MARCHE DES MALIENS DE FRANCE POUR LA LIBERATION DE KIDAL « - TopicsExpress



          

MARCHE DES MALIENS DE FRANCE POUR LA LIBERATION DE KIDAL « L’ARMEE MALIENNE A KIDAL, DESARMEMENT DE TOUS LES GROUPES ARMES, MAINTIEN DES MANDATS D’ARRET, LE CARACTERE UNITERE DE L’ETAT : NE SONT PAS NEGOCIABLES ! » « L’armée malienne à Kidal, sans condition ni délai! Sécurisation de Kidal par les Forces armées et de sécurité du Mali et de ses alliés ! Non à la sécurisation de Kidal par des soi-disant unités mixtes parallèles ! Désarmement et dissolution de tous les groupes armés ! Maintien des mandats d’arrêt internationaux ! Pas d’élection sans la libération de Kidal ! Non à l’intégration des rebelles et des terroristes dans l’armée malienne ! Caractère unitaire de l’Etat malien ! Démocratie et laïcité maliennes ! NE SONT PAS NEGOCIABLES ! » Voilà le message fort et les raisons de la marche unitaire des Maliens de France et des amis du Mali en ce samedi après-midi, 15 juin 2013 à Paris, sous un temps doux et ensoleillé. Un mois après la marche du 11 mai dernier à Paris pour la libération de Kidal, les Maliens de France et les amis du Mali ont sorti les drapeaux du Mali et les banderoles pour continuer le combat en faveur de la libération de Kidal, dernière région du Mali sous occupation des bandes criminelles. La marche a été initiée par différentes associations à savoir : l’Alliance Patriotique pour la Souveraineté des Maliens (APSM), le Collectif des Maliens de France pour la Paix (CMFPaix), le Collectif des Ressortissants du Nord du Mali (CORENOM) la Dynamique des Foyers, l’Espace Jeune pour le Mali (EJM) et le Mouvement pour la Dignité et les Droits des Maliens (MDDM). Etaient présents également des responsables et cadres de la diaspora malienne de France ainsi que des vedettes artistiques notamment Habib Dembélé, alias Guimba National. DE L’AMBASSADE DU MALI AU QUAI D’ORSAY Cette manifestation de la diaspora malienne de France intervient à pic, au moment où les discussions achoppent entre l’Etat malien et les représentants des groupes armés dans le cadre de la médiation menée par le président Blaise Compaoré à Ouagadougou. Au même moment, l’élection présidentielle est prévue pour le 28 juillet prochain pendant que le Mnla (mouvement national de libération de l’azawad) s’oppose avec la bénédiction de la France, l’entrée de l’armée malienne à Kidal malgré la débandade le 05 juin dernier à Anéfis, entre Gao et Kidal. D’ici là, un accord préliminaire circule sous le manteau, via internet et proposant entre autres des unités ou commission mixtes de sécurisation de Kidal, l’intégration des rebelles Mnla et Hcua (haut conseil pour l’unité de l’azawad) dans le cadre d’une réorganisation de l’armée malienne et surtout l’adoption d’une loi d’amnistie générale en faveur des rebelles et des terroristes qui ont pris des armes contre l’Etat et le peuple maliens. Il n’en fallait pas plus, pour que les Maliens de France dépoussièrent leurs pancartes et banderoles remises au goût du jour et de prendre d’assaut points hautement symboliques de Paris : l’ambassade du Mali à Paris et le Quai d’Orsay, le temple de la diplomatie française. Pour des raisons "d’ordre professionnel" non déterminé, la préfecture de Paris à imposé les parages du métro Duroc aux frontières entre les 6ème, 7ème et 15ème arrondissements de Paris, très distantes de l’ambassade du Mali au 89 rue Cherche Midi dans le 6ème. La raison inavouée est-elle de dévier l’itinéraire des marcheurs pour éviter le sit-in des Berbères qui se tenait au même moment à côté de l’assemblée nationale et qui n’a, comme d’habitude, mobilisé qu’une dizaine de personnes menées en bateau par le Mnla ? PRINCIPES NON NEGOCIABLES Qu’à cela ne tienne, l’ambassade du Mali à Paris à toujours été le point de départ de la plupart des manifestations des Maliens de France, pour interpeller nos propres autorités maliennes. Cette fois-ci en l’occurrence, il s’agit d’interpeller nos pouvoirs publics de ne point céder au cours de la médiation de Ouagadougou les principes non négociables sus-évoqués, pour l’intérêt supérieur du Mali. Il s’agit une fois de plus : « L’armée malienne à Kidal, sans condition ni délai! Sécurisation de Kidal par les Forces armée et de sécurité du Mali et de ses alliés ! Non à la sécurisation de Kidal par des soi-disant unités mixtes parallèles ! Désarmement et dissolution de tous les groupes armés ! Maintien des mandats d’arrêt internationaux ! Pas d’élection sans la libération de Kidal ! Non à l’intégration des rebelles et des terroristes dans l’armée malienne ! Caractère unitaire de l’Etat malien ! Démocratie et laïcité maliennes ! Ces messages ont été scandés par la centaine de manifestants devant la sortie du métro Duroc, puis une motion a été transmise en mains propres aux représentants de l’ambassadeur à l’ambassade du Mali qui se sont chargés de la transmettre à qui de droit. DESARMEMENT IMMEDIAT ET EXECUTION DES MANDATS D’ARRET ! Au même moment, la motion à été lue au nom de l’ensemble des participants, par Bakary Traoré, porte-parole, du Collectif des Maliens de France pour la Paix (CMFPaix). Considérant que ni l’Etat malien, ni son armée, ne sont pas encore présents à Kidal, sa 08ème région administrative, pendant qu’aucun groupe armé et d’auto-défense ne soit désarmé, au nom de la diaspora malienne de France, il a exigé des pouvoirs publics de notre pays « de désarmer et dissoudre sans condition ni délai, tous les groupes armés sans exception e groupes d’auto-défense au Mali, conformément à la résolution 2100 du 25 avril 2013 de l’ONU, de déployer l’armée malienne et l’administration à Kidal en imposant le respect de l’intégrité territoriale et l’unité nationale du Mali et enfin de réaliser d’abord la libération totale de Kidal, la restauration de l’intégrité territoriale avant la tenue d’une quelconque élection sur le territoire malien. » D’autre part Bakary Traoré n’a pas manqué d’exiger des pouvoirs publics, d’exécuter les mandats d’arrêt lancés par la justice malienne contre les terroristes et d’élargir la liste desdits mandats d’arrêt à l’ensemble de l’état-major des différents groupes armés qui ont sévi dans le nord du Mali au nom de la justice pour toutes les victimes ;de mettre en œuvre un véritable programme de retour de tous les réfugiés et déplacés maliens et créer les conditions de leur participation aux futures élections ; enfin de faire participer activement, les représentants de toutes les communautés, de tous les groupes armés et groupes d’auto-défense, aux négociations actuelles et futures. Puis les marcheurs ont mis le cap sur le Quai d’Orsay où la même motion sera lue et transmise au représentant du ministre français des affaires étrangères. Pourquoi le Quai d’Orsay ? FRANCE : STOP A LA COMPLICITE PASSIVE AVEC LE MNLA ! Le Quai D’Orsay, ministère français des affaires étrangères, comme point d’arrivée est, selon les organisateurs de la marche, un choix éminemment significatif. Dans les considérants de la motion, lue par M. Charly Hassimi Sangaré, il est souligné que le 02 juin dernier, le MNLA, une organisation criminelle a procédé à une séquestration, puis une expulsion extrajudiciaire à caractère racial contre 200 Maliens noirs et arabes innocents à Kidal, en présence des troupes françaises et de la MISMA. Le considérant suivant précise que le soutien de la communauté internationale auprès du Mali, ne peut et ne doit en aucune manière, dispenser l’Etat et l’armée malienne d’assumer leur devoir absolu de restaurer l’intégrité du territoire national, y compris précisément à Kidal. Ainsi la diaspora malienne de France dans sa motion remise au Quai d’Orsay par M. Souleymane Malikité au nom de l’assistance a demandé à « la France de cesser toute complicité passive ou traitement de faveur à l’endroit du MNLA qui continue impunément, de perpétrer des exactions à caractère racial contre de innocents sous les yeux des troupes françaises à Kidal. » Dans sa lecture de motion, M. Charly Hassimi Sangaré a exigé de nos autorités, de faire respecter par toutes les forces armées et de sécurité dans le nord du Mali, le Droit Humanitaire et les Droits de l’Homme, enfin de veiller à la bonne exécution sans bavure de la résolution 2100 du 25 avril 2013 sous chapitre VII des Nations Unies. Enfin la marche a pris fin par des remerciements à l’endroit de tous les pays (France, Tchad, CEDEAO et l’ensemble de la communauté internationale) qui sont venus et continuent d’appuyer le Mali dans la guerre contre l’irrédentisme et le terrorisme. Bakary TRAORE ENCADRE INTEGRALITE DE LA MOTION MOTION DE LA MARCHE UNITAIRE DES MALIENS DE FRANCE L’ARMEE MALIENNE A KIDAL, DESARMEMENT DE TOUS LES GROUPES ARMES, MAINTIEN DES MANDATS D’ARRET : NE SONT PAS NEGOCIABLES ! ------ Le 08 juin 2013, sous l’égide du médiateur désigné de la CEDEAO, le président Blaise COMPAORE, les négociations ont débuté et se poursuivent actuellement à Ouagadougou entre l’Etat malien et les groupes armés. Ces négociations interviennent pendant que Kidal est la seule région dans le nord du Mali, sous occupation des groupes armés terroristes et irrédentistes, à savoir : MNLA, MIA, MAA et HCUA. Au même moment, l’Etat compte tenir les élections présidentielles le 28 juillet prochain. Considérant que ni l’Etat malien, ni son armée, ne sont pas encore présents à Kidal, sa 08ème région administrative, pendant qu’aucun groupe armé et d’auto-défense ne soit désarmé, Considérant que le 02 juin dernier, le MNLA, une organisation criminelle a procédé à une séquestration, puis une expulsion extrajudiciaire à caractère racial contre 200 Maliens noirs et arabes innocents à Kidal, en présence des troupes françaises et de la MISMA, Considérant que le soutien de la communauté internationale auprès du Mali, ne peut et ne doit en aucune manière, dispenser l’Etat et l’armée malienne d’assumer leur devoir absolu de restaurer l’intégrité du territoire national, Considérant les négociations en cours à Ouagadougou et auxquelles le Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) et les groupes armés d’auto-défense (GANDA-KOY et GANDA-IZO) ne jouent qu’un rôle de figurants, Considérant que les groupes armés suivants : Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) et le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA) ainsi que leurs armoiries sur le territoire du Mali est un flagrant outrage à l’endroit du peuple et de la constitution malienne qui dispose que « le Mali est une République indépendante, souveraine, indivisible, démocratique, laïque et sociale», Considérant que les mandats d’arrêt lancés par la justice nationale ne sont effectivement pas exécutés, Considérant que les élections présidentielles sont prévues pour le mois de juillet pendant que l’intégrité territoriale n’est pas restaurée à Kidal, Enfin considérant l’adoption de la résolution 2100 du 25 avril 2013, transformant la MISMA en Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), Nous, diaspora malienne de France et les amis du MALI, exigeons des Pouvoirs Publics de notre pays de : Désarmer et Dissoudre sans condition ni délai, tous les groupes armés sans exception et groupes d’auto-défense au Mali, conformément à la résolution 2100 du 25 avril 2013 de l’ONU, Déployer l’armée malienne et l’administration à Kidal en imposant le respect de l’intégrité territoriale et l’unité nationale du Mali, Réaliser d’abord la libération totale de Kidal, la restauration de l’intégrité territoriale avant la tenue d’une quelconque élection sur le territoire malien, Exécuter les mandats d’arrêt lancés par la justice malienne contre les terroristes criminels et élargir la liste desdits mandats d’arrêt à l’ensemble de l’état-major des différents groupes armés qui ont sévi dans le nord du Mali au nom de la justice pour toutes les victimes, Demander à la France de cesser toute complicité passive ou traitement de faveur à l’endroit du MNLA qui continue impunément, de perpétrer des exactions à caractère racial contre de innocents sous les yeux des troupes françaises à Kidal, Faire respecter par toutes les forces armées et de sécurité dans le nord du Mali, le Droit Humanitaire et les Droits de l’Homme, Renforcer la sécurité dans les autres régions voisines du nord du Mali notamment Mopti, Kayes et Koulikoro, Mettre en œuvre un véritable programme de retour de tous les réfugiés et déplacés maliens et créer les conditions de leur participation aux futures élections, Faire participer activement, les représentants de toutes les communautés, de tous les groupes armés et groupes d’auto-défense, aux négociations actuelles et futures, Veiller à la bonne exécution sans bavure de la résolution 2100 du 25 avril 2013 sous chapitre VII des Nations Unies. Enfin nous remercions, chaleureusement et sincèrement la France, le Tchad, la CEDEAO ainsi que l’ensemble de la communauté internationale, pour leurs soutiens multiformes auprès du Mali engagé depuis, dans la guerre contre l’irrédentisme et le terrorisme. Vive le Mali, Un et Indivisible ! Gloire à tous les Martyrs, civils et militaires, Vive la paix dans un Mali, Uni, Démocratique et Laïc ! Signataires Alliance Patriotique pour la Souveraineté des Maliens (APSM), Collectif des Maliens de France pour la Paix (CMFPaix), Collectif des Ressortissants du Nord du Mali (CORENOM), Dynamique des Foyers, Espace Jeune pour le Mali (EJM), Mouvement pour la Dignité et les Droits des Maliens (MDDM), Fait à Paris le 15 juin 2013 ********************************************
Posted on: Mon, 17 Jun 2013 14:31:15 +0000

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