Mail compte-rendu des élus profs au CA de luniversité Lyon 2, - TopicsExpress



          

Mail compte-rendu des élus profs au CA de luniversité Lyon 2, liste PAU, sur cet après-midi et les intolérables violences qui lont caractérisé, sous légide et à la demande de la présidence, quon soit bien clairs : Pas de congrès, mais les CRS – Compte-rendu des élus Pour Une Autre Université Suite à sa lettre envoyée à toute la communauté universitaire sur la crise à Lyon 2 et à sa posture de “président sacrificiel”, JL Mayaud avait donc convoqué un congrès élargi ce jeudi rassemblant l’ensemble des élus aux trois conseils de l’Université, les élus au CT, les doyens, CSAF et directeurs de laboratoires. Ce congrès devait se tenir de 12h à 15h dans le Grand Amphi. L’AG étudiante organisée la semaine dernière à Bron avait pour sa part appelé à un rassemblement avant le congrès. Il faut dire qu’alors que la Présidence ne communique pas depuis des mois sur ce qui se passe (silence radio suite à la démission des Vice-Présidents), l’envoi d’une lettre au ton catastrophiste à tous les personnels et à tous les étudiants a beaucoup intrigué ces derniers jours. Nombre d’étudiants étaient à la demande d’informations. Une petite centaine d’étudiants mobilisés ont forcé lentrée du Grand Amphi. Ils ont scandé, non sans humour, quelques slogans sur le “Président sacrificiel”, réclamé de la démocratie à l’Université et chanté... l’Internationale. Il n’en fallait pas plus pour que le Président de Lyon 2 prenne peur d’un éventuel sacrifice public et il ne s’est donc pas présenté devant le Congrès qu’il avait lui-même convoqué. Ni lui, ni aucun membre de son équipe. Au bout d’une quarantaine de minutes, G. Corazzol, directeur adjoint des services, est venu annoncer que les élus étaient invités à se rendre devant le bâtiment Athéna où ils seraient ensuite informés de la salle où se déroulerait le congrès. Nous avons été quelques-uns à refuser de nous prêter à cette mascarade, c’est-à-dire l’organisation d’un congrès en catimini. Alors que nous étions dans la cour, devant le bâtiment Erato, quelques élus montaient discrètement dans l’immeuble de la Présidence. Manège vite repéré par les étudiants qui ont donc décidé d’entrer à leur tour dans ce bâtiment. La porte étant gardée par les agents hygiène-sécurité, les échanges sont évidemment devenus vifs et les étudiants ont à nouveau forcé l’entrée. Une cinquantaine d’entre eux se sont retrouvés au 1er étage à tambouriner contre la porte de la Présidence, avec, pour seuls interlocuteurs, des agents de sécurité. JL Mayaud allait-il daigner apparaître et leur adresser un mot ? Que nenni, une lettre oui, mais pas d’interlocuteur face aux étudiants, ni aux personnels. La situation étant assez tendue, nous avons proposé à quelques-uns de ne pas tout attendre du Président, mais d’échanger entre étudiants et personnels dans le cadre d’une AG improvisée. C’était aussi une façon d’éviter les affrontements, de faire tomber la tension et de montrer aux étudiants qu‘ils pouvaient trouver des interlocuteurs quand ils s’interrogent légitimement sur la crise que connaît Lyon 2. La demande d’amphi transmise à la présidence, via le service de sécurité, pour tenir cette AG n’a reçu aucune réponse. Cette AG s’est cependant déroulée dans le calme, les étudiants ayant organisé un sit-in dans le hall, face à la porte des bureaux de l’équipe présidentielle. Elle a donné lieu à des interventions croisées d’étudiants et de personnels sur la situation, le passage forcé à la CUE, les coupes budgétaires, etc. Les étudiants ont élaboré un communiqué, l’ont fait voter et s’apprêtaient à partir dans le calme. C’est à ce moment que les portes de la Présidence se sont enfin ouvertes, qu’un individu portant l’écharpe tricolore (tenez-vous bien !) a crié “ordre de dispersion”, puis “les forces de l’ordre vont charger”. Il était accompagné d’une trentaine de CRS en grande tenue d’intervention déboulant de tous côtés. L’ensemble des personnes présentes dans le hall ont été reconduites manu militari en bas de l’édifice, puis dans la cour. En plus des CRS, une bonne vingtaine de policiers en civil étaient présents dans les locaux de l’université. Ils ont demandé aux vigiles de leur désigner “les meneurs”. Dès que la porte de l’Université a été franchie, cela n’a pas raté : les CRS ont provoqué l’arrestation de quatre étudiants, les principaux porte-parole de la FSE qui sont donc actuellement en garde à vue. JL Mayaud, avec les quelques vice-présidents encore en fonction, a donc fait encore plus fort que ses prédécesseurs. Il dégaine plus rapidement. Le mouvement étudiant n’a pas encore pris qu’il envoie déjà les CRS dans l’enceinte de l’Université. Nous aurons droit d’ici peu à un communiqué sur les “inqualifiables dégradations matérielles, la violence d’éléments extérieurs à l’Université, etc.”. Le président tentera immanquablement de rassembler autour de lui en faisant peur. Il continuera à mépriser toute forme de démocratie universitaire dès lors que la parole ne lui est pas favorable. Force est de constater qu’aujourd’hui, tout a été fait par l’équipe en place pour fuir le débat et que rien n’a été tenté pour éviter une escalade de la violence.
Posted on: Fri, 22 Nov 2013 00:07:18 +0000

Trending Topics



;">
GLOBAL BRAND -MULTIPLE LANGUAGE - PLEASE WELCOME The greatest

Recently Viewed Topics




© 2015