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Le président IBK fait de l’équipement de l’armée une « priorité absolue » Le Monde.fr avec AFP | Le Mali consentira « des sacrifices » pour que son armée, sous-équipée et mise à rude épreuve en 2012 par des groupes islamistes dans le Nord, puisse assurer ses missions, a déclaré dimanche 22 septembre son président Ibrahim Boubacar Keïta, jurant que « rien ne sera de trop » pour cet objectif. Le Mali a besoin d’« une armée mieux équipée, une armée à hauteur de souhait, une armée formée pour les missions auxquelles elle va être appelée », a déclaré M. Keïta à la télévision publique malienne ORTM, s’exprimant après la célébration officielle du 53e anniversaire de l’indépendance du pays. « UNE PRIORITÉ ABSOLUE » « Je fais de cela une priorité absolue : que les forces armées du Mali soient dans les conditions dignes des forces armées » et pour cela, « des sacrifices (…) seront consentis. C’est le devoir de la nation, c’est ma mission, et je l’assumerai », a-t-il dit. M. Keïta avait auparavant assisté à la cérémonie de prise d’armes, marquée par un défilé militaire qui, a-t-il indiqué, lui a inspiré « un sentiment de bonheur, de fierté mais un sentiment de l’urgence de certaines bonnes décisions » à prendre. Il a rendu hommage à tous les membres des forces de défense et de sécurité du Mali, saluant particulièrement « tous ceux-là qui servent le pays dans des conditions dont vous n’avez pas idée, ceux qui sont aujourd’hui dans le Nord ». « Pour eux, rien ne sera de trop. J’en prends l’engagement solennel ici, aujourd’hui, et cela sera fait dans les meilleurs délais. » UNE ARMÉE SOUS-ÉQUIPÉE Le Mali a connu dix-huit mois de crise politico-militaire, dont l’épilogue a été l’élection présidentielle de juillet-août remportée par Ibrahim Boubacar Keïta. Les soubresauts avaient débuté avec une offensive lancée en janvier 2012 dans le Nord par des rebelles touareg ensuite supplantés par des groupes criminels et islamistes armés liés à Al-Qaida, qui ont pris le contrôle des deux tiers du pays peu après un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012. En janvier 2013, la France s’est engagée militairement au Mali contre les groupes djihadistes, chassés du Nord avec l’aide du Tchad et de troupes d’autres pays africains. Sous-équipée, l’armée malienne avait connu une débâcle face à ses adversaires, particulièrement des djihadistes dotés d’armes lourdes venant de Libye. Puis elle a redressé la tête avec l’appui des troupes alliées. Depuis avril 2013, elle bénéficie d’une formation d’instructeurs européens, mission d’un mandat initial de 15 mois expirant en mars 2014. Le 17 septembre, le commandant de la mission, le général Bruno Guibert, a souhaité sa prolongation d’un an afin de permettre au Mali d’être pleinement capable d’assurer sa sécurité face à la menace jihadiste. lemonde.fr 23 septembre 2013 | ---------------------------- le bilan de l’opération Serval en chiffres Defense.blogs.lavoixdunord.fr Avec le déplacement au Mali les 22 et 23 septembre du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian (photos AFP/ECPAD, ce jour à Gao, à droite, le commandant de Serval, le général Marc Foucaud, et à gauche, un officier du Commandement des forces terrestres de Lille, le colonel Goupil), un dossier fait le point sur l’opération Serval depuis son lancement le 11 janvier. La France compte toujours 3 200 soldats au Mali. Si l’objectif a été repoussé, d’abord en raison de l’élection présidentielle, il s’agit de descendre progressivement à 2 000, puis 1 000 personnels. - Bilan de Serval Au plus fort des combats, 4 500 soldats ont été engagés. La France déplore sept tués et 20 blessés au combat. On ne répète jamais assez les noms des morts en opération : chef de bataillon Damien Boiteux (4e RHFS), adjudant Harold Vormezeele (2e REP), caporal-chef Cédric Charenton (1er RCP), Maréchal des logis Wilfried Pingaud (68e RAA), caporal-chef Alexandre Van Dooren (1er RIMa), sergent Stéphane Duval (1er RPIMa), maréchal des logis Marc Martin-Vallet (515e RT). 220 tonnes de munitions ont été saisies, dont 30 tonnes reversées aux Forces armées maliennes (FAMA), comprenant 1 300 grenades, 1 000 roquettes, 7 700 obus, 200 mines et engins explosifs improvisés, 20 bombes. Au niveau de l’armement, Serval a intercepté 100 fusils, 150 mitrailleuses, 30 roquettes, 20 mortiers, 20 canons et 3 missiles SA-7 (missile sol-air portatif russe). Ajoutons plus de 9 000 litres de carburant ; 200 moyens de communication ; 12 tonnes de nitrate d’ammonium pour la fabrication d’engins explosifs. - Logistique Le dossier de presse du ministère s’arrête sur » la prouesse logistique « . Avec 9 170 tonnes et 500 personnels transportés par bateau entre Toulon et Abidjan ; 18 500 tonnes et 480 rotations entre la France et le Mali ; 3 500 tonnes de fret, 15 600 personnes et plus de 1 600 missions à l’intérieur du théâtre, dont 30 % réalisées par les alliés ; 3 millions de km parcourus par les hommes du train par voie terrestre. Consommation française de carburant au 1er août : 17 millions de litres de carburant aéronautique et 3 millions de litres de carburant terrestre. - Missions actuelles Les 3 200 militaires français aident au déploiement de la MINUSMA dans tout le nord du Mali ; accompagnent les FAMA dans les villes du nord ; transforment la base de Gao en plateforme opérationnelle, où les hommes et les matériels sont préparés, entraînés, engagés et remis en condition. La mission européenne de formation EUTM Mali compte 570 militaires, dont 200 formateurs et une force de protection de 170 personnels. 23 pays y participent. La France, premier contributeur (110) devant l’Espagne et la Belgique, fournit le chef de mission, le général Bruno Guibert, 30 militaires au poste de commandement, 16 conseillers auprès des états-majors maliens, 52 formateurs, une équipe renseignement humain de 15 personnes dédiés à la protection de la force. Au sein de la MINUSMA, la France est également présente avec une dizaine d’officiers dont le général Pillet, chef d’état-major. Ils sont chargés de faciliter la coordination entre les forces de l’ONU, Serval et les FAMA. - Evolution du dispositif La force Serval se réorganise pour réamorcer le désengagement : un état-major opératif à Bamako commandé par le général Marc Foucaud qui dirigeait auparavant l’état-major de force n°1 à Besançon ; un groupement tactique et un groupement aéromobile déployés à Gao ; un bataillon logistique à Bamako et Gao ; plusieurs antennes chirurgicales avancées ; des moyens aériens opérant depuis Bamako et N’Djamena au Tchad. defense.blogs.lavoixdunord.fr 24 septembre 2013 | ---------------------------------
Posted on: Tue, 24 Sep 2013 16:21:22 +0000

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