MINISTERE DE LA DEFENSE REPUBLIQUE DU MALI ET DES ANCIENS COMBATTANTS Un Peuple-Un But-Une Foi -=-=--=-=-=- -=-=-=-=-=- ETAT-MAJOR GENERAL DES ARMEES -=-=-=-=-=- DIRECTION DE L’INFORMATION ET DES RELATIONS PUBLIQUES N°187/DIRPA DU 09/10/2013 DES ARMEES SYNTHESE DE PRESSE DU MERCREDI 09 OCTOBRE 2013 La situation politico sécuritaire à la une des journaux Depuis les récents incidents survenus au Nord du Mali entre l’armée malienne et les groupes armés touaregs, la ville de Kidal est sous haute tension, constate L’indépendant. Des djihadistes de plusieurs nationalités notamment des Palestiniens, Tunisiens et des Soudanais ont fait leur rentrée dans la région. Certains ont été aperçus au niveau du camp n°2 et dans les alentours de la BMS. Ces djihadistes sous la coupe du MNLA et du HCUA ont profité de l’arrivée des premières vagues de refugiés pour s’installer dans cette localité. Pour le journal, cette situation explique la reprise des nouvelles attaques. Les forces armées présentes au Nord du Mali cherchaient depuis hier à déterminer la provenance des tirs à l’arme lourde qui se sont abattus sur la ville de Gao, souligne L’indépendant. Un soldat malien, Caporal Ould Sidi Hama a été enlevé le week end dernier par des combattants du MNLA. Il a été retrouvé lors d’une patrouille de l’armée, rapporte le même journal. Le document d’AQMI sur l’AZAWAD publié par RFI et Libération montre à suffisance la connexion entre le MNLA, Ansar-Dine et la nébuleuse. Il prouve que le MNLA, Ansar-Dine, le MAA et le HCUA sont des groupes terroristes. IBK et ses alliés auront donc tort de baisser la garde face à l’irrédentisme au Nord du Mali, écrit le Combat. Un convoi de 11 véhicules 4x4 chargés de produits destinés à la contrebande a été intercepté à la frontière Algero-malienne. Selon des sources, la cargaison a été stoppée lorsqu’elle quittait Borj Badji Mokhtar (Algérie) pour se rendre à In-Khalil (Mali). Une vingtaine de personne dont 15 de nationalité algériennes ont été arrêtées en plus de la saisie de 200 litres d’huile moteur et 48 quintaux alimentaires, souligne L’indépendant. Selon Les Echos, les islamistes armés au Nord du Mali multiplient les actes de terrorismes et de menaces. Au lendemain des tirs à Gao, ils ont dynamité hier un pont à Bentia, près de la frontière nigérienne. Deux civils ont été blessés. Le porte-parole du MUJAO, Abou Walid Sahraoui a revendiqué hier les tirs et le dynamitage du pont de Bentia. Le mouvement promet d’attaquer tous les ennemis de l’islam, ajoute L’indépendant. Selon Abou Walid, leur ennemi principal est la France qui travaille avec l’armée malienne et ses alliés contre les musulmans. Pour lui, tous ces pays sont des ennemis et ils seront traités comme tels, note le Scorpion. Selon des sources, l’explosion de ce pont a été faite par le chef des islamistes du MUJAO, Abou Kaka le Sahawi, conclut le Soir de Bamako. L’armée malienne fait l’objet de manipulations des politiciens, souligne le Combat. Elle doit être par essence républicaine et apolitique. Les leaders politiques doivent convenir que des dispositions nécessaires soient prises en vue de la réaffirmation solennelle et du respect effectif de la vocation apolitique de l’armée et des forces de sécurité conformément à la constitution et aux lois pertinentes du pays. Une distinction doit être faite entre la fonction de l’armée, celle de la police et de la gendarmerie de façon à ce que chacun se consacre pleinement à sa mission. Le Gouvernement devra prendre toutes les dispositions utiles afin que les forces de défense et de sécurité s’abstiennent de toutes interférences dans le débat politique. Avec le nouveau régime en place, l’on peut commencer à espérer avoir une armée malienne bien engagée au service de la patrie plutôt que du pouvoir. Les derniers événements de Kati seront la dernière crise militaire du pays, mais pour cela, les autorités doivent y travailler au risque de se retrouver dans le cycle infernal des mutineries de nos soldats juste pour un oui ou pour un non, ajoute le même journal. Rapportant les propos du Maliba Info, le Républicain souligne que les femmes du camp de Kati s’insurgent contre le Général Amadou Haya Sanogo. Pour elles, c’est le Général Sanogo qui a ouvert les hostilités car, depuis un certain temps, il ne s’entendait plus avec son porte-parole, le Capitaine Amadou Konaré. Le chef des ex-putschistes est devenu plus politique que militaire. Le Scorpion rappelle que le Président de la République a qualifié de honte la mutinerie de Kati dans son discours. Les galons des forces armées ont esthétiquement changés depuis le 22 septembre dernier. Ce changement de couleur et insigne du galon sera bientôt suivi de changement de tenue pour l’ensemble des forces armées et de sécurité. Ces mutations entrent dans le cadre du renforcement de la discipline, la cohésion, la lisibilité et la visibilité des forces armées, note les Echos. Après l’opération ‘’Saniya’’ à Kati ; IBK doit mettre de l’ordre dans le système bureaucratique, écrit le Combat. L’un des défis majeurs auxquels le pouvoir actuel doit faire face est sans doute la remise en ordre du système bureaucratique malien qui reste éparse sans performance et toujours dominé par le sceau quantitatif. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a déclaré que le Mali est sortie de la crise institutionnelle après l’élection présidentielle mais, qu’il reste confronté aux problèmes des populations du Nord du pays. Il a souligné que le terrorisme a pu être déjoué et l’unité du Mali a été préservée, rapporte le Soir de Bamako. L’inspecteur général de police, Boubacar Baba Diarra dit M’Baba a été élu président de la fédération malienne de football (FEMAFOOT), informe le même journal.
Posted on: Wed, 09 Oct 2013 13:50:53 +0000
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