« Les sanglots longs des violons de l’automne Blessent mon - TopicsExpress



          

« Les sanglots longs des violons de l’automne Blessent mon cœur d’une langueur monotone. » COUP D’ÉTAT AU QUÉBEC Par le Mouvement des Québécois. QUÉBEC- Le Québec a été victime d’un coup d’État. Ses institutions démocratiques ont cessé de fonctionner. Ceux que le peuple a désignés pour servir la patrie l’ont trahie. Cette trahison s’est échelonnée dans le temps tandis que les despotes qui ont pris le pouvoir chez nous insinuaient sournoisement leurs pions à tous les niveaux du pouvoir politique, des cartels financiers, de pseudos organisations culturelles et sociales, infiltrant les médias, Internet, et toutes les strates de la société. Notre travail des derniers mois a consisté à documenter l’histoire et les tenants et les aboutissants de la dictature qui pèse maintenant sur nous pour nous permettre de nous en libérer. Vous trouverez dans le fichier ci-joint toutes les références utiles pour que vous puissiez refaire notre parcours. Notre dictateur s’appelle Paul Desmarais. Il vit notamment dans son château de Sagard, au Saguenay, protégé par une armée d’une centaine de domestiques et par GARDA, société qui lui appartient et qui lui sert de milice privée. Quoiqu’il ait délégué la présidence de son empire financier et politique, Power Corporation, à ses fils André et Paul Jr, c’est toujours lui qui préside aux destinées du conglomérat et qui en projette les tentacules aux quatre coins du monde. Il a fabriqué tous les premiers ministres Canadiens à partir de Pierre-Elliott Trudeau, de Brian Mulroney, de Paul Martin, il contrôle Stephen Harper. Plus près de nous, il a créé Lucien Bouchard. Puis il a eu des rencontres secrètes avec Bernard Landry. Puis il a imposé Jean Charest, et enfin Pauline Marois, toutes pièces qu’il a avancées tour à tour sur son échiquier pour asseoir sa domination, éliminer ses adversaires, engranger davantage de pouvoirs et de profits. Dans l’Opposition, il peut compter sur Bob Rae et Thomas Mulcair à Ottawa et, au Québec, sur François Legault et Philippe Couillard, deux de ses marionnettes. À l’étranger, il a notamment créé l’ancien président de la France Nicolas Sarkozy, actuellement recherché pour fraude par la police française et qui se terre à Morin Heights, dans les Laurentides, dans une des propriétés de Desmarais. Pour cet homme, la vie humaine n’a aucune importance. Il a planifié et organisé le détournement du programme de l’ONU « Pétrole contre nourriture » destiné à fournir alimentation et médicaments aux Irakiens victimes de la dictature de Saddam Hussein. Il a permis à celui-ci de s’enrichir de deux milliards de dollars, le tout au bénéfice de la pétrolière TOTAL qu’il contrôle qui, elle, a engrangé des dizaines de milliards dans cette fraude aux proportions inouïes. Pour réussi son coup, il n’a pas hésité à soudoyer les plus hauts fonctionnaires de l’Organisation des Nations-Unies. On n’a jamais vu dans toute l’Histoire un scandale financier d’une telle ampleur. Il a fait pression sur Jean Chrétien pour que le Canada n’entre pas en guerre en Iraq; tant que Saddam était au pouvoir, il s’en mettait plein les poches. On dit que le chiffre d’affaires de Power Corporation atteint maintenant les quarante milliards de dollars annuellement mais il y a tout à parier qu’il s’agit de données frauduleuses. Il est connu que Desmarais et son gang possèdent des fortunes éparpillées aux quatre coins du monde dans des paradis fiscaux. Il a la main-mise sur la plupart des médias québécois. Le groupe GESCA, filiale de Power, contrôle LA PRESSE, LE SOLEIL, et sept autres quotidiens du Québec en plus de nombre d’hebdos réginaux. Et par le biais d’une entente secrète intervenue avec Radio-Canada, il a assis sa domination sur l’information diffusée par la Société d’État au public québécois. Les journalistes de Radio-Canada n’ayant pas le droit d’exprimer d’opinions, ce sont maintenant ceux de GESCA, les André Pratte et consorts, qui déversent en toute liberté la propagande desmaraisienne dans les studios de Radio-Canada. Il a passé une entente avec Pierre K. Péladeau qui réclamait une part de l’assiette au beurre, son influence s’étend aussi au travers des dizaines d’hebdomadaires du groupe Transcontinental. Il contrôle nombre de compagnies d’assurances, possède des participations dans nombre de sociétés de gestion, dans le bâtiment, dans la sécurité, dans l’eau notamment via le groupe SUEZ, dans les banques ici comme à l’étranger, dans des centaines de compagnies chinoises; ses complices siègent dans les conseils d’administration de nos plus importantes sociétés d’État comme la Caisse de dépôt et de placements, Hydro-Québec, il a ses entrées dans tous les ministères, les lois, les règlements, les politiques définies par notre gouvernement sont les siennes, qu’il s’arrange pour contourner à sa guise. Desmarais mène plusieurs plans de front. Il force à la construction de barrages hydroélectriques inutiles qui amène Hydro-Québec, dont il contrôle les principaux acteurs, à vendre à perte l’électricité produite aux Américains. C’est ainsi que les Québécois, par leurs taxes, leurs impôts et leurs factures d’électricité, subventionnent directement les compagnies américaines d’électricité. Gageons qu’en affaiblissant ainsi Hydro il s’apprête à privatiser cette Société d’État. Pendant ce temps, par le biais de LAFARGE qui lui appartient, il nous vend le ciment de ses barrages dont nous payons le gros prix. Via EDF (Énergie de France) qu’il manipule également, il est en train de construire un gigantesque parc d’éoliennes dans les montagnes non loin de chez lui dont Hydro-Québec achètera le courant au double du prix coûtant pour la revendre encore une fois à perte aux Américains. Il nous vendra notre vent. Présent dans le pétrole, notamment sur Anticosti mais aussi partout via TOTAL (et on retrouve du pétrole dans tout de nos jours), Desmarais est aussi en train d’asseoir sa mainmise sur notre eau. Il s’est servi pour cela de politiciens qui ont fait adopter des lois facilitant la pollution et la destruction de nos cours d’eau, dictant la ligne à conduire à des firmes d’ingénierie telle BPR. Celle-ci, par exemple, s’est chargée de relayer ses ordres quant à la réduction des bandes riveraines des cours d’eau à des fins de protection. S’ensuivit à leur proximité un large épandage, à la grandeur du Québec, tout à côté de tous nos cours d’eau ou carrément dedans, aucune protection n’existant plus pour les ruisseaux de deux mètres par deux mètres, ceux qui sont à la base de tout. Ces épandages intensifs de lisier de porc, de fertilisants, de phosphates s’étendit pendant plusieurs années à la grandeur du Québec, directement dans nos rivières, nos lacs, nos sources d’eau potable. BPR et d’autres engrangèrent des milliards dans la construction d’usines de dépollution ou de filtration et de traitement des eaux. Nous avons payé pour ça, nous avons été victimes de ça, les coupables directs sont Desmarais, Bernard Landry, André Boisclair, ministre de l’Environnement sous Landry, Pauline Marois (on y reviendra à celle-là), Pellerin, le président de l’UPA de l’époque, Paul Lafleur, président de BPR reconnu mondialement pour son haut degré de corruption. D’autres noms s’ajouteront, d’autres détails suivront. Il manquait à notre despote d’utiliser la violence contre notre peuple. Il avait longtemps soutenu des tyrans sanguinaires, ne dédaignait jamais de chasser le faisan à Sagard avec quelques dictateurs (on y abat jusqu’à huit cents faisans en un jour de chasse), mais il n’avait exercé sa violence contre nous-mêmes. Qu’à cela ne tienne. Il ordonna à l’hiver 2012 à Jean Charest de violenter la jeunesse en annonçant la hausse des frais de scolarité. C’était une claire provocation, il voulait pratiquer ses milices. Tandis que des milliards étaient divertis dans la corruption, lui, il réclamait des centaines de millions aux étudiants. L’exercice lui apprit que la police était à sa botte, tant la SQ que les corps policiers de province comme ceux de Sherbrooke, de Gatineau, ou encore de Québec. Bref, que son coup d’État était complet. Il n’a pas besoin de se faire élire, il a tout le pouvoir. Enfin, pas tout à fait. Car les Québécois ont clairement démontré en 2012 qu’ils en avaient ras-le-bol de tous ces abus sans toujours toutefois clairement en nommer le coupable. Car c’est toujours en cachette, dans le silence, par personnes interposées et tandis que les médias font du brouillage qu’agit ce tyran. Maintenant, notre despote flagorne, il fait le beau, il étale sa fortune sous de fastueux chapiteaux, occupant à Montréal toute une de nos îles pour un mariage aussi ridicule que princier. Il ne se cache plus car il est sûr de lui et d’ailleurs il se sait découvert et il s’en moque, certain qu’il est de sa puissance, de son impunité pour tous et chacun de ses crimes, du contrôle qu’il exerce sur la société québécoise et sur chacun d’entre nous. Car il espionne tant qu’il peut, ses sous-fifres disposent de tout l’appareillage et les technologies nécessaires. Mais il y a un mais. Les Québécois ne sont pas dupes, loin de là. Partout à travers le Québec, des gens travaillent à jeter à bas cette tyrannie. Les Québécois sont fiers et intelligents, ils ont une longue histoire de résistance et ils n’aiment pas se faire berner. Et ils sont rusés et astucieux. Alors ils échangent informations, mots d’ordre, ils se mobilisent au travers de toutes sortes de luttes locales où ils apprennent le travail de terrain, où ils découvrent, identifient et constituent les dossiers des sbires locaux qui profitent du peuple et de la tyrannie. Le tout se fait chaque jour, depuis longtemps, et ça va à la vitesse de la lumière. Oh! Les machines du despote tentent bien de compromettre tous ces flux d’informations mais elles n’y arrivent pas, elles n’y arriveront jamais. Nous remercions tous ceux, recherchistes, journalistes, écrivains et penseurs dont les travaux ont été mis à contribution dans la constitution de ce dossier. Le Mouvement des Québécois (à suivre)
Posted on: Mon, 09 Sep 2013 03:07:07 +0000

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