Lors de sa visite à Ghardaïa Sellal a insisté sur les vertus - TopicsExpress



          

Lors de sa visite à Ghardaïa Sellal a insisté sur les vertus de la réconciliation nationale Par K. Aït-Hocine La visite d’inspection et de travail effectuée hier par le Premier ministre Abdelmalek Sellal à Ghardaïa dénote la grande importance qu’accorde le gouvernement à la concrétisation et à la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le Premier ministre Sellal poursuit ainsi son marathon dans la mesure où il visite trois wilayas par mois en moyenne depuis qu’il a été désigné à la tête de l’exécutif en septembre 2012, soit plus d’une année. Du fait du nombre de wilayas visitées, M. Sellal est en passe de boucler la boucle du tour d’Algérie. Il n’aura ainsi omis aucune wilaya quand on sait qu’il s’est déplacé du nord au sud et de l’est à l’ouest. Il s’agit pour le Premier ministre de suivre sur le terrain le degré d’achèvement du programme du président de la République, sachant que l’année 2014 marquera la fin du plan quinquennal 2009-2014. En ce sens, M. Sellal s’est montré intransigeant lors de ses visites, insistant sur le respect des délais et menaçant aussi les responsables locaux de sévir en cas de manquements signalés par la population ou les investisseurs et autres opérateurs économiques. Toutefois, les visites de M. Sellal au Sud ont toujours revêtu un caractère spécial en raison de la spécificité de cette région qui fait l’objet de convoitises de la part de certaines parties qui œuvrent à déstabiliser l’Algérie. De Ghardaïa à Ouargla en passant par Béchar, Tindouf et Bordj Badji-Mokhtar, les troubles enregistrées ont fait l’objet de récupération. Ainsi, M. Sellal a développé le même discours, déjà tenu dans les régions du Sud, à savoir la réconciliation entre les Algériens. La culture de la haine doit être bannie et tous les Algériens sans exclusion doivent œuvrer pour l’intérêt suprême du pays, notamment en cette conjoncture marquée par l’instabilité que connaissent les pays voisins. L’épisode de Tiguentourine, qualifié de «11 septembre algérien», reste un repère pour combattre ces forces du mal, lesquelles tentent d’exploiter la moindre brèche pour politiser la situation et allumer le feu de la fitna. Ghardaïa en connaît beaucoup quand on sait que des rixes entre jeunes de deux quartiers différents ont été exploitées pour les présenter comme étant des manifestations de jeunes ou encore des conflits ethniques. C’est dire que la situation au Sud exige beaucoup de doigté.
Posted on: Sun, 20 Oct 2013 07:05:06 +0000

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