Les époux 8.8.1 Comment Dieu les voit. Ils sont « - TopicsExpress



          

Les époux 8.8.1 Comment Dieu les voit. Ils sont « ensemble héritiers de la grâce de la vie » (1 Pierre 3:7). Quel appel élevé ! 8.8.2 Être une seule chair Dieu avait établi les relations intimes des époux dans l’état d’innocence de l’homme. « Fructifiez et remplissez la terre » (Genèse 1:28). L’Écriture ne tient pas pour péché l’acte lui-même ou le fait d’en parler. Le Saint Esprit se sert de diverses expressions pour en parler. Mais c’est un sujet que la Bible, et en particulier le Nouveau Testament, évoque avec une dignité et un grand sérieux, tout à l’opposé de la légèreté actuelle. « Que le mariage soit tenu en honneur à tous égard » (Hébreux 13:4). En 1 Corinthiens 6:15-19, l’apôtre écrit que notre corps, membre du corps de Christ, est le temple du Saint Esprit ; et par la suite, au chapitre 7, il s’étend plus en détail sur cette question. Une sainte réserve en même temps qu’un grand sérieux doivent nous caractériser. Les relations intimes n’ont pas uniquement pour but d’engendrer des enfants, mais sont la conséquence normale d’une heureuse communion de cœur et d’esprit, l’expression d’une union harmonieuse de l’esprit, de l’âme et du corps, dans le respect mutuel. C’est pourquoi un Israélite qui avait récemment pris une femme ne devait pas aller à la guerre. Il devait réjouir sa femme (Deutéronome 24:5), et se réjouir en elle (Proverbes 5:18-19). Dans cette harmonie, il n’y a pas de prééminence de l’un ou de l’autre (1 Corinthiens 7:4). 8.8.3 La tempérance Avant leur conversion, les Corinthiens vivaient sans frein dans la jouissance des plaisirs charnels. Il est à supposer qu’ils considérèrent ensuite comme un péché toute relation intime et s’en abstinrent, ce qui devait forcément conduire à des difficultés dans leur vie conjugale. Parce qu’ils connaissait leur incontinence, l’apôtre répondait à leurs questions et leur recommandait de ne pas se priver l’un l’autre « à moins que ce soit d’un consentement mutuel, pour un temps, afin que vous vaquiez à la prière, et que vous vous trouviez de nouveau ensemble, afin que Satan ne vous tente pas à cause de votre incontinence » (1 Corinthiens 7:5). Combien le danger est grand de satisfaire aux désirs charnels sans qu’il y ait harmonie de l’esprit et du cœur ! La maîtrise de soi est comme nous l’avons vu un des caractères du fruit de l’Esprit qui devrait être abondamment manifesté parmi nous (2 Pierre 1:6-8). L’Ancien Testament contient quelques exhortations et exemples en ce qui concerne la tempérance : La loi de Moïse exige ainsi le respect de certaines prescriptions relatives à la pureté extérieure en Lévitique 18:19 ; 20:18 ; Ézéchiel 18:6. Lorsque Dieu descendait aux yeux de tout le peuple d’Israël sur la montagne du Sinaï, les Israélites devaient s’y préparer ainsi : « Moïse sanctifia le peuple, et ils lavèrent leurs vêtements et ils ne s’approchèrent pas de leurs femmes pour être prêt le troisième jour » (Exode 19:15). Dieu allait se révéler à son peuple dans sa sainteté. L’attention totale du peuple lui était due. Leurs intérêts personnels ou familiaux devaient être mis à l’arrière-plan. N’y a-t-il pas aussi dans notre vie de famille des moments qui appartiennent au Seigneur seul ? Dans ce cas, il s’agissait d’une continence exceptionnelle et limitée dans le temps. Abstraction faite d’empêchements éventuels, la continence volontaire ne peut être que le fruit d’un exercice spirituel « pour vaquer à la prière », ou par égard à l’état de santé de sa femme (1 Pierre 3:7). 8.8.4 La régulation des naissances est-elle biblique ? C’est là un problème à l’ordre du jour dans le monde actuel, et qui préoccupe aussi certains époux croyants. Quelles sont les pensées de Dieu quand à ce sujet ? Dieu bénit Adam aussi bien qu’Ève dans leur état d’innocence : « Fructifiez et multipliez, et remplissez la terre » (Genèse 1:28). Dieu dit plus tard la même chose à Noé et Jacob (Genèse 9:1 et 7 ; 35:11). Le Nouveau Testament n’en parle pas. Ces passages, comme aussi Jean 1:13, où l’homme est né de la convoitise de la chair, ou de la volonté de l’homme, pourraient être interprétés comme une possibilité d’influencer d’une manière ou d’une autre, la procréation. Qu’en est-il ? La naissance d’un être humain a pour base la volonté et la puissance du créateur ; mais Dieu a confié à l’homme la faculté de la procréation ; l’homme n’est qu’un instrument dans sa main. Le psalmiste admire l’opération de Dieu : « Car tu as possédé mes reins ; tu m’as tissé dans le ventre de ma mère. Je te célèbrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière... Tes yeux ont vu ma substance... de jour en jour, ils (les membres) se formaient (Psaume 139:13-16). La responsabilité d’époux craignant Dieu est parfois mise à l’épreuve lorsqu’il existe des motifs qui tendraient à limiter le nombre d’enfants à cause par exemple d’un état de santé déficient. Lorsque le Pharaon voulait mettre à mort tous les enfants mâles israélites, Amram et Jokébed, les parents de Moïse, auraient pu y voir un motif valable pour ne plus avoir d’enfants. Mais leur foi dans le Dieu vivant et qui maintient la vie était si forte qu’ils ne craignirent pas l’édit du roi (Exode 1:22 ; 2:2-3 ; Hébreux 11:23). Cet exemple montre clairement l’importance que Dieu attache à la foi. La recherche des aises personnelles ou la crainte de ne pouvoir nourrir ou éduquer nos enfants ne sont pas des raisons pour refuser cette bénédiction d’en haut. De telles raisons sont en opposition avec le Psaume 104:27-28 : « Tous s’attendent à toi, afin que tu leur donnes leur nourriture... Tu leur donnes, ils recueillent ; tu ouvres ta main, ils sont rassasiés de biens ». Les promesses matérielles étaient valables pour le peuple terrestre. Néanmoins, nous sommes exhortés à rejeter tout notre souci sur celui qui prend soin de nous (1 Pierre 5:7). On ne doit cependant pas en conclure qu’un mariage de croyant doit conduire à avoir le plus possible d’enfants sans aucune réserve. Il est important que les époux soient exercés ensemble devant le Seigneur quand à leur responsabilité pour élever leurs enfants. Nous avons déjà noté quels égards sont prescrits au mari envers sa femme (1 Pierre 3:7). Il est vrai que l’Écriture ne donne pas de règle de conduite expresse à ce sujet. Cependant, un couple qui craint Dieu, qui se trouve confronté à ce problème, doit s’assurer que ses mobiles sont selon Dieu, et qu’il agit selon sa foi personnelle. Personne ne peut se conduire avec la foi de l’autre. « Toi, tu as de la foi ; aie-la par devers toi-même devant Dieu » (Romains 14:22). Les parents d’une famille nombreuse sont souvent jugés avec mépris dans le monde. Les croyants feront bien de se garder de toute critique légère à l’égard des parents qui ont une nombreuse famille comme envers ceux qui n’ont pas d’enfants. Dieu seul connaît la foi qui est en exercice à l’égard de ces problèmes. La régulation des naissances, pour laquelle on fait tant de propagande aujourd’hui, prétend s’occuper de la question de savoir quand les enfants sont désirés et combien, comme si cela était entièrement laissé à la discrétion des époux, quels que soient leurs buts ou leurs principes. D’après ce que nous avons vu, nous concluons que ces façons de voir ne trouvent aucun appui dans la Parole de Dieu. 8.8.5 Disputes entre époux Dans ce monde, tant de mariages sont ruinés par les querelles et les disputes. Qui pourrait mesurer toute la souffrance qui en résulte ? Dans un mariage chrétien, même des tensions entre époux ne devraient pas se produire, car cela déshonore le Seigneur, et les enfants en pâtissent. Une dispute éclate bien vite, mais que de peine ensuite pour rétablir la paix et la confiance ! (Proverbes 17:14). Bien des querelles proviennent de la jalousie, mais le livre des Proverbes cite d’autre causes telles que l’orgueil (13:10), la colère (15:18), la moquerie (22:10), celui qui a l’âme altière (28:25), la parole blessante (15:1). Un mari querelleur échauffe les disputes (Proverbes 26:21). Une femme querelleuse est comparée deux fois à une gouttière continuelle en un jour de pluie (Proverbes 19:13 ; 27:15). Elle empoisonne le foyer le plus uni et provoque l’irritation (Proverbes 21:9 ; 25:24 ; 21:19). Bien des époux qui se reprochent mutuellement un état d’esprit querelleur oublient cependant qu’il suffit que l’un des deux soit lent à la colère pour que la dispute s’apaise (Proverbes 15:18). Se repentir sincèrement du mal, juger le péché à la racine et reconnaître mutuellement sa propre faute et son péché sont les conditions indispensables pour une pleine restauration. La séparation n’apporterait pas la solution et elle est contraire à la volonté de Dieu. 8.8.6 Conclusion L’union intime entre mari et femme soulève maintes questions personnelles. Les époux doivent examiner ensemble devant Dieu les mobiles de leurs actes, et mettant en tout leur confiance en Lui. Sa grâce donnera la vraie solution à tous leurs problèmes, et les gardera d’une entente qui ne serait que connivence pour faire ensemble l’opposé de la volonté de Dieu (Actes 5:2).
Posted on: Fri, 06 Sep 2013 08:59:00 +0000

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