Les Chroniques de l’Agitateur : des élections locales sur fond - TopicsExpress



          

Les Chroniques de l’Agitateur : des élections locales sur fond de xénophobie. Attention… « J’avoue qu’il n’est pas souvent aisé de regarder dans le miroir intérieur de notre conscience surtout lorsqu’il nous renvoie, via un écran de pensées et sans passer par le filtre de la raison, le triste reflet de notre réalité négative enfouie au plus profond de notre être intérieur et qui remonte à la surface telle une boue puante »… J’ai lu ça dans un journal de la place et je ne sais plus lequel tellement je compulse pas mal de paperasse au quotidien. En effet, la boue qui remonte à la surface pue ! Si vous êtes comme moi qui passe le temps à lire et à relire tout et n’importe quoi, vous comprendrez ce dont je parle. Vous qui lisez la presse gabonaise, vous avez certainement lu quelque chose comme « la légion étrangère ou, Ali vend le pays à ses frères étrangers ». Depuis que l’on parle de Gabonais d’origine étrangère figurant sur certaines listes aux prochaines municipales, certains confrères montrent leurs vrais visages. Les masques tombent au fur et à mesure que les choses évoluent. Jusque là, la xénophobie que l’on croyait n’être qu’un fait résiduel et isolé au Gabon, s’exprime désormais sans complexe sur la place publique. Et c’est curieusement certains journaux qui en sont les vecteurs. On assiste désormais à une avalanche de propos à fort ampérage xénophobe qui inondent les colonnes de la presse. Franchement, où va-t-on avec ça ? La presse glisse dangereusement vers une dérive éditoriale. On voit bien qu’en Occident, gardien du temple et lieu par excellence du conservatisme sectaire, des Noirs occupent des postes au cœur même du pouvoir. Si les Koffi Gnamgname, les Rama Yade (en France) et même Kyengué sortie de sa RDC natale et qui occupe aujourd’hui le poste de ministre dans le pays de Benito Mussolini, siège du fascisme rétrograde, c’est la preuve que toute Nation se nourrit aussi d’apports extérieurs. Et c’est cette mosaïque de couleurs qui fait la force des grandes Nations. A moins de réinventer la roue. Attendons-nous donc à voir des Gabonais d’origine étrangère occuper, pourquoi pas des postes de ministre. Aujourd’hui Bongoville, une bourgade perdue dans la forêt équatoriale au sud-est du Gabon, a comme Maire, un Gabonais d’origine occidentale. Bel exemple d’intégration, n’est-ce pas ? Il ne faut pas que ceux qui ont choisi de vivre au Gabon, se sentent stigmatisés du fait de leurs origines. Le discours xénophobe, comparable a un poison, tue. On a vu sous d’autres cieux sa version sanglante. Ça suffit comme ça !
Posted on: Wed, 30 Oct 2013 09:21:15 +0000

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