Moustique versus requin ! Nassimah DINDAR sinterroge sur la comparaison entre les crises touristiques liés à un moustique, le chik, et à un poisson, le requin, et dont les effets sur le tourisme sont indéniables. La comparaison est loin dêtre osée, tant il est vrai que crise sanitaire et environnementale sont interdépendantes et souvent concomitantes. Nous y trouvons également un autre point de comparaison : linaction des collectivités et élus locaux, au premier rang desquels le Conseil général de La Réunion et sa Présidente. Il est vrai que ces responsabilités se partagent entre les collectivités locales et l’État. Mais quand même .... Dans la crise du chik, la responsabilité du Conseil général peut être trouvée dans le fait quil est compétent en matière sanitaire et notamment de lutte anti-vectorielle pour la diminution des gites larvaires. Au vue de lampleur de la crise sanitaire du chik, on peut légitimement douter de laction du Conseil général en matière de prévention, les années précédentes larrivée du chik. Madame Dindar était déjà présidente du Conseil général. Cest dailleurs après cette crise que le Conseil général a entrepris de reprendre la désinsectisation des ravines. Nous ne vous parlons même pas de la compétence du Conseil général en matière de prévention et délimination des déchets. Dans la crise du requin, il faut savoir que le périmètre de la réserve est également un espace naturel sensible du département. A ce titre, le Conseil général est membre du conseil dadministration de la réserve marine et donc complémentent partie prenante de cet organisme, que par ailleurs il finance. Si les études scientifiques réalisées à La Réunion sur leffet réserve et laugmentation de la population de requin ne sont pas encore connues, il existe de nombreuse autres études qui ont été menées dans le monde reconnaissant de manière indéniable un lien direct. Vu la manipulation autour de ce dossier, il y a fort à parier que La Réunion sera lexception qui confirme la règle et quaucun lien ne sera établi par les études conduites par la réserve. Oui, ces deux crises sont comparables non seulement par leurs conséquences désastreuses en matière sanitaire et environnementale, mais aussi en matière économique et donc touristique. Mais ces deux crises sont également comparables dans le sens où elles trouvent leur origines dans l’absence totale de bon sens et le manque de vision et danticipation de nos élus locaux dans leur prise de décision, et dont les effets avec le temps amènent directement à la situation de crise. Elles sont encore comparables au niveau de la gestion de la crise, marquée par le réflexe inné quont nos élus locaux à se décharger complétement de leur responsabilité en appelant à lÉtat, tout en noubliant pas de vociférer dans les médias, montrant ainsi leur incapacité à gérer la crise. La réponse du maire de Etang-Salé dans le reportage de Antenne Réunion illustre parfaitement notre propos. La question posée par Nassimah Dindar sur sa page FB montre à quel point ce schéma de pensée est bien ancré dans lesprit des élus, puisque sa question se veut complément innocente, comme si en tant que Présidente du Conseil général elle navait aucune part de responsabilité dans ces deux crises. Faut-il y voir une preuve certaine dimmaturité politique, où un don certain pour la démagogie ? La question est posée. Et vous, pensez-vous que nos élus nassument pas ou nont pas assumés leur part de responsabilité dans ces crises ? Et comment pensez-vous quils doivent être sanctionnés ?
Posted on: Sun, 10 Nov 2013 20:49:10 +0000
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