Ma vie avec liberace Une plongée insignifiante dans le monde - TopicsExpress



          

Ma vie avec liberace Une plongée insignifiante dans le monde bijouté et botoxé de cette créature odieusement magnanime. Décidément, on n’y arrivera pas ! Après les “Effets secondaires” et dévastateurs de ce polar médicamenteux qui a plongé, en avril dernier, des milliers de spectateurs dans le coma (!), voilà qu’il remet ça. Cette fois, version “Cage aux folles, luxe et chirurgie esthétique”. Un breuvage insipide qui, mis à part le fait qu’il ne rafraîchit ni ne divertit, se boit si vite à la paille qu’il nous soûle, à vrai dire, dès la première lichée ! D’accord, c’est un joli défi que celui de s’être attaqué en la personne de Liberace, presque aussi connu, voire plus qu’Elvis Presley ! Un virtuose du piano aux mœurs décalées, à l’extravagante mégalomanie assumée, aux vices cachés et aux excès démesurés qui n’a rien à envier à nos stars peopolisées, broyées par la machine du showbiz. Mais de là à lui consacrer deux heures d’“antenne”… Alors qu’un clic sur Wikipédia suffirait pour appréhender cette créature qui aimait à collectionner les Adonis aux cheveux d’or, s’abreuvant de leur jeunesse pour se rêver éternel, allant jusqu’à les façonner à son image à coups de bistouri ! Scoot Thorson fait partie de ceux-là, de ces jeunes étalons qu’il aura pris son sous aile – pour se sentir aimer, moins seul… –, à qui il leur aura fait croire monts et merveilles avant de les jeter, les uns après les autres, comme des malpropres. Scoot pensant naïvement que leur amour perdurerait. Prêt à toutes les soumissions (excepté une ! sa perte ?) pour contenter ce monstre à paillettes, avide de fourrures et de luxure, ressemblant, à s’y méprendre, à un poupée de cire anesthésiée… Pour résumer, la vie de Liberace c’est un peu ça : en façade, le pays des Bisounours, des palaces “kitchissimes” et des grosses bagouses en or ; sous la couche (de poudre !), la réalité du showbiz et tous ses travers qui vont avec ! En gros, rien de bien excitant, hormis peut-être la performance – et encore ! – de Matt Damon, quasi méconnaissable en Ken travesti bien membré et au teint aussi lustré que ses Rolls. Quant à Mickael Douglas… Quel grand écart que celui d’être passé de l’officier de police viril de “Basic instinct” à la vieille folle déjantée de Soderbergh. Osé, certainement. Et rassurant de voir que les acteurs évoluent avec leur temps. Mais un écart de trop, manifestement.
Posted on: Thu, 26 Sep 2013 12:17:10 +0000

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