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MONSIEUR GILLES PROULX : Merci encore de prendre la parole et de vous servir de votre tribune pour défendre les animaux de: ACRACQ Source : Journal de Montréal du 30 août. Une valeur non québécoise Il y a une valeur que l’énorme majorité des «anglos» seraient contents de voir figurer au calendrier de la rentrée parlementaire québécoise: je veux parler du respect des animaux et de la nécessité de mettre fin à l’impunité des tortionnaires de bêtes à qui le Québec laisse faire à peu près n’importe quoi sans punition digne de ce nom. Mon brave golden Roméo et moi serons de la Marche des 4 pattes organisée par la SPCA, le dimanche 8 septembre prochain, sur le mont Royal, pour rappeler au vice-premier ministre François Gendron qu’il est temps de remettre l’amour des animaux à l’ordre du jour. Nous devrions avoir honte et prendre exemple sur les provinces voisines pour le traitement des animaux puisque nous, Québécois, sommes toujours les derniers de classe. Même à l’intérieur du Québec, une proportion démesurée d’anglophones tiennent sur leurs épaules, bénévolement et parfois même à leurs frais, les organismes de charité pour nos animaux. Cruauté 101 Dans une autre province que le Québec, un Luka Rocco Magnotta qui se filmait en train de torturer des petits animaux, notamment des chatons qu’il tuait par asphyxie dans des sacs Ziploc, n’aurait peut-être pas eu le temps de se transformer en violeur cannibale sur une victime humaine. Fort probablement, la police aurait pris très au sérieux ses actes de cruauté, et la Justice aussi. Il aurait fait de la prison et eu des traitements. Au Québec, non seulement la police ne pouvait ou ne voulait rien faire juste pour un chaton, mais encore: on a ici des maires de village à la radio pour se vanter d’écraser des chats. Venez marcher Au cours de ces derniers mois, le Québec s’est encore illustré par sa cancrerie dans le traitement des animaux. Plusieurs crimes horribles ou cas de négligence ont noirci les pages de ce Journal. Souvenez-vous de ces malades qui ont noyé leur pitbull avec une pesée dans le cou après l’avoir martyrisé au suprême degré. Sans oublier ce maniaque qui s’est probablement cru viril de mitrailler des clous dans le crâne d’une autre pauvre bête. En octobre dernier, il y a eu le cas de Black Jack, un cheval de carriole du vieux port tombé de déshydratation et d’épuisement parce qu’on le gardait au travail pendant douze heures par jour. Secouru par de bons Samaritains, Black Jack finit maintenant ses jours dans un décor champêtre du Lac-Saint-Jean. Heureusement que son histoire a fait parler de lui, sinon que serait-il arrivé? Quant à l’exploiteur qui a presque tué ce noble animal, rassurez-vous: la Justice ne va pas l’inquiéter. On est au Québec, ici. Pourquoi ce laisser-faire et cette impunité qui ne correspondent pourtant pas à la sensibilité de la population en général? Venez donc en grand nombre, le 8 septembre, pour suivre Annie-Soleil Proteau, coanimatrice de 2 filles le matin, à TVA, pour faire de la Marche des 4 pattes une retentissante réussite afin que la SPCA se fasse mieux entendre des autorités. Le départ a lieu à 11 h à la maison Smith. Info: marchedes4pattes. Article réservé aux abonnées VIP. Texte en version intégral Source : journaldemontreal/2013/08/29/une-valeur-non-quebecoise
Posted on: Tue, 03 Sep 2013 01:58:55 +0000

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