Lultra communautarisme médiatico-politique ! Il est de bon - TopicsExpress



          

Lultra communautarisme médiatico-politique ! Il est de bon ton dans les médias et les arcanes politiques de fustiger par le petit bout de la lorgnette, des communautarismes suggestifs ethnico-religieux plus fantasmés que structurés et de forces réelles tout en, de belle évidence, prenant soin de ne jamais aborder le plus détestable et le plus pernicieux des communautarismes le leur. Pour se faire une idée juste des connivences qui unissent monde politique, grands patrons ou chevaliers de lindustrie et haute finance, et marigot journalistique, il faut se rendre en rendez vous pris, dix fois par an, et ce le dernier mercredi du mois, en un lieu des plus parlants. Pour apercevoir, les membres du lobby du Siècle qui se réunissent à lAutomobile Club de France, à lhôtel de Crillon, place de la Concorde, dans le 8 ème arrondissement de Paris. Bien plus éloquent que toutes les fluctuations endogamiques sentimentalo-affectives et intéressées, qui lient au plus haut pourcentage socialo- hexagonal endogène ce triumvirat de la magouille. On remonte très souvent bien à tort cette triptyque entente quasi mafieuse à 1935 et 1974 années qui correspondent pour la première à la proposition de loi qui émanait dune initiative et proposition de loi du député Henri Guernut, qui fut suivi du rapport Brachard et la loi du même nom la loi Emile Brachard député radical socialiste au même titre que Guernut, loi qui octroya, une carte professionnelle, aux journalistes et des privilèges quasi monarchiques subsides et passe droit accordés par le législateur politique républicain, comme à nul autre pareil. Près de quarante ans après sa promulgation, la loi Brachard sera complétée en 1974 par la loi Cressard, qui étend le statut des journalistes et toutes ses garanties et privilèges aux journalistes pigistes. Ceux-ci bénéficient aussi, dès lors, également dun mois de salaire par année de collaboration si un titre cesse de leur commander des piges. Mais ce nest pas dans ces péripéties législatives que sinscrivent les véritables alliances sectaires, et intéressées entre ces trois larrons en effet, il faut remonter au Directoire qui fût la forme de gouvernement utilisée par la Première République française, du 26 octobre 1795 (4 brumaire an IV) au 9 novembre 1799 (18 brumaire an VIII). Il tire son nom des cinq directeurs Barras, Reubell, La Révellière, Lépeaux, Letourneur et Sieyès véritables détenteurs du pouvoir exécutif. Mis en place suite à la convention Thermidorienne par des républicains modérés, le régime, dinspiration bourgeoise est marqué par le rétablissement du suffrage censitaire qui sert à élire les deux chambres législatives dont nous bénéficions encore de nos jours de lhéritage structurel. La naissance en août 1796 du Journal d’économie publique, de morale et de politique, de Pierre Louis Roederer pendant du journal de Paris marque, la naissance de lalliance entre politique, affairisme financier et journalisme. Union polygamique qui perdure de nos jours. Mais tout se révèle, avec léclatement du scandale de Panama à linitiative de la détestable mais très bien informée, libre Parole de Drumont, en 1892 et avec, laffaire Raffalovitch agent et Diplomate russe chargé de corruptions massives aux ordres de lambassadeur du Tsar à Paris, Alexandre Petrovitch Izvolski à compter de 1910, afin de vendre mensongèrement sous le meilleur jour le régime Tsariste et les emprunts russes qui ruinèrent et poussèrent au suicide un nombre conséquent dépargnants français sous le mirage du trans sibérien .Cette vénalité de la presse et ses mensonges criminels sous ordonnances qui firent écrire ces lignes sublimes au grand écrivain russe Maxime Gorki Ô France anciennement vertueuse, tu as permis à des bêtes et aux knouts de nous écraser sous les bottes, de tes dîmes, tes enfants pleurent honteusement et ne te reconnaissent plus Dans un lettre adressée le 2 novembre 1904 au ministre des Finances russe Vladimir Nikolaïevitch Kokovtsov il écrit par exemple : « Jai lhonneur de remettre à Votre Excellence les chèques payés par lagent Lenoir pour le concours donné par la presse française durant le mois de septembre. Jy joins une sorte de clef, cest-à-dire le numéro du chèque en face du journal qui a touché. ». En tout, il distribuera, 6,5 millions de francs de lépoque ( environ 23 millions deuros de 2013 ), entre 1900 et 1914, à la majeure partie des titres de la presse parisienne, et française de manière à assurer le succès du placement des emprunts russes dans le grand public. Dans une entretien en 1912 avec son ambassadeur en poste à Paris, il lui déclara cest en fréquentant la presse et les journalistes, que lon mesure ce que signifie pleinement inspirer le plus parfait mépris. En 1931 parut, un recueil ou mémoire de 450 pages, qui provoqua un certain émoi politique à Paris, regroupant lensemble de ces courriers sous le titre LAbominable Vénalité de la presse française (correspondance dArthur Raffalovich, daprès les documents des archives russes 1897-1917). Lémotion causée par la publication de ce livre concourt en toute amnésie, à la création en France en 1935 dun statut de journaliste professionnel et à la loi Brachard. Sélim Al Shabbaz
Posted on: Wed, 06 Nov 2013 02:41:38 +0000

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