Les salafs et la révolte contre les gouverneurs Musulmans Comme - TopicsExpress



          

Les salafs et la révolte contre les gouverneurs Musulmans Comme la question de la révolte contre le gouverneur injuste : concernant cette question, les gens de la Sunna et du Consensus ont divergé à son sujet. La révolte contre le gouverneur Musulman et non pas contre [le gouverneur] mécréant, concernant le [gouverneur] mécréant : ils [les gens de la Sunna et du Consensus] se sont unis sur la révolte contre lui. Ce consensus a été évoqué par plus d’une personne parmi les gens de science tels que Al Qâdî `Iyâd, Al Hâfidh b. Hajar et l’imâm An-Nawâwî, et d’autres qu’eux, qu’Allâh leur fasse miséricorde, une large miséricorde. Un groupe d’entre les Compagnons du Prophète (sallâ-llâhu `alayhi wa âlihi wa sallam) se sont révoltés contre les gouverneurs de leur époque. Talha b. `Ubaydillâh s’est révolté [contre le gouverneur], et il fait partie des 10 qui ont reçus de leur vivant l’annonce de leur entrée au Paradis. Az-Zubayr b. Al `Awwâm s’est soulevé [contre le gouverneur] et il fait partie des 10 ayant reçu de leur vivant l’annonce de leur entrée au Paradis. La mère des croyants `Âïcha est sortie [contre le gouverneur] et elle est celle comme l’a certifié notre Prophète (sallâ-llâhu `alayhi wa âlihi wa sallam), dans At-Tirmidhî et d’autres : elle sera son épouse au Paradis. Elle s’est révoltée [contre le gouverneur]. Al Husayn b. `Alî (qu’Allâh soit satisfait des deux) s’est révolté contre Yazîd (qu’Allâh soit satisfait de lui) : lui et son frère, Al Hasan, seront les maîtres des jeunes du Paradis. Mu’âwiyya b. Abî Sufyân (qu’Allâh soit satisfait de lui et le satisfasse) s’est rebellé [contre le gouverneur]. An-Nu’man b. Bashîr s’est révolté contre les Omeyyades (qu’Allâh soit satisfait de lui et le satisfasse). Plus d’un se sont révoltés d’entre les Compagnons du Messager d’Allâh (sallâ-llâhu `alayhi wa âlihi wa sallam) contre leurs gouverneurs à cette époque-là. Quelqu’un a-t-il dit à leur sujet qu’ils faisaient partie des kharijites ? Avec le fait qu’ils reçurent la bonne annonce de leur entrée au Paradis. Quelqu’un a-t-il dit à leur sujet, quelqu’un aura-t-il l’audace de dire à leur sujet, tout comme il est dit sur les gens du Vrai, et le refuge est en Allâh, qu’ils sont les chiens d’entre les chiens de l’Enfer ? Qu’à Allâh ne plaise ! Quelqu’un aura-t-il l’audace de dire cela ? Les Tâbi’ûn se sont révoltés [contre les gouverneurs]. Un groupe de Tâbi’în se sont révoltés contre les gouverneurs de leur époque. Parmi eux sortit `Abdullâh b. Handala, le fils de celui qui a été lavé. Qui était son père ? Son père fut celui qui a été lavé par les anges, celui qui lors de la nuit de son mariage, avec sa femme, entendit le héraut du Messager d’Allâh (sallâ-llâhu `alayhi wa âlihi wa sallam) disant : « Ô chevaux d’Allâh soyez montés ! » Alors il sortit de chez sa femme, et ne s’est pas lavé : il fut tué [au combat] et les anges le lavèrent entre le ciel et la terre. Son fils, `Abdullâh, se révolta contre les Omeyyades. Et avant ceci, également, il ne m’a pas échappé un Compagnon, `Abdullâh b. Az-Zubayr, fils de disciples du Messager d’Allâh (sallâ-llâhu `alayhi wa âlihi wa sallam) : sa mère est celle aux deux ceintures, Asmâ². Sa grand-mère, par son père, est la tante paternelle du Prophète (sallâ-llâhu `alayhi wa âlihi wa sallam), Safiyya. Son grand-père, par sa mère, est le Véridique [Abû Bakr], qu’Allâh soit satisfait de lui et le satisfasse. Sa tante est la mère des croyants : `Âïcha, qu’Allâh soit satisfait d’elle et la satisfasse. `Abdullâh b. Az-Zubayr s’est rebellé, également, contre le roi Omeyyade. De même que les gens de Médine sortirent [contre leur gouverneur]. De même que l’ensemble des gens de Bassora se rebellèrent [contre leur gouverneur], comme l’a dit Al Hâfidh b. Hajar (qu’Allâh lui fasse miséricorde) : les jurisconsultes de Bassora se révoltèrent [contre leur gouverneur]. L’imâm Ash-Sha’bî sortit [contre le gouverneur], l’imâm Ibn Abî An-Nujûr se souleva [contre le gouverneur]. L’imâm Sa’îd b. Jubayr se rebella [contre le gouverneur]. Et d’autres qu’eux encore, parmi ceux qui se soulevèrent contre leurs gouverneurs de leur époque. Il est sorti et a soutenu ceux qui se sont révoltés contre les Abbassides avec l’argent et des jeunes gens : l’imâm Abû Hanîfa An-Nu’man (qu’Allâh lui fasse miséricorde). Il a dit concernant celui qui se fait tuer en se révoltant contre les Abbassides, contre Al Mansûr Abî Ja’far, il a dit : « Il est tel le tué du jour de Badr. » Et il a dit : « Malheur à moi que je n’eusse été à sa place ! » De même pour l’imâm Mâlik (qu’Allâh lui fasse miséricorde), lorsqu’il fut questionné sur la permissivité de se révolter contre Al Mansûr en 145H, il permit la révolte. Ils lui dirent : « Nous avons prêté allégeance, nous avons une allégeance à nos cous envers lui ! » Il dit : « Plutôt vous étiez contraints. Et il y a nulle allégeance pour le contraint ! » Ainsi, l’imâm Mâlik (qu’Allâh lui fasse miséricorde) a émis un avis juridique à ce sujet. Il en fut de même pour l’imâm Ash-Shâfi’î dans son ancienne école juridique : il voit [la permissivité] de se révolter contre le gouverneur tyrannique. L’imâm Ahmad (qu’Allâh lui fasse miséricorde), pour lequel de nombreux contemporains parlent avec emphase en s’affiliant à lui soit dans les fondements ou dans les ramifications. Ils disent sur eux-mêmes qu’ils font partie des hanbalites. L’imâm Ahmad (qu’Allâh lui fasse miséricorde), à son époque : l’imâm Ahmad b. Nasr Al Khuzâ’î s’est soulevé [contre le gouverneur]. Il se révolta contre Al Ma²mûn avec l’épée [armé] et le combattit jusqu’à être tué. Lorsqu’il fut tué, l’imâm Ahmad b. Nasr Al Khuzâ’î, comme l’a évoqué l’imâm Ibn Kathîr (qu’Allâh lui fasse miséricorde) dans « Al bidâya wa an-nihâya » : « L’imâm Ahmad pleura sur lui. Il s’est beaucoup attristé pour lui. Il a été dit qu’il s’est longtemps attristé sur lui. » L’imâm Ahmad a dit : « Qu’Allâh lui fasse miséricorde, il a certes combattu avec sa personne dans le sentier d’Allâh. » Méditez la leçon de l’imâm Ahmad sur celui qui s’est révolté à son époque contre les gouverneurs de son époque. Il a dit : « Qu’Allâh lui fasse miséricorde, il a certes combattu avec sa personne dans le sentier d’Allâh. » Sont-ils capables de cela, ceux qui s’affilient faussement et à tort à l’école juridique de l’imâm Ahmad aujourd’hui ? Sont-ils capables de dire sur celui qui se révolte contre l’un de ces gouverneurs clochards, émasculés : sont-ils capables de dire sur ce révolté « qu’Allâh lui fasse miséricorde, il a certes combattu avec sa personne dans le sentier d’Allâh » ? Ou bien dira-t-il à son sujet : « il est perdu. » « Il fait partie des chiens de l’Enfer. » « Il est un égaré-égareur. » « C’est une mauvaise mort. » « N’eût été [la peur de recevoir] l’opprobre du Prophète (sallâ-llâhu `alayhi wa âlihi wa sallam) je l’aurais tué. » Méditez donc entre les deux types de jurisprudence : 1/ la jurisprudence des salafs et 2/ la jurisprudence des khalafs qui s’affilient faussement et à tort [au fiqh des salafs]. Si vous vous affiliez à un peuple qui a de l’honneur, nous disons : Tu as raison mais quel mauvais enfantement. Et le prêche sur lequel il ne s’appuie pas est évident Et les enfants [du prêche l’ont accaparé]. Donc, voici la jurisprudence de l’imâm Ahmad, et il en est de même de la jurisprudence d’autres imâms. L’imâm Abû Al `Arab At-Tamîmî (qu’Allâh lui fasse miséricorde) s’est soulevé [contre le gouverneur], à son époque, au Maghreb islamique. Il est l’auteur du livre « Al mihân », il décéda en 333H. Mais avant Al Jaddir se rebella contre les gouverneurs de son époque. Et parmi ceux qui voient [la permissivité] de sortir contre les injustes parmi les imâms, il y a l’imâm Ibn Hazm (qu’Allâh lui fasse miséricorde). Il a exposé et détaillé cela dans son livre « Al Fisâl fî al milâli wa an-nihal ». C’est ainsi que parmi ceux qui voient [la permissivité] se trouve l’imâm Al Ghazâlî qui décéda en 505H. De même que l’imâm Ibn Al Jawzî parmi les hanbalites voient [la permissivité] de cela. Et l’imâm Ibn Al Razîl, parmi les hanbalites, l’imâm Ibn `Aqîl, qui est hanbalite et d’autres qu’eux d’entre les imâms de l’Islâm qui voient [la permissivité de] la révolte contre le gouverneur injuste ou contre le gouverneur pervers. Donc, ce n’est pas quiconque se révoltant contre un gouverneur donné, à une époque donnée qui est considéré comme étant un kharijite. Ceci n’est pas le critère pour qualifier l’individu comme faisant partie de l’école juridique des kharijites ou du fléau kharijite ou de la voie des karijites ou bien des Gens de la Sunna et du Consensus : ceci n’est pas le critère que les salafs connaissaient (qu’Allâh soit satisfait d’eux tous). Par conséquent, un sunnite peut se révolter contre le gouverneur ainsi que l’innovateur, [de même que] le chiite se révolte [contre le gouverneur], le kharijite se soulève [contre le gouverneur] et même le murjite se rebelle [contre le gouverneur]. Certains murjites qui étaient contemporains aux salafs, tel que Dharr Al Hamadânî. Celui-ci, de par son murjisme, les gens de science mettaient en garde contre lui. Sa’îd b. Jubayr (qu’Allâh lui fasse miséricorde) ne lui rendait pas le salâm à cause de son murjisme. Il mettait en garde contre lui à cause de son murjisme. L’imâm Ibrâhîm An-Nakhâ’î (qu’Allâh lui fasse miséricorde), il fut un imâm qui se rebella contre Al Hajjâj, lui aussi mettait en garde contre Dharr Al Hamadânî à cause de son murjisme. Et malgré cela, il voyait par l’école juridique [la permissivité] (et il s’affiliait à l’école juridique murjite) : il se rebella contre Al Hajjâj par l’épée [armé]. Voici les murjites qui étaient contemporains aux salafs. Et plus fort que cela, ce n’est pas quiconque se soulève contre un gouverneur d’entre les gouverneurs qui est qualifié comme étant quoi ? Comme faisant partie des kharijites. Vous-mêmes vous êtes témoins de notre contexte actuel : tu trouves un démocrate se révoltait [contre le gouverneur], le laïc se rebelle [contre le gouverneur], le communiste se soulève [contre le gouverneur], le socialiste sort [contre le gouverneur]. Ceux-là, qui sont des mécréants, sont-ils affiliaient à l’école juridique des kharijites ? Ce n’est pas quiconque se révoltant [contre le gouverneur] qui est considéré comme faisant partie des kharijites mais il est indispensable qu’il adhère aux principes des kharijites que nous vous avons évoqué dans cette leçon pour lequel je demande à Allâh (Glorifié et Elevé soit-Il) de le bénir. Et c’est par cela que vous saurez la nullité de cette accusation qui est invalide et caduque que nous affilient certains murjites contemporains au sujet desquels il serait juste de dire : « ce sont des murjites avec les gouverneurs et les sultans et kharijites avec les prêcheurs et les mudjâhidîn. » Vous avez trouvé qu’un grand nombre de ces qualificatifs d’entre les qualificatifs des kharijites, et de nombreuses paroles des kharijites s’appliquent sur les murjites contemporains lorsqu’ils traitent avec les prêcheurs et les mudjâhidîn. Par contre, lorsqu’ils traitent avec les gouverneurs et les sultans : nous montrerons cela, par l’accord et la volonté d’Allâh et par Sa grâce, Sa Parole et Sa force dans la prochaine leçon par la volonté d’Allâh (Glorifié et Elevé soit-Il) : lorsque nous parlerons du murjisme. Qui vous dira ce qu’est le murjisme ? Allâh (Béni et Elevé) demeure le Plus Savant. Qu’Allâh prie et salut sur celui qui fut envoyé avec l’épée et qui ne fut pas envoyé avec la plume. Du Shaykh Abû Sufyân As-Sulamî
Posted on: Sun, 25 Aug 2013 17:46:29 +0000

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