est désormais à compter parmi les Plasmodiums affectant également les humains, de façon généralement bénigne également. La cause de la maladie a été découverte le 6 novembre 1880 à lhôpital militaire de Constantine (Algérie) par un médecin de larmée française, Alphonse Laveran, qui reçut le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1907. Cest en 1897 que le médecin anglais Ronald Ross (prix Nobel en 1902) prouva que les moustiques anophèles étaient les vecteurs de la malaria (jusquà cette date, le « mauvais air » émanant des marécages était tenu responsable de la propagation de la maladie). On trouve ainsi des parasites proches de celui de la malaria chez les chimpanzés, lespèce la plus proche de lhumain. Les chimpanzés abritent un parasite du paludisme, le Plasmodium reichenowi, proche parent du Plasmodium falciparum ; les gorilles abritent quant à eux le Plasmodium falciparum qui pourrait être à lorigine du parasite humain (le séquençage de lADN du Plasmodium falciparum dans des fèces de gorille infecté montre par analyse phylogénétique que ce parasite primatophile serait lancêtre de la souche quon retrouve chez lhumain). Il y a environ 10 000 ans, le paludisme commence à avoir un impact majeur sur la survie humaine
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 15:24:40 +0000

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