L’affaire du collier de l’investiture cache une haute mafia - TopicsExpress



          

L’affaire du collier de l’investiture cache une haute mafia autour du Chef de l’Etat : Mbaye le bijoutier et vice- consul du Sénégal fait les frais malgré son immunité diplomatique Souvenons-nous du prestigieux collier doré, attribut de la nation, que le grand chancelier a fait arborer au président de transition, le 18 août passé lors de son investiture, d’abord à l’envers avant de lui faire porter dans le bon sens, ce qui présageait un signe de maladresse, car ce ne serait pas le bon, conformément à la commande initialement passée. Des dires des sages, un geste maladroit voire irrégulier cache la malhonnêteté. Et c’est ce qui se tramerait dans cette affaire du collier. Et la suite l’a ainsi prouvé car depuis lors, le bijoutier Mbaye patron de la Bijouterie du même nom croupirait encore en geôle, malgré ses droits légitimes et son immunité diplomatique de vice-consul du Sénégal ce, sur instruction du procureur de la république. Au départ, il y avait d’autres détenus en date du 27 août : Yvon Kamach (PDG du groupe Kamach), le TPG, lui Mbaye… D’autres ont été élargies, mais à ce jour Mbaye y est encore. A l’origine, la commande du collier de l’investiture lui était régulièrement et formellement confiée, ce qu’il a bel et bien fabriqué. Mais à sa grande surprise, le jour de l’investiture, ce ne sera pas son collier qui sera arboré par le président mais un autre dont il ignore la provenance. Sa commande étant ferme et même validée par le ministre des finances, le règlement va poser problème au niveau du TPG jusqu’à ce jour. Et plus grave, le fabriquant, le bijoutier (Mbaye) bien connu de la place est encore détenu au-delà même du délai légal de détention préventive et malgré son immunité diplomatique. De sources dignes de foi, trois colliers étaient fabriqués, un par le bijoutier Mbaye, le second par un certain Félix qui avait fabriqué le collier de Bozizé (prédécesseur de Djotodia) et le troisième par l’intermédiaire d’Yvon Kamach, PDG du groupe Kamach et proche conseiller (dit-on) de Djotodia qui le lui aurait demandé personnellement. Mais pourquoi cette chaîne de commandes pour un même article ? Certains plus proches (tout puissants) de Djotodia, non contents d’être mêlés de près à cette affaire, vont la court-circuiter quand bien la commande ferme passée à Mbaye et la fabrication entamée, en imposant leur nouveau choix de bijoutier, le sieur Félix (seconde commande). Ce dernier s’étant occupé du collier de Bozizé dans le passé, ce qui va susciter la superstition de l’entourage de Djotodia, jusqu’à le dissuader de renoncer à cette commande. Mais là encore, la commande était passée et la fabrication aussi entamée. Djotodia, empêtré dans cet engrenage où il n’y comprenait plus rien, va alors interroger son jeune ‘’conseiller’’ de lui trouver un bijoutier, pour lui fabriquer un collier (troisième commande). Le milieu français va être mis à contribution jusqu’à l’orienter vers un bijoutier du cercle royal marocain. Et ce sera ce dernier collier que va porter le président le 18 août. Au moment du paiement, le TPG va se retrouver devant trois factures, toutes de fortes sommes, du fait de la qualité des articles représentant des forts carats et portant (pour certains) des diamants. Et le tort du TPG sera d’hésiter voire de refuser de payer le temps d’y voir clair. Mais les tout puissants proches de Djotodia qui ont commandé chez Félix, déçus d’empocher de suite leurs commissions, vont monter au créneau, pour faire payer tous les autres qui ne relèvent pas de leur réseau mafieux. Ils vont alors décider le 27 août les arrestations (arbitraires et abusives) des personnalités citées plus haut dont justement le bijoutier Mbaye. Ainsi va la nouvelle république centrafricaine dans cette transition fabriquée de toute pièce et imposée à la RCA, avec ses nombreux dégâts collatéraux (viols, vols, pillages, exécutions sommaires et extrajudiciaires, destruction des biens publics et privés, profanation des églises chrétiennes, etc.) du fait des principaux meneurs que sont la séléka et ses chefs dont Djotodia en tête. Et dans cette affaire, Mbaye mérite-t-il vraiment de payer un tel prix fort ? Non seulement sa facture reconnue et validée n’est pas payée, le voilà qui croupit encore en geôle malgré son immunité diplomatique de vice-consul du Sénégal…. (Affaire à suivre)
Posted on: Fri, 06 Sep 2013 13:22:05 +0000

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