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Les Berbères en Amérique Les Berbères en Amérique Des expéditions berbères vers lAmérique? En 1930, à loccasion du centaire de la colonisation française en Algérie, G. Cauvet, un chercheur français, publia un livre intitulé Les Berbères en Amérique. Ce livre, édité à Alger chez J. Bringau, est demeuré prèsque inconnu. Il est basé sur des recherches menées par lauteur sur les noms ethniques des tribus Berbères et Indiennes dAmérique. Cauvet avait montré que plusieurs noms de tribus et de toponymes étaient les mêmes. Certains noms Américains ne se retrouvent quen Tamazgha (Afique du Nord), ou sur les lignes de migration qui y mènent et non dans les autres parties du globe. Ces travaux ont été publié dans le Bulletin de la Société de Géopgraphie dAlger de 1924 à 1930. Par ailleurs, dautres preuves existent sur larrivée réelle dAfricains en Amérique. Dans un livre intitulé Introduction à lÉtude des Races Humaines de De Quatrefages (p.554-598), il écrit : ...En décembre 1731, une barque chargée de vin des Canaries, abordait à Port dEspagne, dans lÎle de la Trinité (Antilles). Le passeport de la douane indiquait que cette barque était partie de Ténérife è destination de Palma et de Gomera. Une tempête lavait surprise et écartée de sa route. Puis, entrainée par les courants, elle avait traversé lAtlantique et était arrivée aux Antilles.... De Quatrefages fait remarquer, à ce propos que les hasards de navigation pouvaient aussi bien emporter plus au Sud sur la côte brésilienne, des Africains égarés sur les flots de lAtlantique. En admettant quil se soit produit quelques faits de ce genre chaque siècle, il a dû y avoir, depuis que lAfrique est peuplée, de nombreux arrivages dAfricains en Amérique. Selon Cauvet, il est probable que les Berbères aient oragnisé des expéditions vers lAmérique précolombienne. Le courant équatorial Atlantique du Nord qui, balayant les côtes de tamazgha aboutit dans les parages des Antilles, facilitant mieux que tout autre point les voyages de Tamazgha et dEspagne aux Antilles. Par ailleurs, les Berbères avaient avec eux pour les pousser et les guider les peuples les plus civilisés du monde ancien : Phéniciens, Ibères, Égéens, Cariens et Égyptiens, dont certains étaient des navigateurs intrépides. Christophe Colomb a peut-être bénéficié de ce savoir-faire amazigh (maures ou moros, canariens) dans sa découverte de lAmérique. Il a été le premier grand navigateur européen à avoir compris latout du courant des alizés qui vont mourir en Amérique central. Larchipel des Canaries se trouve au milieu de ce courant des alizés vers lAmérique. Cétait de Séville, patio de Andalousie, où jadis convivaient en paix et harmonie les maures et les chrétiens, que sont partis Christophe Colomb et Amerigo Vespucci à la découverte du nouveau monde. Ils embarquèrent avec eux essentiellement des Imazighen (moros) et des Juifs expulsés par les rois espagnols Ferdinand et Isabelle. La petite flotille gênoise avait appareillé avec ses trois caravelles du port espagnol de palozo, mais arrivée èa la hauteur de lîle de Lanzarote, elle casa le gouvernail de la Pinta. Cet accident contraint lamiral à prolonger son séjour dans les îles. La Pinta était en chantier, Colomb sétait installé dans lîle de la Gomera, dans la petite capitale de San Sebastian où il se prépara au grand bond vers lAtlantique.Aprèes un mois, il donna lordre dappareiller. A cette époque, les îles de Palma et de Tenerife navaient pas encore été conquises, autrement dit, elles étaient encore indépendantes sous la souveraineté des Agellid Igwanciyen (rois guanches). Par la suite, elles allaient être écumés de ses habitants par les conquistadors espagnols. San Sebastian allait devenir lescalle habituelle de Colomb pour chacun de ses voyages. Cest avec le voyage de Colomb que lintérêt pour le Nouveau Monde sest réveillé chez les Imazighen Canariens et les Moros expulsés dEspagne : un grand nombre dhabitants de la Gomera sont partis (ou déportés) avec ces caravelles. Un des Canarien sest rendu célèbre pour avoir gagné à la course une femme indienne dans lîle de la Guadeloupe pendant lescalle. A partir de cette époque, presque tous les navigteurs qui sarrêtaient aux Canaries pour se rendre en Amérique, engageaient dse matelots de larchipel (après avoir épuisé le stock de Moros dEspagne). Toute la première moitié du XVIième siècle a vu des contingents nombreux démigrants Canariens enrôlés dans les flottes espagnoles pour coloniser lAmérique comme marin, militaire ou aventurier. Par la suite, de nombreuses familles paysannes de larchipel partirent vers les Amériques chercher des terres fertiles (leurs propres terres furent confisquées par les colons espagnols). Le roi Felipe V despagne a émis un décret selon lequel les Imazighen Canariens étaient obligés de donner un certain nombre de familles pour peupler lAmérique. Ainsi, la ville de Montevideo, capitale de lUruguay, a été fondée par une cinquantaine de familles canariennes, de même quune importante partie du Venezuela. Selon, une amie écrivaine latino-américaine dorigine canarienne (ISSER, La Voix du Sang, 1985), ils accueillent encore de nos jours une population canarienne nombreuse. Des Imazighen Canariens ont participé aux expéditions des colons en Amazonie et le long du fleuve Maragon. Partout en Amérique, on désigne les Canariens sous le nom de ISLENOS, les insulaires. Ils débarquent toujours très nombreux à Cuba, à Puerto Rico, à Saint Dominique, au Venezuela. Ce flux démigrants canariens ne sest pas arrêté avec lindépendance des colonies espagnoles dAmérique. Au XIX siècle, Cuba va absorber la presque totalité de lémigration canarienne. Les autorités et les propriétaires terriens de cuba, du Venezuela et des utres États américains, ont vite profité de lignorance des immigrés et ont procédé à une exploitation honteuse de leur travail. En dehors de ces émigrants exploités, des Imazighen canariens se sont illustrés dans lhistoire de lAmérique comme des grands personnages. Francisco dAvila Orecon, originaire de la Gomera, a réussi à se faire nommer GOUVERNEUR de la Havane. Antonio Porlier, né à la Laguna dans lîle de Tenerife, devint accusateur public au tribunal de Lima. Au Venezuela, un Canarien, Eugénio de Pontéi Hoyo, a occupé la charge de GOUVERNEUR de caracas. Pendant le XIX siècle, les Imazighen Canariens participent à la lutte pour lémancipation américaine, soit en devenant des militants indépendantistes, soit en combattant les armées du colonisateur espagnol. Ainsi, le père Francisco de Miranda, héros de lindépendance du Venezuela, était originaire de la Orotaba dans lîle de Tenerife. Le général Artigas, père de lindépendance de lUrugay était le neveu dune femme canarienne. La mère de José Marti, homme politique de Cuba, était natif de Santa Cruz de Tenerife. Les insurgés cubains, pendant la guerre dindépendance, ont compté jsuquà six généraux dorigine canarienne dont Manuel Suarez Delgado qui sest rendu célèbre. Le Venezuela a eu deux présidents de la republique dorigine canarienne, Romulo Béthencourt et raphael Caldera. Note : Larchipel cubain fut découvert le 27 octobre 1492 par Christophe Colomb, lors de son premier voyage dans ce qui serait plus tard le Nouveau Monde. A la Havane : Les balcons mauresques, plantes, fleurs écarlates, évoquent les bourgades andalouses. On déguste ici le traditionnel moros y christianos (riz aux haricots noirs)introduit par les Imazighen canarien.
Posted on: Sun, 10 Nov 2013 16:17:57 +0000

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