"Mon expérience dans certaines organisations internationales est à la base de ma décision de me présenter à cette élection", ainsi se confie Bakayoko Ibrahim pour expliquer les raisons de sa candidature, pour le District d’Abidjan, aux élections locales du Conseil national de la jeunesse prévue en août 2013. Ce scrutin initié par le ministère ivoirien de la Promotion de la jeunesse, des Sports et Loisirs, et qui est censé aboutir à l’élection d’un président national de la jeunesse, concerne les jeunes de 21 ans au moins et 32 au plus. En attendant, la précampagne bat son plein, et Bakayoko Ibrahim, membre de la Jeunesse communale d’Adjamé qui brigue la présidence du CNJ du district d’Abidjan, n’entend pas rester en marge de ces mouvements. Parcourant les différentes communes d’Abidjan et sa banlieue pour prêcher son programme aux jeunes, M. Bakayoko entend avant tout mettre ses quelques années de vie associative mais surtout professionnel dans les milieux des affaires internationales, notamment à la Cellule APE de la CCCCI-UE, à la disposition de l’épanouissement de la jeunesse d’Abidjan. "Je vois mes frères qui souffrent, qui disent qu’ils ont besoin d’emploi, or aujourd’hui l’auto-emploi et l’entreprenariat, notamment par la création de PME, est pour nous la solution qu’il faut aux problèmes de chômage des jeunes. Si nos amis jeunes nous font confiances, nous ferons en sorte, avec le soutien du gouvernement ivoirien, de nouer des relations entre les jeunes d’Abidjan et des structures internationales sérieuses en vue de les former au leadership et à l’entreprenariat, et financer les projets bien montés", a promis Bakayoko Ibrahim lors d’un entretien accordé à La Diplomatique d’Abidjan. Il insiste sur la nécessité des jeunes de sortir de l’esprit de "l’Etat providence où le gouvernement dois leur trouver de l’emploi". "Ce temps est passé, il faut que les jeunes croient en eux même leur capacité et en leur possibilité de créer eux-mêmes leur emploi et des emplois pour d’autres jeunes, donc la richesse", signifie –t-il. "Nous avons foi en notre force, car notre force c’est notre programme", assure ce technicien supérieur en Finances et comptabilité, appelant la jeunesse à tourner le dos aux dix années de crise militaro-politique que vient de traverser la Côte d’Ivoire, plaidant pour "une mobilisation générale contre la pauvreté des jeunes". Votez M Bakayoko Ibrahim
Posted on: Sat, 06 Jul 2013 19:08:37 +0000
Trending Topics
Recently Viewed Topics
© 2015