MEXICO - Heureux imprévu pour Pauline Marois : elle s’est fait - TopicsExpress



          

MEXICO - Heureux imprévu pour Pauline Marois : elle s’est fait inviter au palais présidentiel à la toute dernière minute pour rencontrer le président mexicain Enrique Peña Nieto. L’entretien avec le président mexicain a duré plus de 45 minutes et s’est déroulé en présence de l’ambassadrice du Canada. Plusieurs sujets, dont les échanges économiques, ont été abordés. Mme Marois n’a pas parlé de souveraineté, mais plutôt de l’autonomie du Québec. Il est plutôt rare que le premier ministre d’une province rencontre un chef d’État lors d’échanges bilatéraux. Visiblement ravi par la nouvelle, l’entourage de la première ministre souligne qu’il s’agit d’une preuve de la proximité entre le Québec et le Mexique. Développement énergétique «Cet après-midi, nous allons rencontrer le président des États unis du Mexique», a lancé Mme Marois à la sortie ce matin d’une rencontre avec le secrétaire des Relations extérieures du Mexique. Elle a parlé d’échanges économiques, d’environnement, de développement énergétique, d’échanges entre les universités et d’économie sociale. «Ils trouvent notre approche fort intéressante. Nous allons maintenant organiser un agenda sur la base de ces thèmes», a expliqué Mme Marois. Cette rencontre s’est faite avec des représentants de l’Université de Montréal, de l’Association des importateurs et exportateurs, de la déléguée générale du Québec au Mexique et de l’ambassadrice du Canada. Historiquement, le Mexique et le Canada, tous deux membres de l’Accord de libre-échange nord-américain, entretiennent des relations plus étroites avec les États-Unis. Récemment toutefois, le Mexique a entrepris de renforcer ses relations bilatérales avec le Canada. Pauline Marois dirige une mission commerciale au Mexique jusqu’à samedi. Article du 26 juin 2013 - Le Mexique a encore beaucoup de potentiel, selon le directeur général d’Export Québec GUADALAJARA, Mexique – Les pays du BRIC ont attiré beaucoup l’attention, au cours des dernières années, mais le Mexique a encore un potentiel de développement important, a déclaré mercredi le directeur général d’Export Québec, Alain Proulx. Lors d’une entrevue, M. Proulx a constaté la popularité du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine (BRIC), où le Québec a d’ailleurs intensifié sa présence par l’intermédiaire de ses représentations. «Ça faisait un bout de temps qu’on n’avait pas eu de mission importante sur le Mexique, a-t-il dit. Souvent ces dernières années on a parlé beaucoup des pays du Brésil, de la Chine, mais le Mexique est toujours là, le Mexique est toujours membre de l’ALÉNA. On a des gens qui sont actifs sur le Mexique et c’est une belle façon de le reconnaître et en même temps d’avoir un effet de groupe.» La première ministre Pauline Marois a amorcé mercredi une mission économique à la tête d’une délégation de 56 entreprises québécoises intéressées à développer leurs activités au Mexique. La dernière mission du genre avait attiré 94 entreprises, en 2004, lors d’une initiative dirigée par le premier ministre Jean Charest, conjointement avec la France. Peu après avoir conclu l’élargissement d’une entente de coopération avec l’État de Jalisco, à Guadalajara, Mme Marois a insisté sur le fait que sauf une, la totalité des entreprises sont des PME. «Nous avons voulu orienter la mission sur les PME, a-t-elle dit. Il y a une seule très grande entreprise. Les autres sont des entreprises intermédiaires, ce qui représente l’économie de Jalisco.» Mme Marois a fait valoir des «questions de disponibilités». Six associations du monde des affaires et neuf institutions de recherche et d’enseignement sont aussi du voyage, qui se poursuivra de jeudi à samedi à Mexico. Le président du regroupement Manufacturiers et exportateurs du Québec, Simon Prévost, a constaté lui aussi l’engouement des dernières années pour les pays émergents, mais il note qu’alors que les exportations québécoises sont en baisse, au cours des dernières années, elles augmentent au Mexique. Selon M. Prévost, les entreprises québécoises continuent d’être intéressées par le Mexique même si elles sont moins nombreuses qu’en 2004. «C’est une question de conjoncture, c’est un moment, un timing, parfois les entreprises sont juste pas disponibles, a-t-il dit. Je ne pense pas qu’il y a moins d’intérêt pour le Mexique, au contraire, on voit plus de demande de la part de nos membres pour comprendre comment faire des affaires au Mexique.» À bord de l’avion qui emmenait les participants à la première étape de Guadalajara, M. Proulx a affirmé que la méconnaissance du Mexique nourrit des mythes erronés et entretient des préjugés sur les façons de faire des affaires avec ce pays. «Si on compare par exemple le Mexique et le Brésil, on parle beaucoup du Brésil mais ce pays n’est pas reconnu pour sa facilité de faire des affaires, alors que le Mexique, c’est beaucoup plus facile, a-t-il dit. Il y a une forme de méconnaissance.» Concernant les problèmes pour faire transiter des marchandises aux douanes et aux risques de corruption, M. Proulx a expliqué qu’il est conseillé aux entreprises québécoises de s’assurer d’avoir un partenaire mexicain sur place pour éviter ces écueils. «Une des recommandations qu’on fait c’est de trouver des partenaires qui peuvent travailler à faciliter le transit des marchandises, à trouver le moyen d’organiser les choses pour que cela se réalise plus facilement», a-t-il dit. Groupe Ocean, qui exploite des remorqueurs portuaires à Québec et souhaite élargir ses activités, avec son navire de dragage des fonds marins, a justement trouvé un partenaire. L’entreprise a conclu cette entente afin de répondre aux appels d’offres publics au Mexique, principalement dans la région de Vera Cruz. Le vice-président aux affaires corporatives et juridiques Jean-Philippe Brunet a affirmé que les Mexicains ont l’habitude de traiter plutôt avec des gens qu’ils connaissent. «On n’est pas connus, le lien de confiance n’est pas encore établi, a-t-il dit. Avec un partenaire, ça nous donne une chance.» S’il a entendu des histoires d’horreur, M. Brunet est confiant de la probité des activités dans le secteur de Vera Cruz, où le monopole pétrolier mexicain Pemex est très présent. Groupe Océan a notamment l’intention de choisir les clients avec lesquels l’entreprise transigera. «On a certaines appréhensions, on essaie de prendre le maximum de précautions, a-t-il dit. Nous on veut faire de l’ouvrage là, mais on veut être sûrs que notre équipement revienne.» Article du 26 juin 2013 – La première ministre du Québec, Pauline Marois en visite au Mexique Pauline Marois s’envole mercredi matin au Mexique en compagnie d’une soixantaine d’entreprises pour améliorer les relations commerciales du Québec avec ce pays. Cette première mission commerciale commence à Guadalajara réputée pour ses entreprises en haute technologie. Elle rencontrera le gouverneur de l’État à la Casa Jalisco. La mission de quatre jours va ensuite se poursuivre à Mexico jusqu’à samedi. La première ministre doit y rencontrer des ministres du gouvernement fédéral mexicain. La délégation d’entreprises québécoises va participer à plusieurs activités de jumelage avec des compagnies mexicaines. «Le Mexique est un marché très intéressant pour plusieurs entreprises québécoises en quête de nouveaux débouchés pour leurs produits ou services, en particulier dans les secteurs les plus innovants et à haute valeur ajoutée», a affirmé la ministre du Développement économique, Elaine Zakaïb, dans un communiqué de presse. Le nombre d’entreprises québécoises qui exportent aujourd’hui au Mexique a presque quadruplé depuis 2000. En 2012, le Mexique était le 5e partenaire mondial du Québec et le 1er en Amérique latine. Les échanges commerciaux de biens entre le Québec et le Mexique se chiffraient à 4,9 milliards $. Tout comme les États-Unis, le Mexique est un partenaire du Canada dans l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Des entreprises comme Bombardier Transport sont du voyage, mais aussi Pâtisserie Gaudet, qui espère percer le marché mexicain avec ses tartes. La vice-présidente et actionnaire de l’entreprise d’Acton Vale, Lyne Lamothe, a affirmé que des contacts ont été pris afin qu’elle puisse rencontrer pour la première fois, à Mexico, des dirigeants des filiales mexicaines de Wal-Mart et Costco. Pâtisserie Gaudet, qui emploie 55 personnes, est déjà en train de finaliser une entente avec H-E-B, une entreprise américaine qui dispose de magasins au Mexique où les tartes québécoises seraient distribuées. Si les consommateurs québécois préfèrent la tarte au sucre, Mme Lamothe a affirmé que les informations dont elle dispose indiquent que le vaste marché mexicain, un pays de 115 millions d’habitants, serait intéressé par la tarte aux pommes, cerises et bleuets. « Les Mexicains, ils ont la dent sucrée, a-t-elle dit. La pomme, c’est la numéro un, ensuite j’espère leur présenter la pomme caramel. » Pâtisserie Gaudet estime qu’une incursion au Mexique pourrait accroître ses ventes de 15 %. Le secteur des hautes technologies présent aussi L’entreprise Créaform tentera aussi de profiter de sa participation à la mission pour proposer son nouveau scanneur 3D aux sociétés mexicaines du secteur des hydrocarbures. L’appareil permet l’inspection d’oléoducs afin d’établir leur niveau de corrosion, a expliqué le responsable régional de l’Amérique latine, Louis-Étienne Bouchard-Pouliot. M. Bouchard-Pouliot a affirmé que Créaform est déjà présent sur le marché mexicain depuis quelques années. L’entreprise mise sur la mission pour promouvoir son scanneur auprès des dirigeants de Pemex, le monopole d’État mexicain du secteur pétrolier. Créaform estime qu’un ou deux appareils, dont le prix unitaire oscille entre 50 000 $ et 100 000 $, pourraient être vendus au Mexique cette année. « La percée de ce nouveau produit-là est fulgurante, a dit M. Bouchard-Pouliot. Il y a une entreprise au Canada qui en a acheté un, ensuite trois, pour finalement en acheter 20. C’est un peu vers ça qu’on s’en va faire avec le Mexique. » Mme Marois effectuera cette semaine son quatrième déplacement à l’étranger, mais il s’agit de sa première mission composée d’entreprises. Son prédécesseur libéral Jean Charest était lui aussi allé au Mexique avec des représentants du monde des affaires, en 2004, pour développer les échanges commerciaux. Ouverture de la chambre de commerce Québécoise de la Riviera Maya à Playa del Carmen dans le Quintana Roo. Le grand Journal est heureux de souligner l’excellente initiative de Frank Bizier qui vient de créer la chambre de commerce Québécoise. La mission est simple: créer une synergie et favoriser les partenariats entre le Québec et le Mexique. L’énergie de Franck Bizier, son président, et de Nancy Gilbert, la vice- présidente, est débordante; ils ont de nombreux projets d’activités et développent une très grande vision pour les membres du Québec et du Quintana Roo. Soyez curieux et allez consulter leur site web : https://facebook/ChambreDeCommerceQuebecoiseDeLaRivieraMaya quebecmaya
Posted on: Tue, 02 Jul 2013 06:46:15 +0000

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