Les aveugles verront, les sourds entendront ! Qui est aveugle, - TopicsExpress



          

Les aveugles verront, les sourds entendront ! Qui est aveugle, sinon mon serviteur, et sourd comme mon messager que j’envoie ? Qui est aveugle, comme l’ami de Dieu, aveugle comme le serviteur de l’Eternel ? (Esaïe 42 : 19). Que signifient ces paroles énigmatiques ? Elles ont pour les Chrétiens de la Nouvelle Alliance une signification profonde, et pourraient être la devise de ceux qui marchent par l’esprit ! Pour replacer ces paroles dans leur contexte, il faut relire le début de ce chapitre 42 du prophète Esaïe : Voici mon serviteur, que je soutiendrai, mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J’ai mis mon esprit sur lui ; il annoncera la justice aux nations. Il ne criera point, il n’élèvera point la voix, Et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera point le roseau cassé, et il n’éteindra point la mèche qui brûle encore ; il annoncera la justice selon la vérité. Il ne se découragera point et ne se relâchera point, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre, et que les îles espèrent en sa loi. Ainsi parle Dieu, l’Eternel, qui a créé les cieux et qui les a déployés, qui a étendu la terre et ses productions, qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, et le souffle à ceux qui y marchent. Moi, l’Eternel, je t’ai appelé pour le salut, et je te prendrai par la main, je te garderai, et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Je suis l’Eternel, c’est là mon nom ; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, ni mon honneur aux idoles. Voici, les premières choses se sont accomplies, et je vous en annonce de nouvelles ; avant qu’elles arrivent, je vous les prédis (Esaïe 42 : 1-9). Le serviteur dont il est parlé ici est tout d’abord, sans conteste, le Messie d’Israël, le Seigneur Jésus. C’est en Lui que Dieu a mis toute Son affection, tout Son plaisir. C’est Lui qui a été envoyé par le Père pour annoncer la justice selon la vérité ! Il ne se découragera pas, et ne se relâchera pas, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur toute la terre, et jusqu’à ce que toute la terre soit remplie de la gloire de Dieu ! Ce Serviteur a été appelé par l’Eternel pour le salut du monde, pour être la Lumière des nations, pour ouvrir les yeux de tous les aveugles, et pour libérer tous les captifs. Tout ce qui a été prédit dans ce passage s’est accompli en la personne du Seigneur Jésus, quand il a ouvert le Livre du Prophète Esaïe, dans la synagogue de Nazareth, et a proclamé ce passage : L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s’assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. Alors il commença à leur dire : Aujourd’hui cette parole de l’Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie (Luc 4 : 18-21). Quel sujet de joie pour le monde entier ! Le Sauveur est arrivé, le Libérateur est venu ! Il est venu pour détruire toutes les œuvres du diable et du péché, pour accomplir toute la volonté de Dieu, et pour nous permettre aussi de l’accomplir ! C’est pourquoi le prophète, dans la suite de ce passage du chapitre 42, se réjouit, et nous invite à nous réjouir avec lui : Chantez à l’Eternel un cantique nouveau, chantez ses louanges aux extrémités de la terre, vous qui voguez sur la mer et vous qui la peuplez, îles et habitants des îles ! Que le désert et ses villes élèvent la voix ! Que les villages occupés par Kédar élèvent la voix ! Que les habitants des rochers tressaillent d’allégresse ! Que du sommet des montagnes retentissent des cris de joie ! Qu’on rende gloire à l’Eternel, et que dans les îles on publie ses louanges ! (Esaïe 42 : 10-12). Le ministère du Serviteur de l’Eternel est double : détruire, et construire. Il doit détruire tout ce qui n’est pas conforme à la volonté de Dieu, et construire tout ce qui est conforme à cette volonté. L’Eternel s’avance comme un héros, il excite son ardeur comme un homme de guerre ; il élève la voix, il jette des cris, il manifeste sa force contre ses ennemis. J’ai longtemps gardé le silence, je me suis tu, je me suis contenu ; je crierai comme une femme en travail, je serai haletant et je soufflerai tout à la fois. Je ravagerai montagnes et collines, et j’en dessécherai toute la verdure ; je changerai les fleuves en terre ferme, et je mettrai les étangs à sec. Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne connaissent pas, je les conduirai par des sentiers qu’ils ignorent ; je changerai devant eux les ténèbres en lumière, et les endroits tortueux en plaine : voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point. Ils reculeront, ils seront confus, ceux qui se confient aux idoles taillées, ceux qui disent aux idoles de fonte : Vous êtes nos dieux ! Sourds, écoutez ! Aveugles, regardez et voyez ! (Esaïe 42 : 13-17). On est loin ici de l’image du petit Jésus de la crèche ! Le Serviteur de l’Eternel est venu apporter l’épée et la guerre ! Il manifestera Sa force contre Ses ennemis. Il ravagera les collines et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu ! Il en desséchera toute la verdure, toute la gloire des hommes, la fleur fanée des ivrognes d’Ephraïm ! Il mettra à sec les fleuves et les étangs dont les eaux croupissantes n’étanchent jamais la soif ! Tout cela, c’est l’œuvre de destruction du Serviteur de l’Eternel ! Une œuvre nécessaire ! Car, comment peut-on bâtir quelque chose de spirituel sur des fondations charnelles, terrestres, diaboliques ? Souvenez-vous de l’appel que le Seigneur lançait au jeune prophète Jérémie : La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots : Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. Je répondis : Ah ! Seigneur Eternel ! voici, je ne sais point parler, car je suis un enfant. Et l’Eternel me dit : Ne dis pas : Je suis un enfant. Car tu iras vers tous ceux auprès de qui je t’enverrai, et tu diras tout ce que je t’ordonnerai. Ne les crains point, car je suis avec toi pour te délivrer, dit l’Eternel. Puis l’Eternel étendit sa main, et toucha ma bouche ; et l’Eternel me dit : Voici, je mets mes paroles dans ta bouche. Regarde, je t’établis aujourd’hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes. La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots : Que vois-tu, Jérémie ? Je répondis : Je vois une branche d’amandier. Et l’Eternel me dit : Tu as bien vu ; car je veille sur ma parole, pour l’exécuter (Jérémie 1 : 4-12). En tant que serviteur de l’Eternel, et à l’image du futur Messie, le prophète Jérémie était appelé d’abord à arracher, à abattre, à ruiner et à détruire, avant de pouvoir bâtir et planter. Il en a toujours été de même, et il en sera toujours de même, pour tous les serviteurs que l’Eternel a envoyés. Une fois le terrain nettoyé et aplani, le Serviteur de l’Eternel peut commencer son œuvre de construction : Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne connaissent pas, je les conduirai par des sentiers qu’ils ignorent ; je changerai devant eux les ténèbres en lumière, et les endroits tortueux en plaine : Voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point. Ils reculeront, ils seront confus, ceux qui se confient aux idoles taillées, ceux qui disent aux idoles de fonte : Vous êtes nos dieux ! Sourds, écoutez ! Aveugles, regardez et voyez ! (Esaïe 42 : 16-18). Le Seigneur est venu pour exécuter un jugement : rendre aveugles tous ceux qui refusent de voir les réalités spirituelles qui leur sont présentées, et qui veulent s’attacher à leurs idoles, et ouvrir aux réalités spirituelles du Royaume de Dieu les yeux des aveugles qui veulent bien recevoir ces réalités. Le Serviteur de l’Eternel est venu rendre sourds ceux qui s’obstinent à vouloir écouter les voix et les bruits de ce monde, et ouvrir les oreilles de tous ceux qui désirent entendre la musique céleste et la voix de l’Esprit ! C’est dans ce contexte que nous pouvons à présent replacer ce que le Seigneur dit à Esaïe : Qui est aveugle, sinon mon serviteur, et sourd comme mon messager que j’envoie ? Qui est aveugle, comme l’ami de Dieu, aveugle comme le serviteur de l’Eternel ? (Esaïe 42 : 19). Ce verset peut être compris de deux manières : On pourrait le comprendre tout d’abord comme un reproche que le Seigneur adresse à Israël, qui aurait dû être serviteur de Dieu, messager de Dieu, ami de Dieu, et qui, à cause de ses péchés et de ses idolâtries, est devenu complètement aveugle et sourd, incapable d’entendre les avertissements du Seigneur et de voir les réalités spirituelles. Mais, si l’on fait référence au début du chapitre, on doit plutôt comprendre ce verset comme une exhortation que le Seigneur adresse à Son serviteur, qu’Il encourage à être aveugle et sourd à tout ce qui ne vient pas de Dieu et de Sa Parole, afin de pouvoir être un serviteur fidèle qu’Il peut envoyer vers Son peuple rebelle. Le Serviteur de l’Eternel, que le Seigneur envoie pour faire Son œuvre, doit être aveugle et sourd à tout ce qui ne vient pas du Royaume de Dieu. Il est complètement fermé, imperméable, à tout ce qui vient de la chair, du monde et de Satan. Il est complètement fermé à toutes les informations que lui donnent ses cinq sens, et qui seraient contraire à la Parole de Dieu. C’est la condition nécessaire pour que tout serviteur de l’Eternel puisse réussir sa mission. Le Seigneur Jésus était aveugle et sourd à tout ce qui ne venait pas de Son Père et de Son Royaume. Quand Il était sur cette terre, Il était la Parole Vivante incarnée dans une chair semblable à la nôtre, mais sans péché. Il était d’en haut. Le diable est bien venu le tenter, mais le diable n’avait rien en Lui ! Le Seigneur Jésus était parfaitement dans l’Esprit et marchait parfaitement par l’Esprit. Un aveugle n’a aucun contact avec le monde des couleurs et des formes. Un sourd n’a aucun contact avec le monde des sons. Sur le plan spirituel, il en est de même. Nos yeux et nos oreilles physiques peuvent être en contact avec le domaine matériel, mais nous ne devons pas être gouvernés par tout ce que nous percevons de ce monde matériel. Car nos oreilles et nos yeux spirituels sont pleinement ouverts aux réalités spirituelles du Royaume de Dieu, qui sont les seules qui comptent pour nous. Cela signifie concrètement que nous ne marchons plus par la vue, mais que nous marchons par la foi. Les réalités matérielles et sensibles sont bien des réalités, au niveau de la terre. Mais, au niveau du Ciel, ce ne sont que des mensonges, si ces réalités matérielles contredisent les réalités spirituelles du Royaume de Dieu. Par exemple, tous nos sens et tous les symptômes physiques peuvent nous dire que nous sommes malades. Il s’agit d’une réalité matérielle que nous ne pouvons pas nier. Mais cette réalité matérielle n’est qu’un mensonge, quand on la compare à ce que déclare la Parole de Dieu, qui affirme que Jésus S’est chargé sur la croix de nos maladies, et que nous avons été guéris par Ses meurtrissures. Si nous nous laissons contrôler par la réalité physique, nous resterons soumis à la puissance de la maladie. Mais si nous acceptons de nous soumettre à la réalité spirituelle de la Parole de Dieu, nous serons soumis à la puissance de la Loi de l’Esprit de Vie en Jésus-Christ, et la réalité spirituelle de notre guérison pourra passer dans notre corps. Les Chrétiens vivent au milieu d’un monde qui est tout entier sous la puissance de Satan et de la chair. Cet environnement nous procure de nombreuses afflictions. Mais, si nous restons aveugles et sourds aux sollicitations du Malin et de la chair, Dieu nous donnera toujours la victoire. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles (2 Cor. 4 : 17-18). Ce qui nous permet alors de supporter nos légères afflictions dans ce monde visible, c’est que nous ne regardons pas ces choses visibles, mais nous regardons à toutes les choses invisibles, qui sont éternelles. C’est à cette condition seulement que nos légères afflictions du moment présent pourront produire, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire ! C’est pour cela que nous pouvons comprendre ce qui a donné au Seigneur Jésus la force de supporter les terribles afflictions de la croix ! Car Il avait les yeux fixés sur les choses qu’Il ne voyait pas encore, mais qui étaient bien réelles pour Lui : Sa résurrection, Son ascension, Sa glorification à la droite du Père, et Son règne éternel ! Il avait les yeux fixés sur les réalités invisibles qui étaient les Siennes ! Il était en train de souffrir pour le salut du monde. Ce qui comptait le plus pour Lui, ce n’était pas d’abord les souffrances de la croix, mais la gloire qui allait en résulter, parce qu’il avait les yeux fixés sur les choses invisibles et éternelles ! Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché (Hébreux 12 : 1-4). Bien-aimés, trop de Chrétiens n’acceptent pas de souffrir, ou n’ont aucune force pour supporter la souffrance ! Ils gardent les yeux fixés sur ce qui fait leur souffrance, sur toutes les choses visibles qui ont provoqué leur souffrance et qui accompagnent leur souffrance. Mais ils souffrent surtout de myopie spirituelle, ils ne voient pas loin, ils ne voient pas l’invisible ! Ils ne voient pas la gloire à venir ! Ils n’ont pas les yeux fixés sur le Seigneur Jésus, Celui qui donne la foi et qui l’amène à la perfection ! C’est en considérant constamment Celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, que nous pourrons trouver la force spirituelle de ne pas nous lasser, l’âme découragée ! Nous ne pourrons résister au péché jusqu’au sang que si nous regardons constamment aux choses invisibles, que si nous regardons constamment à Celui qui est encore invisible à nos yeux physiques, mais pleinement visible à nos yeux spirituels, puisque nous savons, par la foi, qu’Il demeure en nous, et qu’Il demeure en nous en Vainqueur ! Nous devons donc être fermes et inébranlables, et ne prêter aucune attention à tout ce qui peut provenir de Satan, de la chair ou du monde. Nous recevons constamment des messages, des lettres ou des appels de Chrétiens, qui nous disent tous à peu près ceci : Je suis découragé ! J’ai l’impression d’être un raté spirituel ! J’ai le sentiment que Dieu m’a abandonné ! J’ai l’impression que Dieu m’a oublié, qu’Il ne veut pas me parler ! Je ne ressens plus la présence de Dieu ! J’ai le cœur sec ! J’ai même l’impression que je ne suis même pas sauvé ! Bien entendu, un Chrétien qui vit dans le péché, et qui le sait, est coupé de la communion avec Dieu. Mais Dieu ne l’a pas rejeté pour autant. Le Seigneur l’appelle à la repentance et à la restauration de sa relation avec Lui. Mais si un examen honnête, à la lumière du Saint-Esprit, nous montre clairement que nous ne sommes pas en train de pratiquer le péché, nous pouvons en conclure que nous sommes toujours en communion avec le Seigneur, même si nous ne sentons plus cette communion. Nous sommes attaqués par des pensées et des sentiments négatifs, qui ne viennent pas du Seigneur, mais qui proviennent de la chair et de Satan, et que nous avons laissé entrer en nous. Nous nous efforçons de montrer à ces Chrétiens qu’ils doivent discerner ce qui se passe, qu’ils doivent prendre position pour refuser ces choses négatives, et qu’ils doivent rester aveugles et sourds à tout ce qui ne vient pas de Dieu. Mais certains sont tellement fascinés, comme ensorcelés, par la réalité de ce qu’ils ressentent, et par la gravité de leur état, qu’ils ne peuvent plus nous écouter, et nous accusent même de ne pas les comprendre et de manquer de compassion pour leurs souffrances. Hélas, il n’est pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ! Nous ne pouvons alors que prier pour que la lumière du Seigneur brille à nouveau dans leur cœur enténébré, pour qu’ils comprennent qu’ils ont été séduits par ce qui vient de la chair, et pour que leurs yeux spirituels s’ouvrent à nouveau sur les réalités invisibles du Royaume de Dieu ! Les souffrances que traversent ces frères et sœurs sont bien réelles, mais elles ne sont pas des souffrances spirituelles. Ce sont des souffrances inutiles, provoquées par le fait qu’ils ont écouté la voix de la chair et de l’ennemi, au lieu de rester attachés aux choses invisibles ! Ils ne sont pas restés aveugles et sourds à ce qui leur était envoyé par la chair ! Ils ont accepté sans discussion et ont laissé entrer dans leur âme ces traits enflammés du malin ! Et, à cause de cela, ils sont paralysés et ne peuvent plus accomplir leur ministère de serviteurs de l’Eternel ! Quand nous marchons par la foi et par l’esprit, nous connaîtrons aussi des afflictions, mais ce ne seront absolument pas les mêmes afflictions que celles dont nous venons de parler. Ce seront des souffrances spirituelles, à l’image des souffrances de Christ. Ce seront des souffrances que nous connaîtrons parce que nous marchons dans la lumière, tandis que les souffrances provoquées par la chair sont des souffrances que nous connaissons parce que nous marchons dans les ténèbres. Les souffrances spirituelles mènent à la vie, tandis que les souffrances charnelles mènent à la mort ! Au milieu de nos souffrances spirituelles, Dieu nous offre Sa consolation. Au milieu de nos souffrances charnelles, Dieu nous offre la repentance ! Les souffrances de Christ étaient des souffrances qu’Il a connues parce qu’Il marchait par l’Esprit. Ce sont ces souffrances auxquelles nous sommes appelés. Tandis qu’il y a des souffrances que Christ n’a jamais connues, parce que ce sont les souffrances de ceux qui marchent par la chair. Quand nous sommes aveugles et sourds aux choses terrestres, et que nos oreilles et nos yeux spirituels sont ouverts au Royaume de Dieu, nous pouvons avoir accès, par la foi, à toute la grâce de Dieu, dans laquelle nous demeurons fermes. Nous savons alors que l’affliction que nous traversons, quelle qu’elle soit, produira la persévérance, que la persévérance produira la victoire dans l’épreuve, et que cette victoire nous remplira d’espérance pour les prochaines épreuves ! Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné (Rom. 4 : 1-5). Bien plus, le Seigneur nous consolera toujours de ces afflictions spirituelles. Cette consolation se réalisera par une patience à toute épreuve dans les souffrances que nous endurerons pour le Seigneur. Et Dieu fera aussi de nous des instruments de consolation pour les autres. Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction ! Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ. Si nous sommes affligés, c’est pour votre consolation et pour votre salut ; si nous sommes consolés, c’est pour votre consolation, qui se réalise par la patience à supporter les mêmes souffrances que nous endurons. Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation (2 Cor. 1 : 3-7). Comprenez bien de quelles souffrances il s’agit ! Il ne s’agit pas des souffrances provoquées par des maladies ou des infirmités, que nous aurions à supporter patiemment. Car Christ est venu nous racheter de ces souffrances, étant donné qu’Il S’est chargé sur la croix de nos maladies et de nos infirmités. Le Seigneur veut nous délivrer de ces souffrances-là. Il ne s’agit pas non plus des souffrances causées par nos propres fautes ou par nos péchés. Il n’y a aucune gloire à souffrir quand on a fait le mal ! Mais il y a une gloire qui nous est réservée quand nous souffrons injustement, alors que nous n’avons fait aucun mal. Car c’est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes (1 Pierre 2 : 19-25). Bien-aimés, un serviteur de l’Eternel qui veut accomplir fidèlement Sa mission est destiné à participer aux souffrances de Christ, et à connaître les mêmes souffrances que Son Maître ! Il ne peut espérer échapper à cette destinée ! Il sera persécuté, incompris, calomnié et rejeté comme Christ l’a été. Mais c’est justement en traversant ces souffrances qu’il recevra l’aide puissante de Son Sauveur, et qu’il verra l’Esprit de Gloire reposer sur lui ! La plus grande grâce que le Seigneur puisse nous offrir, c’est la grâce d’être injustement traité, quand on n’a rien fait de mal. C’est la promotion spirituelle la plus élevée dans le Royaume de Dieu ! C’était la souffrance que le Seigneur Jésus a connue sur la croix ! Plus la croix fera son œuvre en nous, plus nous connaîtrons la souffrance injuste, et plus nous participerons aux souffrances de Christ. Mais, en même temps, plus nous serons équipés pour supporter cette souffrance avec l’Esprit de Christ, et plus la gloire de Dieu se manifestera dans notre vie ! Parce que nous serons dirigés par l’Esprit, et non par la chair, nous réagirons, au milieu de cette souffrance injuste, comme notre Seigneur Lui-même a toujours réagi, c’est-à-dire par l’Esprit. C’est à cette condition que nous pourrons véritablement faire partie des véritables serviteurs de l’Eternel, de ceux dont Il pourra Se servir pour essayer de toucher le cœur de Son peuple ! Dieu a toujours envoyé Ses prophètes et Ses serviteurs fidèles pour ouvrir les oreilles et les yeux des rebelles, afin de les ramener dans le droit chemin, celui qui mène à la vie éternelle. Certains ont entendu le message, et se sont repentis. Mais d’autres, sinon la plupart, ont endurci leurs oreilles et leur cœur, et n’ont point voulu écouter. Ils ont donc été livrés au pillage et au jugement du Seigneur. C’est ce que nous montre la suite de ce chapitre : Tu as vu beaucoup de choses, mais tu n’y as point pris garde ; on a ouvert les oreilles, mais on n’a point entendu. L’Eternel a voulu, pour le bonheur d’Israël, publier une loi grande et magnifique. Et c’est un peuple pillé et dépouillé ! On les a tous enchaînés dans des cavernes, plongés dans des cachots ; ils ont été mis au pillage, et personne qui les délivre ! Dépouillés, et personne qui dise : Restitue ! Qui parmi vous prêtera l’oreille à ces choses ? Qui voudra s’y rendre attentif et écouter à l’avenir ? Qui a livré Jacob au pillage, et Israël aux pillards ? N’est-ce pas l’Eternel ? Nous avons péché contre lui. Ils n’ont point voulu marcher dans ses voies, et ils n’ont point écouté sa loi. Aussi a-t-il versé sur Israël l’ardeur de sa colère et la violence de la guerre ; la guerre l’a embrasé de toutes parts, et il n’a point compris ; elle l’a consumé, et il n’y a point pris garde (Esaïe 42 : 20-25). Le Seigneur Jésus, en tant que Serviteur de l’Eternel, a connu cette souffrance poignante de voir les Siens Le rejeter, et rejeter Son message : La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu (Jean 1 : 5-13). Jésus est la Lumière du monde. Il a aussi dit à Ses disciples qu’ils étaient la lumière du monde. Car nous portons en nous Celui qui est la Lumière du monde. Cette Lumière de Jésus doit briller dans les ténèbres. Nous savons d’avance que beaucoup ne voudront pas recevoir cette lumière. Mais, au moins, l’auront-ils vue briller. Ils n’auront aucune excuse au jour du Jugement. Notre part, bien-aimés, c’est d’être ces lumières du monde. C’est de laisser la croix faire toute son œuvre en nous, pour que cette lumière ne reste pas enfermée sous le boisseau de la chair, mais qu’elle puisse briller bien haut sur le chandelier, qui est aussi une image de la croix ! Jésus a dit : Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir (Jean 12 : 32-33). C’est sur cette croix que la Lumière du monde a brillé de la manière la plus vive. Et c’est cette Lumière qui devait attirer tous les hommes à Jésus, la Lumière de l’amour inconditionnel de Dieu, la Lumière de la Justice divine, la Lumière du salut éternel ! Le Seigneur adresse toujours à Son peuple le même appel qu’Il adressait à Esaïe, une fois que le péché du prophète a été expié : Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? (Esaïe 6 : 8). Le prophète répondit aussitôt : Me voici, envoie-moi ! (verset 8). Mais voici ensuite le message que le Seigneur lui ordonne de transmettre à Son peuple : Va, et dis à ce peuple : Vous entendrez, et vous ne comprendrez point ; vous verrez, et vous ne saisirez point. Rends insensible le cœur de ce peuple, endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, pour qu’il ne voie point de ses yeux, n’entende point de ses oreilles, ne comprenne point de son cœur, ne se convertisse point et ne soit point guéri. Je dis : Jusqu’à quand, Seigneur ? Et il répondit : Jusqu’à ce que les villes soient dévastées et privées d’habitants ; jusqu’à ce qu’il n’y ait personne dans les maisons, et que le pays soit ravagé par la solitude ; jusqu’à ce que l’Eternel ait éloigné les hommes, et que le pays devienne un immense désert, et s’il y reste encore un dixième des habitants, ils seront à leur tour anéantis. Mais, comme le térébinthe et le chêne conservent leur tronc quand ils sont abattus, une sainte postérité renaîtra de ce peuple (Esaïe 6 : 9-13). Tant que le cœur du peuple de Dieu reste fermé au Seigneur et à Sa Parole, l’œuvre de destruction du Serviteur de l’Eternel se poursuivra, jusqu’à ce que les cœurs se tournent vers le Seigneur, dans la repentance et la recherche honnête de la Vérité. Alors le Seigneur pourra commencer à bâtir et à planter, et une sainte postérité pourra renaître de ce tronc abattu. Le message que Dieu donne à Esaïe est le même qu’Il donne à tous Ses serviteurs fidèles. C’est un message d’appel à la repentance et à la foi en Dieu et en Celui qu’Il a envoyé, Jésus-Christ. Dieu ouvrira les oreilles et les yeux de tous ceux qui auront le cœur touché par ce message. Ils recevront alors la grâce de comprendre tous les mystères du Royaume de Dieu. Mais ceux qui refuseront constamment d’écouter ce message finiront par recevoir le jugement de Dieu. Tous ceux qui n’accepteront pas de devenir disciples du Seigneur Jésus n’auront aucun accès aux richesses du Royaume de Dieu. C’est ce que le Seigneur Jésus a dit à Ses disciples : Les disciples s’approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Jésus leur répondit : Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. C’est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent ni ne comprennent. Et pour eux s’accomplit cette prophétie d’Esaïe : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point. Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils n’entendent de leurs oreilles, qu’ils ne comprennent de leur cœur, qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. Mais heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent ! Je vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu (Matthieu 13 : 10-17). Bien-aimés, n’endurcissons jamais notre cœur par la séduction du péché ! Mais soyons fermement décidés à rester aveugles et sourds à tout ce qui déplaît à notre Seigneur ! Répondons à l’appel que le Seigneur nous adresse ! Recevons avec empressement cette Parole divine qui peut nous sauver parfaitement, et transmettons-la fidèlement aux autres, telle que le Seigneur nous l’a donnée ! Qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas, ce n’est pas notre affaire ! Notre affaire, c’est de rester des serviteurs fidèles, qui dispensent droitement la Parole du Seigneur ! Et la porte de Son Royaume nous sera toujours ouverte !
Posted on: Sun, 20 Oct 2013 23:12:20 +0000

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