Les populations du 6ème arrondissement de Brazzaville (Talangaï) - TopicsExpress



          

Les populations du 6ème arrondissement de Brazzaville (Talangaï) ont demandé, le 28 septembre dernier, aux pouvoirs publics d’achever les travaux de réalisation des projets suspendus depuis de longues dates dans cet arrondissement. La demande a été faite par le chef du quartier 65, monsieur Ngassaki, au cours d’une rencontre entre le député de la deuxième circonscription électorale de Talangaï et président du Mouvement pour la Démocratie et le Progrès (MDP), Jean-Claude Ibovi, et les populations. M onsieur Ngassaki a d’abord indiqué que les populations de son quartier se réjouissaient du retour de leur député, qui était absent du pays pendant plus de quatre mois pour des raisons de santé. «Honorable, vous nous avez été absent au niveau de l’Assemblée nationale. Votre grand public, informé de votre état de santé, a regretté cela. Maintenant, nous ne sommes plus orphelins. Nous sommes fiers de vous et nous sommes réassurés que les soucis qui nous préoccupaient trouveront désormais leurs solutions avec votre retour. Il s’agit notamment de l’achèvement de l’avenue Jean-Dominique Okemba, dont les travaux sont très mal suivis et qui demandent d’être visité par vous ; l’affaire 4 mars 2012 qui brûle le torchon dans notre quartier concernant notamment : la prise en compte de toutes les maisons détruites pendant cet évènement douloureux, les contentieux sur l’allocation d’urgence accordée à certaines personnes et dont d’autres ne sont pas encore en possession, les parcelles identifiées jamais prises en compte», a-t-il souligné. Ensuite, il a rappelé le problème de la prise en charge des jeunes : «Nous demandons le recrutement, par l’Etat, de nos enfants qui ont fini leurs études et attendent leur insertion dans la fonction publique et le privé. Car, trop de chômeurs n’est pas bon !». Monsieur Ngassaki a ajouté que le quartier 65 manque de Centre de santé intégré (CSI), de marché et d’écoles publiques, les travaux de construction du commissariat de police trainent le pas. Prenant la parole, Jean-Claude Ibovi a d’abord remercié ses mandants pour le soutien moral et spirituel qu’ils lui ont apporté pendant tout le temps qu’il était malade. «Je vous dois beaucoup, car vous m’avez soutenu moralement et spirituellement pendant que j’étais dans mon lit d’hôpital, très loin de vous. C’est cette marque de confiance mutuelle qui nous caractérise. Maintenant que je suis revenu, nous reprenons, ensemble, notre combat afin que nos problèmes trouvent de solutions», a-t-il dit, précisant que la plus grande bataille aura lieu lors de session budgétaire de l’Assemblée nationale qui se tiendra le 15 octobre prochain. «C’est au cours de cette session que nous devrons nous battre pour que certaines de nos préoccupations soient inscrites dans les lignes budgétaires», a précisé M. Ibovi. Ensuite, M. Ibovi a édifié les populations sur la situation des jeunes. Il a stigmatisé la passivité de ces derniers, qui n’attendent que l’on fasse tout, à leur place, pour leur emploi. Par ailleurs, il a souligné que pendant que les autres sont en train de se battre en vue de l’obtention des bourses d’études à Cuba, accordés par le gouvernement cubain aux nouveaux bacheliers des séries scientifiques, les jeunes de Talangaï sont en train de rêver. Seuls deux dossiers ont été déposés à son siège, a dit le député Ibovi. «Au lieu de profiter de telles occasions, les jeunes de Talangaï sont en train de croiser leurs bras, en disant habitants du fief du Chef de l’Etat. C’est comme si le Chef de l’Etat doit passer de maison en maison pour résoudre les problèmes de chaque personne», a déploré Jean-Claude Ibovi. En outre, il a annoncé qu’il organisera une rencontre citoyenne avec les populations de sa circonscription électorale, à laquelle prendront part les ministres Gilbert Ondongo et Jean-Jacques Bouya, respectivement ministre de l’économie, des finances, du plan, du portefeuille public et de l’intégration ; et ministre à la Présidence de la République, chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, Jean-Jacques Bouya. «Cette rencontre citoyenne vise à réaffirmer aux populations, l’engament pris par le gouvernement de résoudre le problème des sinistrés du drame de 4 mars 2012. Les populations ont accepté toute l’humiliation pendant une année. Elles vivent dans des conditions difficiles et ont eu une maturité politique. Il est question de passer maintenant à l’action, conformément aux orientations données par le Président de la République, dans son message sur l’état de la nation devant le Parlement réuni en congrès, adressé en août dernier», a expliqué Jean-Claude Ibovi.
Posted on: Fri, 04 Oct 2013 23:22:25 +0000

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