Les bras m’en tombent L’Allemagne est choquée par un doigt d’honneur brandi par le rival d’Angela Merkel aux prochaines élections. Les Allemands ont bien changé. Eux qui par le passé acceptaient tout le bras. En faisant un petit calcul politique, on se rend compte que ce doigt est dirigé vers la Grèce (j’avoue que ça fait un long doigt … cela doigt expliquer l’expression « avoir le bras long »). Car cela offre un véritable coup de pouce à notre Angie adorée, surtout par les Grecs. Mais oui, madame Merkel, celle qui reste les bras croisés devant le conflit syrien. À l’instar de David Cameron, premier ministre de la Grande-Bretagne, Grande-Bretagne qui était le bras droit des USA dans toutes leurs guerres récentes. Notre Davie a décidé de faire du zèle démocratique en demandant l’avis aux élus de son pays, vote qui a été à l’encontre de sa volonté. Cela risque de lui coûter un bras pour sa carrière politique. Ce conflit syrien qui dure maintenant depuis plus de 2 ans, alimente seulement aujourd’hui les discussions diplomatiques internationales. Comme disait mon prof de sciences : « c’est la magie de la chimie.» ONU, G20, réunion du congrès, beaucoup d’intervenants mais, malgré tout, cela se résume à un bras de fer entre Obama et Poutine. On félicitera la fougue de celui qui a voulu jouer les gros bras, François Hollande, qui était prêt à foncer tête baissée en croyant à l’assaut des USA. Si on met un pied en arrière, histoire de prendre du recul, il devient logique de se dire qu’Obama, qui a reçu le prix Nobel de la paix, ne va pas s’engager à tue-tête dans la première guerre venue. Inutile de dire que notre grand démocrate, Bachar el-Assad, accueille à bras ouverts ces efforts diplomatiques qui consisteront à vérifier dans son pays les bienfaits de la chimie. Devant tout cet imbroglio il ne faut pas baisser les bras, il reste des points positifs. Tant qu’il y a discussion, il n’y a pas de bombardements, donc pas de familles innocentes tuées au nom de …, même s’il est vrai qu’il est difficile d’être un civil syrien en vie aujourd’hui. Et enfin, le fait de ne pas envoyer de troupes évitera à certains guerriers de revenir le bras en écharpe ou d’être décoré six pieds sous terre.
Posted on: Fri, 13 Sep 2013 05:59:09 +0000
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